Le groupe Carrefour

- La capacité de Carrefour à répondre aux attentes transculturelles des consommateurs est l’une des clés pouvant expliquer le succès du groupe à l’internationale. C'est dire que le groupe a réussi à identifier les attentes transculturelles des consommateurs comme celle d’avoir des produits de bonne qualité pour des prix raisonnables. Mais c’est aussi adopter des pratiques culturelles propres à un pays, adapter son offre au niveau de vie local, garantir une qualité de service uniforme.

L’ex-PDG de Carrefour, Daniel Bernard, disait à ce titre lors d'une rencontre organisée par l'institut suisse Dutveiler Les Echos:

« Nous devons avoir un management capable de gérer des cultures très différentes les unes des autres, dans des environnements économiques également très différents allant en gros d'un PNB de 2.000 à un PNB de 20.000 dollars. »

- L’autre point fort de Carrefour c’est de créer des concepts forts de produits magasins facilement exportables d’un pays à un autre. Ce qui pourrait donc expliquer le succès et l’échec de Carrefour à l’internationale c’est le produit magasin d’hypermarché à la française qui est une réussite au Brésil et en Argentine mais a été un échec aux Etats-Unis au cours des années 80.

- Savoir organiser ses réseaux à l'internationale. La gestion des entrepôts CCC a été externalisée, ce qui a permis un retour des spécialistes: des prestataires logistiques pour gérer les entrepôts dédiés à Carrefour. On observe alors la réduction des coûts de manutention (20%) et de transport, la diminution de 25% des km parcourus et de l’émission de CO2, ainsi que la chute de 40% du délai de livraison. Les entrepôts ont aussi vocation à offrir une logistique optimisée de flux tendus aux petites entreprises, qui constituent l'essentiel du tissu de fournisseurs de MDD. Un autre point fort de l’entrepôt réside dans le contrôle rigoureux de la qualité des produits.

- L’un des éléments déterminant qui a permis au groupe de se développer fut la construction progressive d’une puissance d’achat nationale puis internationale ce qui lui a permis de rationaliser ses coûts et de générer des marges opérationnelles confortables Exporter des enseignes ne suffit pas, encore faut-il les approvisionner dans des conditions compétitives.

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