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Le carpe diem

Dissertation : Le carpe diem. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2021  •  Dissertation  •  999 Mots (4 Pages)  •  953 Vues

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Dissertation Français

Le Carpe diem, qui signifie littéralement « cueille le jour présent sans te soucier du lendemain », est un principe qui a été largement repris par les poètes de la Pléiade. La Pléiade est un groupe de sept poètes français du XVIème siècle, incluant notamment Pierre de Ronsard ou encore Joachim du Bellay, qui se caractérise par le choix de formes poétiques nouvelles ou renouvelés mais aussi par l’enrichissement de la langue française. En outre, le fait de vivre l’instant et d’être heureux de se contenter de ce que l’on a est aussi un des thèmes principaux de la Pléiade. De quelle manière les poètes de la Pléiade incitent-ils le lecteur à jouir du présent, sans penser au lendemain ? Nous allons voir que l’invitation à profiter de la vie passe dans un premier temps par l’évocation de la mort puis dans un deuxième temps par une invitation à l’amour

Premièrement nous allons parler de l’évocation de la mort faite par les différents poètes à travers l’idée de vieillesse. Par exemple dans le poème « Quand vous serez bien vieille » datant de 1578, Pierre de Ronsard évoque la mort avec l’idée de vieillesse dès le titre de l’œuvre puis le répète à de nombreuses reprises : « une vielle accroupie ». Le thème de la vieillesse est aussi évoqué mais dans le poème « Douce et belle bouchelettes » de Remy Belleau datant de 1565, où la vieillesse est personnifiée par l’auteur comme une personne nous menaçant de la mort. Grâce a ces deux exemples on voit que la vieillesse est souvent évoquée au même moment que la mort dans les poèmes.

Pour finir la mort est énoncée de manières certaines par les différents poètes. Dans leur poème les poètes évoquent la fatalité lorsqu’ils parlent de la mort, afin d’amplifier la crainte. On peut par exemple citer le poème « Quand vous serez bien vieille » de Ronsard mais aussi le poème « Mortel, pense quel est dessous la couverture » de Jean Baptiste Chassignet. La mort est évoquée de manière certaine c’est-à-dire que dès le titre on sait que l’auteur ou le personnage principal du poème va mourir à la fin du poème. L’idée de mort plus ou moins proche est évoquée dès le titre du poème. Dans son poème, Chassignet passe son temps à décrire un cadavre. Il va même rappeler à l’homme qu’il va mourir : cela s’appelle un Memento Morris et il est souvent utilisé par les poètes pour parler d’une mort certaine voire inévitable.

Ainsi nous avons pu voir que les poètes de la Pléiade évoquaient la mort dans la plupart de leurs poèmes, en la présentant comme une fatalité ou en utilisant l’idée de vieillesse. Nous allons voir maintenant comment les poètes invite les lecteurs à l’amour.

Pour les poètes l’amour est source de vie. Les poètes représentent l’amour comme s’il était indispensable pour vivre. Par exemple, dans le poème « Tant que mes yeux pourront larmes épandre », Louise Labé insiste sur le fait que tant qu’il y a de l’amour elle ne peut pas mourir. On retrouve la même idée dans le poème « Douce et belle Bouchelettes » de Rémy Belleau, où, au vers 3, il insiste sur le mot « vivons » : il nous invite à profiter pleinement de notre amour car il est source de

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