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Le bijoux/la parure

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Par   •  13 Décembre 2021  •  Dissertation  •  3 078 Mots (13 Pages)  •  274 Vues

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LE BIJOUX / LA PARURE

        L’usage d’ornements corporels remonte à des temps très anciens. Véritable manifestation de la révolution symbolique, on estime que leur première présence remonte au temps des premiers graphismes. Les bijoux les plus anciens identifiés sont des coquillages percés, découverts en Afrique du sud, qui dateraient d’environ 75 000 ans avant Jésus Christ. Ces coquillages présentaient des perforations et facettes d’usure, ce qui laisse imaginer qu’ils ont été portés. A cette époque, les parures étaient le plus souvent conçues à partir d’os, de coquillages, de dents d’animaux, de bois (de cervidés notamment) d’ivoire et plus tard de perles. Au fur et à mesure de l’histoire, le bijou à évoluer de bien des manières, et aujourd’hui, il n’a plus les mêmes enjeux qu’a l’époque. En effet, l’histoire du bijou se mêle à l’histoire de l’Homme et des civilisations. Sans qu’il n’y paraisse, le bijou et la parure on bien eu un impact sur nous et nos agissement. Nous allons donc retracé son histoire et voir de quels manière cet objet s’est développer durant les différentes phases d’accommodation et d’adaptation et de quel manière cet objet est, de nos jour entrain de devenir un objet d’ajustement.

        Les différentes période de l’histoire on prouvés que depuis toujours les Hommes sont conditionnés à adopter des modes particulier de conduite en suivant une tendance sociale. C’est ainsi qu’au départ, d’abord passif, nous nous accommodions à notre environnement et nous laissions aller à la résignation, à la soumission et même au fatalisme. Mais l’homme et l’environnement ne cesse de changer, et nos attitudes peuvent alors devenir plus active. Dans ce cas là, nous réagissons contre des conditions et nous nous efforçons de les modifier pour qu’elles répondent à nos besoins et à nos exigences, ce processus de fonctionnement entre donc dans l’adaptation. C’est pourquoi un objet ayant une fonction précise, dans notre cas, le bijou, peut se retrouver à avoir d’autres fonctions et d’autre rôles de ce pourquoi celui-ci à été conçu au départ, parce nos besoins en tant qu’humain ne cesse d’évoluer.

        Du paléolithique à nos jours, nous allons explorer le bijoux sous toutes ses coutures, d’abord objet lié à la croyance et à la religion, nous remarquerons que celui-ci soulève des enjeux politiques et sociaux, pour finir nous imaginerons ce que pourrait être les bijoux du futurs.

I- Le bijou / la parure dans l’accommodation :

1- Le bijou lié à la croyance : premières civilisations

        Dans la période de l’accommodation, l’homme est soumis à la nature et son environnement, il craint le monde qui l’entoure et encore plus les forces supérieur qui le domine, son esprit n’est pas libre, c’est l’ère du fatalisme. Son existence et régie par la religion. C’est pourquoi les premières traces de parures trouvées on un lien directe avec la croyance.

Au niveau européen, les travaux de Yvette Taborin sont une référence. Grâce à l’analyse menée sur différentes parures, il semble que l’on puisse distinguer deux types :

Les parures issues de la collecte (l’intervention de l’homme se limite à l’apport de systèmes de suspension) et les parures inventées (l’intervention de l’homme modifie drastiquement le matériau d’origine).

À la préhistoire, on note plusieurs sorte de bijoux, d’abord les colliers de petits éléments, réaliser à base de dents, coquillages, fossiles qu’on assemblent ensemble, les pendeloques, réaliser en os ou en pierre et perforé d’un trou à l’extrémité, les rondelles, des objets arrondis et plat , on trouve au centre un orifice pour le passage du fil et elles sont souvent gravé d’une représentation animal, et pour finir les statuettes, qui représente la sexualité et la féminité.

Tout ses artéfacts on une fonction, selon les historiens ils ont pu servir aux hommes afin de différencier les différents clan, le bijou est alors synonyme d’identité. Mais il a surtout une fonction magique et mystique. On pense par exemple que les statuettes servent de protection pour les femmes enceinte durant l’accouchement, ou encore qu’elles ont une fonction funéraire, on décore les morts.

La parure avait valeur de talisman. Constitués de bois, plantes, fleurs, dents, os d'animaux sauvages, plumes d'oiseau ou de matériaux naturels rares, ces instruments sacrés et signes de reconnaissance protégeaient celui ou celle qui les portait.

        C’est un phénomène que l’on retrouve dans pratiquement toutes les civilisations comme  par exemple chez les Grecs.

Les bijoux grecs de la période hellénistique (IVe-Ve siècles avant J.-C.) sont des bijoux principalement en or, bronze, grenats, émeraudes et émail. Ce sont des bijoux à forte surcharge décorative, ils reprennent les figures de la mythologie en représentants plusieurs iconographies qui leurs sont propres comme la palmette, la rosace, le nœud d’Héraclès, le serpent, les figures ailées et les griffons. Les bijoux véhiculent une notion de victoire, de force et de puissance transcrite par les symboles du nœud d’Héraclès et du serpent. C’est aussi une des premières civilisations à considéré la bague comme symbol d’amour, les grecs attribuaient des pouvoirs extraordinaires aux bagues. Ils croyaient qu’une bague en argent pouvait soigner une piqure de scorpion, que la représentation d’un œil ou de clous en or étaient une protection efficace contre le mauvais œil.

        D’autres civilisation encore associent les parures et la croyance, dans l’ancienne Égypte, les bijoux étaient empreints de symbolisme. Les premières fouilles datent les objets retrouvés à la 1ère dynastie autour de l’an 3000 avant notre ère. On considère alors le bijou comme protection contre toutes sortes de menaces (la mort, les maladies, les animaux sauvages…), ainsi le culte du bijou était étendu aux hommes et aux femmes de tous milieux socials, même les morts en étaient munis dans le but de faciliter le passage vers l’au-delà. On retrouve alors fréquemment sur ces objets des symboles mythologiques et des représentations animales. On peut citer dans les représentations les plus fréquentes : le scarabée (symbole de vie et de résurrection, associé au dieu solaire), le coeur (symbole de pensée et d’esprit), la croix Ânkh, qui représente la vie etc

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