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Le grand changement des années 50 en République Démocratique du Congo,

TD : Le grand changement des années 50 en République Démocratique du Congo,. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2021  •  TD  •  2 082 Mots (9 Pages)  •  232 Vues

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  Introduction

Le Problème étudié tout au long du présent travail sera celui du grand changement des années 50 en République Démocratique du Congo, plus de 90% de la population se retrouve dans des situations inhumaines. Plusieurs citoyens congolais sont victimes des tueries, des vols, des massacres à cause de leur propre matière première. Tout le monde veuille exploiter la Richesse de la Rdc de façon frauduleuse sans que cette dernière puise en bénéficier.  Ce problème de la RDC sera analysé sous forme de trois disciplines dans lesquelles nous citons : l’économie, la politique et le social. D’un côté économique, les difficultés étudiées se manifesteront sur le blocage que subit la RDC, ainsi sur l’affaiblissement de l’économie et de l’environnement macroéconomique. D’un côté politique, les difficultés étudiées en République Démocratique du Congo se manifesteront par des assassinats, des tortures des individus, des viols des femmes, des enfants, des vielles à l’est du pays et par la chute du président Mobutu en 1997.  D’un côté social, les conditions de vies des congolais se détériorent de plus en plus et il y a   un mauvais système éducatif, il y a une baisse des taux de scolarisation.

Développement

A – Des difficultés économiques

La souveraineté des États attribue à chaque État le droit d’exercer seul le pouvoir sur son territoire y compris sur ses richesses et sur les ressources naturelles. Ainsi il convient d’admettre que la RDC a seule le droit et le pouvoir d’établir les conditions d’extraire et de commercialiser ses ressources naturelles par des personnes physique ou morale des autres pays mais aussi de la nationalité congolaise et cela empêche le développement économique du pays.  C’est en RDC qui revient le pouvoir de décider les minerais qui doit être vendus, dans quelle partie de son territoire. Cependant la Rdc n’a pas le pouvoir absolu de décider sur la gérance de ses ressources naturelles. Ce sont des pays étrangers qui ont le contrôle sur l’extraction et la commercialisation de ressources naturelles en république démocratique du Congo, ils les exploitent de manière illégale. Les conditions de vente de certains minerais en RDC sont fixées par les étrangers.  Ceci crée un blocage au niveau de l’économie du pays, cela empêche une bonne évolution de l’économie en RDC et crée de violence de droit de la personne. « L’exploitation de ces ressources accroît le risque de guerre de quatre manières : financement des rebelles et des armes, aggravation de la corruption de l’administration, hausse des incitations à la sécession et augmentation de la vulnérabilité de la population aux chocs exogène »[1]. La richesse de la Rdc est à la base de la souffrance de la population congolaise, les citoyens souffrent tout simplement parce que leur pays détient plusieurs richesses et beaucoup des pays étrangers veuillent en prendre profil sans laisser bénéficier les propriétaires cette richesse mais aussi les dirigeants du pays ne travaillent pas pour la population mais pour leur propre ventre.

Le conflit de 1960-1970 en République démocratique du Congo est à la base de l’affaiblissement de l’économie et de l’environnement macroéconomique. « L’économie du pays s’est effondrée à partir du milieu des années 1970, à la suite du processus de zaïrianisation »[2]. Le président Mobutu a ordonné, que les entreprises étrangères soient saisies et redistribuent aux citoyens nationaux enfin de permettre une consolidation de l’économie nationale et l’indépendance économique. Le président Mobutu a choisi de nationalisé le pouvoir, de distribuer la richesse à l’élite politique et économique du pays. Malheureusement le processus de zaïrianisation et de nationalisation fut un échec, cela a eu des effets négatifs sur le secteur privé, en plus de détruire l’infrastructure industrielle et commerciale. Mais aussi le conflit de 1960-1970 en République démocratique du Congo a engendré la dégradation du gouvernement et des institutions nationales, ceci empêche le pays de tirer parti de l’importance potentiel de croissance lié aux ressources naturelles du pays et à son emplacement stratégique au sein de la région. La République Démocratique du Congo par ces caractéristiques, elle fait partie d’un pays fragile : il y a de l’instabilité au niveau politique, il y a une mauvaise gouvernance et une faible capacité institutionnelle. « La plupart des neuf pays limitrophes ont connu un conflit violent qui a eu des répercussions sur la RDC. Le pays a connu des épisodes de conflit violent depuis son indépendance, en 1960, ainsi qu’une guerre civile généralisée de 1997 à 2001 »[3]. Après la guerre civile, plusieurs efforts ont été faits pour rebâtir de nouveau l’état congolais et assurer une transition vers la démocratie, malheureusement les institutions publiques et l’administration restent vulnérables.  Des nouveaux conflits dû à la poursuite des richesses ont engendre une crise humanitaire, avec plus des 5 millions des   victimes. 

B – Des difficultés politiques

Après l’assassinat du patrice Emery Lumumba, le plan des occidentaux cherchait à exploiter les matières premières en allant du Katanga jusqu’en Afrique du sud enfin de bien contrôler la richesse de la RDC. Ce plan date des années 60 organisé par le Cabinet Eisenhower par le président des États-Unis, du Luxembourg, de Benelux et de la Belgique. La RDC n’a pas connu l’évolution après la mort de Patrice Emery Lumumba à cause de la mauvaise volonté des pays étrangers, et leurs désirs d’accaparer la richesse de la RDC. Enfin de réaliser leur plan, ils ont formé le président Mobutu pour pouvoir bien l’exploiter pour leur profil. Le président Mobutu n’a jamais travailler pour la population congolaise mais plutôt pour les personnes qui l’ont mis qui ne sont rien d’autres que les étrangers. Vers les années 1990, le système de Mobutu, qui est la zaïrianisation a commencé à s’affaiblir. Alors que les Gécamines subissaient une nette contestation, ils vont diminuer d’avantage la capacité de répartition de l’État. Le développement des réseaux, de plus en plus rend faible le régime de Mobutu et menace l’intégrité de l’État. Malgré cela, Mobutu réussi quand-même à rester au pouvoir jusqu’à 1997.  C’est alors en mai 1997, la rébellion de Laurent désiré Kabila, soutenue par des pays étrangers, qui a mis fin au régime de Mobutu.  Cette rébellion a commencé lorsque le gouverneur de Sud Kivu de Mobutu ordonna de chasser des Tutsis hors de la province. Cette population qui, déjà était victime des pressions des hutus de l’ancien régime rwandais et de l’Interahamwe, se révolta par une rébellion. Ce peuple va constituer une force de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratique pour la Libération du Congo-Zaïre) dont le fondateur est Laurent désiré Kabila, accompagné du soutient de Rwanda et de l’Ouganda. « Ne disposant plus de l’appui militaire des pays occidentaux (à l’exception de la France) et abandonné par son armée, laquelle avait commencé à se désintégrer depuis le début des années quatre-vingt-dix (De Villers 2005 : 54), Mobutu fut finalement chassé du pouvoir en 1997. » [4]

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