Les enjeux de la parentalité Houzel. D

FICHE DE LECTURE

1. IDENTITE DE L’OUVRAGE

1. Présentation de l’ouvrage :

Auteur : Didier HOUZEL

Titre de l’ouvrage : Les enjeux de la parentalité

Lieu de publication : Imprimé à Toulouse

Maison d’Edition : Erès

L’année de publication : (1ère édition 1999) 2008

1. L’auteur : Didier HOUZEL est psychanalyste et professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université de Caen.

1. L’ouvrage : Ce livre résulte du travail d’un groupe de recherche de théoricien et de praticien de l’enfance sous l’égide du Ministère des Affaires Sociales dans une réflexion sur le soutien à la parentalité. Le but étant d’améliorer les pratiques et les politiques publiques pour concevoir le soutien à la parentalité.

1. LE CONTENU

1. Les idées phares de l’ouvrage : Le livre comprend trois parties : Une première partie sur l’exposition et la discussion concernant les rapports de 10 situations d’enfants placés en institution et leurs parents. Une deuxième partie présente les points communs de ces situations : discontinuité de parcours, l’imprévisibilité des parents et contagiosité des professionnels (projection). La troisième partie propose trois axes de la parentalité pour analyser les points communs observés : L’exercice, l’expérience et la pratique de la parentalité.

1. La thèse de l’ouvrage : Après un travail de réflexion à partir de 10 situations,  cet ouvrage traduit une lecture de la parentalité en trois axes : exercice, expérience et pratique de la parentalité avec des propositions concrètes pour mieux soutenir parents, enfants en souffrance et travailleurs sociaux confrontés à des situations où la parentalité est fragilisée.

1. Phrases clés :

L’enfant a besoin d’une continuité psychique que Winnicott a appelé « le sentiment continu d’exister. »  Page 109

« Il est frappant de constater que les cas qui évoluent le mieux ne sont pas ceux pour lesquels il y a plus de travail effectué, ni ceux pour lesquels l’espoir était le plus grand mais ceux qui ont permis l’organisation stable de représentations de l’enfant  et de sa famille dans l’esprit des acteurs de la prise en charge. » Page 113

1. Les mots clés : Petite enfance, travail en réseau, politique publique, prévention, parentalité, discontinuité, acculturation, rupture, maintien des liens, souffrance psychique, cadre judiciaire des mineurs, travailleurs sociaux.

1. Les références théoriques : Travaux de G. Appell et de M.David, « Loczy ou le maternage insolite » ; Janine Levy et Danielle Rapoport, « améliorer les conditions de vie des nourrissions en pouponnière » ; S.Stoleru « La parentification et ses troubles » ; E. Granjon, « Transmission psychique et transfert en thérapie familiale psychanalytique » ; Lévi-Strauss, « Les structures élémentaires de la parenté » ; Ch.Ghasarian, « Introduction à l’étude de la parenté » ; P. Bourdieu, « La parenté comme représentation et comme volonté. Esquisse d’une théorie de la pratique » ; M.Lamour, S.Lebovici, « Les interactions du nourrisson avec ses partenaires : évaluation et modes d’abord préventifs et thérapeutique. » ; J. Bowlby, « soins maternels et santé mentale. » D.W. Winnicott, « La préoccupation maternelle primaire. » ; P.Legendre, « Le dossier occidental de la parenté. » ; J.Lacan, « Les complexes familiaux. » ; P.C Racamier, « La mère et l’enfant dans les psychoses du post-partum. » etc.

1. RESUME

1. Le résumé :

L’ouvrage traite d’un travail d’analyse pour mieux comprendre les enjeux de la parentalité. Les travaux des cinquante dernières années ont montré l’importance des soins affectifs et éducatifs donnés par l’entourage pour le bon développement physique et psychologique de l’enfant. « L’opération pouponnière » mise en place par le Ministère sous Simone WEIL à la fin des années 70 s’est intéressée à la compréhension des souffrances et des carences des jeunes enfants sur le plan physique et psychologique. Cela a permis d’apporter des réponses pour offrir de bonnes conditions affectives à un enfant séparé de ses parents. Malgré des progrès considérables sur ce point, il restait des questions sur les liens de l’enfant séparé avec ses parents : Dans quelle mesure faut-il favoriser ou le non le maintien des liens avec les parents ?  Quelle est la signification de la filiation pour un enfant séparé de ses parents ? Qu’en est-il lorsqu’un parent est dans l’incapacité durable ou temporaire d’assumer ses fonctions parentales ?

Ce sont ces questionnements qui ont amené à former ce groupe de recherche. Il a été créé en 1993 par le Ministère des Affaires Sociales, dirigé par Didier HOUZEL et constitué de spécialistes de l’enfance (pédopsychiatre, pédiatres, psychologues, travailleurs sociaux, juge des enfants, inspecteur de l’aide sociale à l’enfance, psychosociologue). Il a travaillé à partir d’une analyse de 10 situations d’enfants placés en institutions et de leurs parents empêchés d’exercer totalement ou partiellement leurs fonctions parentales avant, pendant et après le placement.

A l’issue de cette étude, le groupe de recherche a dégagé trois axes de réflexion communs à ces situations, à savoir : l’exercice de la parentalité, l’expérience de la parentalité et la pratique de la parentalité et a abouti à des propositions pratiques pour améliorer les prises en charges des familles en souffrance.

L’étude des cas cliniques

L’étude des 10 situations illustrant chacune une problématique spécifique, contenue dans leur titre (ex : psychose parentale et maintien des liens, rupture généalogique et transgression, travail en réseau et garantie du cadre judiciaire…). Chaque étude de cas comprend une description complète de la situation familiale, des processus de résolution dans les différentes prises en charge, des difficultés et des obstacles rencontrés. Un travail d’analyse et de réflexion commun permet ensuite de dégagé un paradigme de la situation.

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