Le sport cas

DUGAST Célia                                                                                             BTS CI1

SYNTHESE DE DOCUMENT :

DM N°2

[pic 1]

        Le sport est souvent porteur d’un idéal basé sur de fortes valeurs diffusées par les sportifs le pratiquant. Ces derniers sont d’ailleurs la représentation du sport en lui-même dans notre société et considérés comme des héros dans leur domaine grâce à leurs prouesses sportives et la médiatisation que cela engendre. Cependant, on remarque que de nos jours, le sportif n’as plus vraiment de lien avec cette image de héros à laquelle il est très souvent associé.

Dans ce corpus nous sommes donc en présence d’un dossier de presse « Le Battant » tiré de « Héros, d’Achille à Zidane » publié en 2007 lors de l’exposition de la Bibliothèque nationale de France, d’un second article intitulé « Je suis un coureur » écrit par Eric Forririno et publié dans « Le Monde » le 29 mai 2011, et enfin un extrait de « Les carnets de l’influence » écrit par Thierry Grillet et paru en novembre 2007. Cet ensemble documentaire porte donc sur le sport et nous nous demanderons grâce à cela si, de nos jours, le sportif peut-il encore être considéré comme un héros. Pour répondre à cela, nous verrons donc dans un premier temps la vision faussé du sportif en tant que héro et dans un second comment le sportif est modelé à l’image de notre société actuelle.

En effet, on constate une vision faussé du sportif dans notre société actuelle. Elle s’explique d’abord par le fait qu’il existe une représentation stéréotypé du sportif. Ces derniers apparaissent premièrement d’après l’auteur du « Battant » et Thierry Grillet, comme des «surhommes » parce qu’ils repoussent leurs limites d’Homme pour réaliser des prouesses sportives. C’est d’ailleurs pour cette raison aussi que dans le premier texte, on les considère comme des « aventuriers » et des «guerriers» car ils se battent avec leur propre condition humaine afin d’être le plus performant possible. Le sportif devient alors un stéréotype en lui-même puisque tout ce qu’il effectue est extrapolé afin que ses actions puissent être en adéquation avec le titre de « héro sportif » qu’on lui octroi.

Sportif, qui d’ailleurs pour apparaitre le plus performant possible aux yeux du monde n’hésite pas à mettre sa propre santé en péril en utilisant des produits dopant et autres substances illicites comme le constate les auteurs du document 1 et 3. Il parait donc plus simple d’apparaitre comme un surhomme, et par conséquent comme un héros sportif, aux yeux du monde, quand les efforts physiques et sportifs deviennent spectaculaires uniquement grâce à de la dope et non grâce à des prouesses naturelles. Ce qui fut d’ailleurs le cas pour Lance Armstrong, plusieurs fois champion du tour de France et en rémission d’un cancer, adulé et admiré pour sa force morale et physique, avant que celui-ci admette avoir gagné plusieurs de ses Tours grâce à des produits dopants. La grandeur héroïque des performances du sportif parait donc illusoire quand celui-ci se sent obligé de consommer des substances illicites pour les réaliser.

Enfin, comme le distingue toujours les auteurs des documents 1 et 3, le sportif apparait comme un héros grâce aux médias. Et cela notamment grâce à la diffusion des jeux olympiques à la télévision qui à commencer au XXème siècle et qui permettra justement aux sportifs anciennement connus nationalement d’être connus mondialement pendant la plus ou moins courte période où il détiendront un score inédit. Ce qui est toujours le cas aujourd’hui, puisque toutes les prouesses du sportif sont reprises par les médias et mises en scène à l’écran de telle sorte à rendre l’exploit et le sportif plus spectaculaires qu’ils ne le sont aux yeux du public du monde entier. Le sportif ne devient célèbre plus uniquement grâce à ses performances sportives mais aussi par l’image de lui-même qui est véhiculé par les médias. Les médias ont donc une grande part de responsabilité dans l’aspect héroïque que détient le sportif.

...