Le bébé, ses parents, leurs soignant, Myriam David

Synthèse : Myriam David, Le bébé, ses parents, leurs soignants, Erès, 2008

• Soigner l’enfant d’autrui : les dix commandements !

Le syndicat des bébés

• Premières réponses de soignants exaspérés

Le syndicat des soignants

« Une mère idéale, un soignant idéal ! Cela n’existe pas ! Tenez-le pour vous dit ! »

• La parole est aux soignantes

Myriam David

Les soignantes découvrent que les petits détails d’organisation, les soins peuvent véhiculer un meilleur bien-être et constituer un précieux outil de prévention ou à l’inverse être nocifs.

Elles prennent conscience de l’importance de leurs propres attitudes face aux émotions vives soulevées par les bébés et leurs parents. Mais elles se sentent seules pour résoudre ces problèmes, hésitent à en faire état, connaissant le risque qu’ils soient imputés à leur incompétence.

Le soin ce n’est pas rien : Un bébé ne peut pas se soigner seul, il est dépendant, impuissant et soumis à notre désir plus au moins ambivalent de bien le soigner, à notre bienveillance affectueuse comme à notre impatience, à notre douceur comme à notre rudesse…Notre pouvoir est absolu.

Le soin a été dévalorisé au bénéfice de la relation et c’est là une erreur regrettable. Soins et relation forment un binôme indissociable…

Soins maternels et soins professionnels : Un soin donné par un soignant n’est pas un soin maternel ni un soin substitutif ; il  n’est ni meilleur ni moins bon, mais il est « autre ».

Soins maternels et relation maternelle : Une relation maternelle est une relation « continue » qui se poursuit toute la vie, depuis la conception jusqu’à la mort et au-delà.

Dans la très grande majorité des cas, des soins « suffisamment » bons (Winnicott), c’est à dire imparfaits, mais qui se prêtent à ce riche langage corporel interactif à l’intérieur duquel chacun s’impose à l’autre et au cours duquel se construit le sentiment « d’appartenance mutuelle ».

A partir des soins, le bébé apprends vite à connaitre et à différencier les personnes qui prennent soin de lui et à interagir avec eux, provoquant chez eux de vives émotions qui interfèrent avec celles de la mère.

Relation  maternelle et relations familiales proches sont les « ressources naturelles » qui alimentent et façonnent le réseau d’interactions, réseau qui a une fonction de contenant, d’impulseur et qui oriente le développement global du  bébé.

Soins de « soignants et accueillants » : Le bébé a toujours besoin d’être confié, cela peut être bénéfique pour le processus de séparation/individuation. Mais sous certaines conditions sinon l’enfant peut souffrir profondément, même si l’accueil est de courte durée.

Un bébé réagit vivement au changement.

Pour supporter la séparation de son bébé et la délégation de soins, la mère a besoin d’être assurée du maintien de l’intégrité de sa relation à son bébé, de le retrouver en bon état et avec la certitude qu’il n’a pas souffert.

Le bébé a besoin d’un soin éclairé et attentif pour se sentir en sécurité, satisfait  heureux, et cela demande d’infinies précautions :

• Une attention continue à  ses réactions, l’importance de l’observation directe du bébé.
• Des soins corporels sécurisants, agréables, l’aident à  se sentir bien dans son corps, qu’il puisse y avoir le rôle d’un partenaire actif.
• Le déroulement de la situation doit se faire dans un ordre régulier et selon un rituel qui lui permette d’anticiper ce qui lui arrive.
• Le temps de la séparation doit être un  temps plein d’intérêt à l’occasion duquel il puisse explorer, s’activer librement de toutes sortes de façon et en toute sécurité.
• Lui donner le temps de faire connaissance,  en présence de sa mère, de la personne qui va le soigner, de les différencier l’une de l’autre.

• Le bébé, ses parents et leur pédiatre

Judit Falk

Témoignage de cette « pédiatre de famille », qui a fait un suivi prénatal et postnatal pendant plusieurs années, sur certains de ses patients à qui elle demandait la plus grande franchise et fidélité ainsi qu’une confiance mutuelle. Avant de s’engager avec eux dans ce suivi, il y avait comme un pacte, les conseils donnés devaient être appliqué et les doutes ou difficulté évoqués. Elle a assuré un suivi très rapproché afin de soutenir les familles et de voir l’évolution de ces bébés.

• Le bébé, ses parents et le psychologue : action préventive en PMI

Anne  Vasseur-Paumelle

Cette psychologue relate d’un travail qu’elle a mis en place dès la salle d’attente de la PMI, à travers des séances de jeu et de rencontre parents-enfants, pour observer et accompagner les familles et établir une relation de confiance.

• Bébé confié, mère soulagée : halte à la garderie !

Patricia Leyter

EJE qui relate comment elle a fait évoluer cette halte-garderie dont les pratiques n’étaient pas de qualité vers un travail d’équipe contenant, ainsi les séparations en ont été améliorées  grâce entre autre à la mise en place d’une période d’adaptation, à la référence, à des réunions d’équipe…

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