Le théâtre tragique

DISSERTATION SUJET 3

Le théâtre tragique représente beaucoup de figures tout en essayant de nous faire des sortes de « leçon » par le sort dont lequel ils sont touchés, comme la fatalité.

Comme peut l'affirmer Jean Vilar, qui est un homme du théâtre au XXème siècle, avec sa citation suivante :

« Ce qui est nécessaire au théâtre, c'est l'homme qui placé dans la situation la plus basse, la plus honteuse et criminelle, sache s'élever au dessus de cette condition qui lui est faite, et sinon s'en rendre maître, du moins la juger et la dominer. Le héros mourra à la fin, nous le savons bien. Il n'importe. Il aura vaincu inlassablement le sort qui lui a était fait. Tout couvert du sang des autres qu'il soit, Macbeth est encore le héros avec lequel on ne craint pas de sortir du théâtre. Il continue de chanter à nos côtés quelque victoire, quelque dépassement de soi, quelque orgueil d'être homme. »

Les  héros  mènent  la  résistance,  la lutte  à  leurs  destin,  et  c'est  ce  que  Jean Vilar  veut  nous  faire  comprendre  par  cette  citation.

Il  essaye  aussi  de  nous  faire  comprendre  que  au  théâtre  il  faut  faire  comme  si on  représenter  l'homme, comme  si  on  se  mettez  dans  la  peau  d'un  homme.

Il  faudrait  tout-de-même  rappeler  la  nécessité  de  résistance  face  à  l'injustice.

La tragédie au théâtre est souvent marquée par la fatalité, c'est à dire que les personnages doivent se confrontés à être seul face au monde.

Ils ne semblent pas très puissants tandis-qu'ils doivent lutter contre leur destin avec leur volonté.

Comme Antigone et Créon dans le texte d'Anouilh :

LE CHOEUR : « Et tu es tout seul maintenant, Créon »

Antigone : « Je suis toute seule... »

CREON : « Tout seul, oui »

Les  héros  tragiques  doivent  aussi  faire  face  à  des  dilemmes  qui  sont représentés  par  des  types  de  ponctuation  (expressives).

Antigone  doit  donc  faire  un  choix, si  elle  enterre  son  frère, elle renonce  à  son  mariage  et  à  la  vie :

Créon : « Oublie-la, Hémon ; oublie la, mon petit. »

Hémon : «  Tu es fou, père. Lâche-moi. »

Par exemple, comme dans pluie de cendres, Korée n'arrive pas à convaincre Ajac de venir combattre :

Korée : « Réfléchis bien ... »

Ajac : « Non, ils nous tueraient tous. »

Les pièces se terminent souvent par une mort ou du malheur.

Dans cette pièce de Laurent Gaudé : Pluie de cendres les deux dernières scènes sont celles qui marquent vraiment le parcours tragique.

Mais cette mort ou ce malheur est souvent annoncé dès le début de la pièce  comme le dit le choeur ou le prologue dans Antigone.

...