Les enfants face au divorce de leurs parents

LES ENFANTS DU DIVORCE.

nous aborderons ici la question de l'enfant au sein du divorce.

Comment ressent-il la séparation et quels sont les bouleversements qu'il risque de rencontrer lors de cette période.

Il faut souligner que de nos jours, le nombre de divorces en France est en hausse. le nombre de divorces en France est évalué a 120 000 dont 70 000 qui impliquent des enfants. En comparaison en 1914, le nombre de divorces était évalué à 20 000 Les schémas familiaux qui s'en suivent sont différents, la majorité des cas montre que les enfants sont éduqués par leur mère. On retrouve également les gardes alternées.

Nous verrons donc ici les effets négatifs du divorce sur les enfants, mais également les effets rassurants.

Les principaux troubles chez l'enfant sont d'ordre psychologique, voir psychiatriques. Nous retrouvons des troubles importants, tels la schizophrénie, ou encore la dépression qui sont désormais considérées comme des maladies graves. Les suicides, accidents de la route sont plus nombreux. Une psychothérapie peut être envisagée après un divorce.

Sur le plan socioéconomique, des chercheurs ont montré que les divorces pouvaient avoir un impact sur l'avenir de leur enfant avec pour cause l'argent. Cela se retrouve dans les schémas monoparentaux où la question de différence de revenus pourraient directement influer sur la santé de l'enfant. En effet les disputes a répétitions auraient tendance a fortement déstabiliser l'enfant.

Ainsi le divorce comporte des effets néfastes sur l'enfant, mais il faut relativiser. Les divorces sont de plus en plus encadrés et les enfants sont parfois mieux accompagnés dans cette épreuve difficile du divorce.

Certains psychologues soulignent le fait que nombre d'enfants ayant besoin d'une psychothérapie sont des enfants issus d'un couple non divorcés. En fonction du caractère des parents, un couple peut également être destructeur pour l'enfant. On peut aussi considérer comme l'apprentissage se fait dans la difficulté et que l'enfant peut en sortir plus fort.

Il faut également casser certains préjugés qui auraient tendance a souligner que la mère n'est pas capable de représenter l'autorité parentale du père, ce qui est faux. En revanche il faut tout de même que la mère change et s'adapte, elle doit donner l'image d'un père symbolique a l'enfant.

Le modèle du père peut également se substituer avec par exemple, un oncle un proche etc...

en conclusion je vais vous faire l'état des lieux concernant le divorce.

1 couple sur 3 divorcera.

1 père sur 4 ne verra plus son enfant après la séparation.

Dans 85% des cas l'enfant sera confié a la mère.

Introduction :

A la fin du XIXème siècle, la législation familiale est bouleversée notamment par la légalisation du divorce, définit comme la rupture consacrée par le droit du mariage. C’est aussi à cette période que Durkheim entame ses travaux sur la famille et que la notion de sociologie apparaît. Ces études prouvent que le divorce a de nombreuses conséquences sur la famille. Nous pourrons alors nous demander quelles ces conséquences sur les enfants notamment sur le plan juridique et psychologique.

A-l’évolution du divorce

C’est en 1792 que le divorce apparaît par la loi floréal qui autorise le divorce par consentement mutuel et qui met fin à la séparation des corps. En 1804, cette loi est modifiée et le divorce n’est admis que pour adultère, sévices ou injures graves. 12 ans plus tard, le catholicisme devient la religion d’état ; le divorce est donc abolit et la séparation des corps rétablie. Puis, ce n’est qu’en 1884 que le divorce redevient autorisé seulement pour faute. De 1941 à 1945, sous le régime de Vichy, le divorce n’est pas possible durant les 3 premières années du mariage. Enfin, en 1975, le divorce est accepté par consentement mutuel après une rupture de la vie commune de plus de 6 ans. On observera alors que par rapport à 1970, en 1975 les divorces directs ont augmentés de 7,1%, les séparations de corps de 5,9% et les conversions de séparations de corps en divorces de 12%.

B-Le divorce aujourd'hui

1- Les différents types de procédures

Le divorce est une procédure qui aboutit sur la dissolution du mariage. Cette procédure peut être faite à l’amiable ou de manière contentieuse : il existe donc deux grandes catégories de divorce. D’une part le divorce par consentement mutuel qui est un divorce amiable et d’autre part, les divorces contentieux : le divorce accepté, le divorce pour altération définitive du lien conjugal et le divorce pour faute.

Les procédures de divorce

a- Le divorce à l’amiable : le divorce par consentement mutuel

Un divorce sur deux est un divorce par consentement mutuel. Il a l’avantage d’être rapide, moins couteux et respectueux de la paix des familles. Le divorce par consentement mutuel pourra être prononcé si les époux sont d’accord à la fois sur le principe du divorce et sur ses effets. La requête sera donc unique et devra être accompagnée d’une convention de divorce qui règle les conséquences du divorce. En cas de divorce par consentement mutuel, les époux sont déjà prêts à faire un divorce à l’amiable.

b-Les divorces contentieux

La procédure de divorce contentieux est engagée par une requête déposée par l’un des époux sur le fondement de l’article 251 du Code Civil. L’accord de l’autre conjoint n’est pas nécessaire. Dans cette requête, la cause du divorce ne doit pas être donnée. L'accusé recevra une lettre d'assignation. Autrement dit, à ce stade de la procédure, l’époux n’a pas à choisir le divorce qu’il invoquera.

a.1-Le divorce accepté

• L’acceptation du principe

Le divorce accepté fait partie de la catégorie des divorces contentieux. Les époux sont d’accord sur le principe du divorce mais pas sur ses effets.

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