Les Missions Du Juge

La violence est présente dans les aspects de la vie quotidienne. Elle touche toutes les catégories de population et d’activités. Les débats sur la violence et ses manifestations sont fréquents dans notre société. Présente sur les écrans de cinéma et de télévision, la violence l’est aussi dans la sphère publique et même dans la vie. La violence peut être physique ou symboliques (insultes, humiliations, discriminations).

De nos jours la violence est de plus en plus présente chez les jeunes. La violence chez les jeunes est un phénomène de société grandissant. Les jeunes y sont baignés dés la plus tendre enfance (La télévision, les quartiers, les origines, la socialisation, sont des facteurs souvent dégagés pour étudier d'où provient ce phénomène )Les phénomènes d'incivilité et de délinquance concentrent souvent l'attention sur les comportements violents de jeunes adolescents Mais cependant les jeunes sont souvent les premières victimes des violences, notamment par des formes diverses de racket qui touchent le milieu scolaire ou encore les quartiers et les banlieues.

Comment la violence est-elle présente chez les jeunes? Comment lutter face à cette société de violence ?

I] La violence dans les écoles

En France, un élève sur dix serait victime de violences physiques et verbales.

Depuis deux décennies, la violence des jeunes dans les établissements scolaires est devenue une question de société. 14% des élèves ne se sentent pas en sécurité au collège.

La violence à l’école peut prendre plusieurs formes telles que : intimidation, cyber intimidation, discrimination, homophobie, violence physique, violence sexuelle, agression indirecte, taxage ou criminalité au sein des gangs de rue. 98 % des violences verbales contre les personnels et contre les élèves se passent dans l’établissement avec des gens qui se connaissent. Il est vrai que certains élèves ressentent les effets de notre société individualiste et compétitive comme une agression. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si on observe une concentration des violences dans les établissements les plus relégués, là où inégalités sociales et scolaires se conjuguent. Pour autant, ce n’est pas une fatalité : deux collèges implantés dans le même environnement et accueillant les mêmes publics peuvent obtenir des taux de violence très différents, selon les choix éducatifs et pédagogiques.

La délinquance se concentre sur 5 à 10 % des établissements scolaires. Mais le harcèlement touche 10 % des élèves : environ 12 % dans les établissements dits sensibles ; 8 % dans les autres.

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