Le monde du travail avantage toujours les hommes

Le monde du travail avantage toujours les hommes

Moins bien rémunérées, plus souvent a temps partiel et majoritairement dans les métiers les moins valorisés, les femmes restent défavorisées au trvail.

L'inégalité au travail progresse trop lentement. Depuis 30 ans, des progrès indéniables ont été réalisés pour réduire les inégalités professionnelles entre homme et femme, (En 2013, les femmes représentent 48 % de la population active contre seulement 34 % en 1962. )

Mais le mouvement semble être arrêté. Les femmes se heurtent toujours au plafond de verre, qui empêche l'accès aux postes à responsabilité. Elles gagnent toujours moins que leurs collègues masculins et subissent des discrimination en raison de la maternité ou du soupçon de maternité.

==> Le monde professionnelle reste organisé d'une manière qui avantage les hommes.

Le temps partiel se décline très largement au féminin et surtout au féminin précaire : 12% des femmes cadres sont a temps partiel, contre 37% des employées du commerce et plus de 50% des femmes œuvrant dans les services a domicile. Bien souvent, le temps partiel est subi, c'est-à-dire accepté alors même qu'on souhaite travailler davantage.

Peut-on pour autant parler de temps partiel choisi dans les autres cas ? Certaine femmes ont par exemple recours au temps partiel pour pouvoir s'occuper de leurs enfants en bas âge faute de structure d’accueil. Un choix... plutôt contraint.

Quelques chiffres suffisent à saisir l'étendue des disparités entre hommes et femmes dans la vie professionnelle. D'abord, c'est le niveau de salaire qui fait défaut : en France, à travail égal, une femme est payée en moyenne 25 % de moins qu'un homme. 3 femmes sur 4 gagnent moins bien leur vie que leur conjoint. Plus de 80 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes. Parmi les chercheurs, moins d'un tiers sont des chercheuses. Les créateurs d'entreprise sont en grande majorité des hommes.

En 2013, les femmes représentent 48 % de la population active contre seulement 34 % en 1962.

La cause du droit des femmes est relativement récente : ce n’est qu’en 1945 que les Nations unies ont adopté une charte établissant des principes généraux d’égalité entre les sexes. Depuis, plusieurs conférences internationales ont permis de préciser les objectifs. Le 18 décembre 1979, l’Assemblée générale de l’ONU a notamment adopté la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Et la quatrième conférence mondiale de Pékin, en 1995 − dont les Nations unies préparent le vingtième anniversaire −, s’est conclue sur une déclaration et un programme d'action pour l'autonomisation sociale, économique et politique des femmes.

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