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Le Sport Très Beau

Mémoire : Le Sport Très Beau. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2013  •  10 063 Mots (41 Pages)  •  1 067 Vues

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SCIENCES PO

I) Préambule

Le mot « politique » a plusieurs sens c’est un mot polysémique, « Dans chaque mot sommeille un monstre » (critique et sémiologue Roland Barthes), Ex : lorsque l’on dit « Les politiques » cela peut désigner les Hommes politiques ou les actions publics. La politique est un domaine vital pour les habitants d’une société. Malgré cette importance que joue cette dernière au sein de notre société, il existe plus fréquemment chez les plus jeunes (en étude secondaire) des critiques négatives.

« La politique c’est trop compliquée » : La politique c’est un domaine compliqué, par ses termes, les différentes théories, son abstraction et parce qu’elle est faiblement inscrite dans notre quotidien. Mais cet argument ne tient plus lorsqu’il s’agit d’un auditoire autre que les jeunes de l’enseignement secondaire, en enseignement supérieur l’habilité face à l’abstraction est accrue et la théorie nous permet une variation du quotidien.

« La politique répétitive » : cette impression de redondance, est due à un manque d’écoute dans ce domaine. La politique est omniprésente dans la vie quotidienne, c’est la maîtresse et la composante de l’Histoire. La relation politique-Histoire a mené à l’hypothèse que 1789 n’est pas fini, que par la politique l’histoire continue à s’écrire pour nous et pour les générations futurs Ex : les politiques de développement durable.

« La politique c’est pour les vieux » : La politique est un « sport de vieux », en matière politique, être jeune c’est se laisser prendre dans un piège. Au sein des partis politiques il existe tout de même des sexions jeunes, la jeunesse n’est pas inexistante dans la politique mais pas très bien représentée.

« La politique c’est pour défendre ses intérêts propres » :Pour beaucoup de responsable politique, la politique est une passion en plus d’être leur « gagne-pain ». Certains cherchent aussi à garder leur boulot en plus d’être attirés par les indemnités qu’ils vont toucher pour se donner un train de vie. Mais ce qu’ils ont tous en commun c’est leurs croyances et leurs volontés à faire prévaloir leurs idéologies. On ne peut donc pas dissocier intérêt, croyance et calcule. Le calcule n’est pas forcément négatif Ex : en amour, afin de bien mener son aventure, il faut tout d’abord réfléchir, cela permet de s’assurer que tout se déroulera comme prévu. La communication est aussi importante Ex : François HOLLANDE le président actuel prépare ses interviews et revoit sa gestuelle lorsqu’il s’adresse aux médias.

« Les politiques seraient des beaux parleurs » :l’activité essentielle des politiques est de parler, c’est un métier de parole.

« La politiques c’est que des conflits qui ne servent à rien » : La politique est un lieu de conflit qui nous permet d’avancer, si on prend le cas de la France, sans conflit il n’y aurait pas de démocratie nous serions dans un régime totalitaire. La politique nous laisse le choix, si nous n’étions pas dans un régime politique, nous serions dans une société qui connaitrait la semaine des « sept dimanches ».

L’éloignement avec le domaine politique mène à ce genre de remarques négatives, afin de les éviter il faut être scrutateur.

II) Cours

Chapitre1 : Analyser scientifiquement la politique

§-1 La politique est une science sociale

A) Qu’est-ce que les sciences sociales

Les sciences sociales sont les sciences mises aux services des Etudes de la compréhension des individus en société au sein d’un environnement. Il existe diverse disciplines dans les sciences sociales Ex : L’anthropologie (la science qui étudie les sociétés passées et lointaines, des sociétés holistes), l’ethnologie et aussi la sociologie (l’étude des sociétés contemporaines individualistes, capitalistes etc.) , l’histoire ( il s’agit de faire revivre ce qui a disparu à l’aide des archives, des mythes, des objets) et la science politique (elle comprend de l’anthropologie qui se cantonne à l’étude des dimensions politique de nos sociétés). Une société ne meurt pas grâce à son organisation (normes règles rythes) qui lui permettent de lutter contre ce que l’on appelle l’anthropie. Si une société ne s’organise pas politiquement, elle meurt, la science politique travaille donc sur les objets vitaux qui permettent de maintenir une société, la science politique étudie ce qu’il y a de vital dans une société.

B) La scientificité des sciences sociales

Ces sciences sont des démarches, des recherches de connaissance qui s’applique des règles strictes et qui respectent des méthodes Ex : On ne regarde jamais les choses bêtement en anthropologie, pour découvrir un phénomène il ne faut pas seulement le regarder, il faut le regarder avec méthode et être conscient de la portée de ce regard. On ne voit jamais la réalité de manière géométral, on la voit que d’une certaine façon. Il ne faut pas croire que l’on peut avoir parce qu’on est dans un lieu une vraie réalité, il faut aussi savoir articuler et donner lorsqu’on fait de la science, on fait toujours de la théorie c’est le contraire des mathématiques. Il y a une scientificité certaine car la vérité ne s’énonce pas n’importe comment, on ne peut avancer sans preuve des connaissances. Il faut permettre à ses collègues de lire ces données. Pour être dans la scientificité il faut se soumettre à la règle de la falsifiabilité.

C) La chasse aux mythes et aux prénotions

La science sert à dévoiler, mettre au jour ce que l’on ne voit pas à l’œil nu, celle-ci dérange toujours un peu, car il y a des intérêts à ne pas regarder la réalité. La science recherche des causes, des cas à étudier. Dans nos sociétés, nous aimons dire, défendre une idée dont nous sommes méritants. Il s’agit de chasser les prénotions. Dans une démarches scientifique ce qui est bien est de commencer en se disant que l’on ne connait rien, il faut se méfier de sois même pour cela il faut se détacher de ses connaissances de la réalité. Le « feeling » est l’ennemi d’une démarche scientifique.

Au début du XXème siècle, Emile Durkheim va s’intéresser au suicide, quand il s’engage dans cette étude, il se rend compte qu’il y a énormément de points d’ombre, car ce dernier ne s‘explique pas car les acteurs de cette acte,

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