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Latin commentaire

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Par   •  5 Mai 2016  •  Commentaire de texte  •  920 Mots (4 Pages)  •  2 002 Vues

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Meike

Markus

TES

LATIN:

Texte 3 séquence 1 :

        A l’époque romaine, l’idée du progrès n’étais pas vénérée comme dans la monde dans laquelle on vit aujourd’hui, puisque pour les romains c’était l’explication de la perte des valeurs fondamentale qui donnait lieu a un sentiment de déclin moral et les crises de l’Etat.

C.Sallustius Crispus nait en 86 av. J.-C et décède en 35 av. J.-C., d’origine plébéienne et d’une famille aisée, il vécut une jeunesse dorée sous la protection de César. Grace a lui il réintègre en 49 le Sénat après en avoir été exclut pour immoralité en 50. Conjuration de Catilina est un recueil écrit par Salluste. Il y fait un tableau de la période royale et des débuts de la République pour examiner les vertus fondatrices du model romain et évaluer la décadence, le déclin de la morale et de la politique dans la société qui lui est contemporaine. La thèse que l’auteur va développer et défendre est que le personnage Catilina et son complot qui ourdit contre l’Etat sont les causes de cette déchéance morale du peuple romain.

On peut alors se demander comment Salluste exprime la perte de ces valeurs fondamentales.

Dans une première partie nous verrons les Boni mores en parlant des importantes qualités dans la société romaine puis du style de Salluste Puis dans une deuxième partie nous verrons le paradoxe entre le moment ou tout va bien que tout va basculer en parlant des conséquences de la fortune et le l’inversion des valeurs qu’il devrait avoir dans la société romaine.

        I/ Boni mores

  1. Les vertus, des qualités importantes dans la société romaine.

  • Les vertus (boni mores) du peuple romain étaient autrefois à la fois personnelles (minima avartia), sociale (condordia maxuma) et politique (jus bonumque). Ce sont ces qualités qui on fonde la puissance romaine.
  • Salluste va analyser dans la première partie du texte : VII-X, les deux plans ou ces valeurs fondamentales pouvaient s’appliquer : domi militiaeque (en paix comme en guerre, a l’intérieur comme a l’extérieur.
  • Avec les ennemis en durant le combat, ainsi qu’avec ses concitoyens on rivalise de vertu : cum hostibus… cum civibus…
  • Les vertus fondamentales des Romains se manifestaient dans :

                             Le respect des dieux (in suppliciis deorum magnifici)

                             Austérité et sobriété (domi parci)

                             Respect de la parole donnée (fideles)

  • Gestion exemplaire : seque remque publicam
  • Société romaine idyllique, ou tout va bien

  1. Style de Salluste :      
  • Dans son texte Salluste cherche les effets stylistiques de l’écriture.
  • D’abord par les quelque archaïsmes : imperi pour imperii, subvortit pour subvertit
  • Par des parallélismes, des reprises, des oppositions, des énumérations.
  • Vocabulaire très varie et très fourni
  • Construction syntaxique simples, on comprend tout bien, clarté
  • Beaucoup d’imparfait dans la première partie du texte et beaucoup de futur dans la deuxième partie du texte
  • Il utilise la première personne du singulier pour rendre le texte plus personnel et pour que le lecteur se sente visé.

II/ Paradoxe entre le moment ou tout va bien que tout va basculer :

  1. Les conséquences de la fortune :

  • La fortune décide de devenir cruelle, de tout mélanger et d’inverser les valeurs
  • Choix des constructions grammaticales dans chacun des deux paragraphes : dans le premier les hommes sont les acteurs de leur destin, ils sont sujets de verbes d’action : exercebant, certabant, erant, curabant… tous a l’imparfait. Dans la second paragraphe les sujets personnels disparaissent, les hommes subissent la funeste évolution de leur histoire : les sujets des verbes sont fortuna, cupido, avaritia, ambitio. L’auteur nomme cette décadence malade, une épidémie que nul ne peut arrêter.

  1. Une inversion des valeurs :
  • Les romains sont face a un phénomène d’inversion des valeurs sans qu’il peuvent y faire quelque chose.
  • Ils étayent tout d’abord endurants : labores, pericula, dubias et asperas res facile toleraverant, mais le changement les rend faible et incapables d’exploiter leur succès (otium, divitiae, optanda alias, oneri miserae fuere)
  • Ils deviennent aussi avare. Il y a un riche champ lexical de la richesse (divitias, cupido pecuniae, venalia) qui était d’abord quelque chose de positif. Puis, ce qui a provoquer la décadence est avaritia, la cupidité. Elle mêle l’égoïsme, soif de richesse, avarice, et ambition personnelle tous ensemble.
  • C’est elle qui va tout bouleverser, la société romaine passe à un nouveau chapitre : tout a un prix et tout s’achète et se vend : omnia venalia habere.

En conclusion on peut dire que Salluste a analyse les causes de la décadence romaine : il a tente de prouver que par un enchainement fatal ce sont les victoires même de Rome qui ont cause son déclin : après l’Age d’or des traditionnelles vertus républicaine romaine le règne de l’argent a tout corrompu et à laisser la société dans un chaos complet.

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