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Latin commentaire elegies

Mémoires Gratuits : Latin commentaire elegies. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2014  •  644 Mots (3 Pages)  •  1 850 Vues

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Genre de l'Elégies : c'est un petit genre poétique, littéraire, caractérisé par sa forme en distique élégique (hexa\pentamètre). Chez les latins, le genre se spécialise dans une sorte de lyrisme qui fait donc place aux émotions perso du poète. L'Elégie (contraire du lyrisme) se spécialise encore ds sentimt de la mélancolie, chagrin, tristesse, souffrance, peine amoureuse..(affliction)

C'est à cette époque (litt. Augustinienne) que se fixe le genre comme on le connaît ajd. Ce poème est élégiaque car on relève une antithèse entre le 1er et dernier vers.

[Quicumque ille fuit] Quel qu'il soit [puerum qui pinxit Amorem,] celui qui a peint l'amour sous les traits d'un enfant [nonne putas] ne penses-tu pas [miras hunc habuisse manus?]qu'il avait des mains miraculeuses ?

[hic primum vidit] Le premier il a vu [sini sensu vivere amantes] que les amants vivaient de l' insouscience [et levibus curis magna perire bona] et qu'ils perdaient de grand bien dans des occupations frivoles.

[idem] De même [non frustra] ce n'est pas pour rien [ventosas additit alas] qu'il lui a ajouté des ailes rapides (comme le vent) [fecit et volare deum] et qu'il a fait voler le dieu [humano corde] ds le cœur humain :

[Quoniam] Puisque [scilicet] assurément [alterna jactamur] nous sommes jetés [in unda] dans le va-et-vient de l'eau [nostrasque non ullis permanet] et que notre brise ne nous arrête [aura locis] ds aucun lieu.

[et merito] Et c'est avec raison [manus est armata]que sa main a été armé [ hamatis sagittis] de flèches recourbées [et pharetra] et qu'un carquois [ex umero Cnosia utroque jacet:] de Gnosie est placé entre ses épaules :

[ quoniam ferit] Parcequ'il frappe [ante quam] avant que [quam cernimus hostem] nous voyons l'ennemi [tuti sumus] et que nous soyons sur nos gardes, [nec quisquam sanus abit] et personne ne soit sauf [ex illo vulnere] de cette blessure.

[In me tela manent,] Ses traits restent en moi,[manet et puerilis imago] (en moi) reste son image d'enfant : [sed certe perdidit] mais il a sûrement perdu [pennas suas] ses ailes; [evolat hei quoniam nusquam] puisque hélas il ne s'envole plus du tout [nostro de pectore] de mon cœur [assiduusque bella guerit.] et il ne cesse de me faire la guerre au prix [meo sanguine] de mon propre sang.

I. L'allégorie de l'amour (image → idée abstraite) est faite sous :

- l'image d'un enfant :

« puerum pinxit » (v1) suggère l'image imaginaire → allégorie + « puerilis imago » → cela renvoit à l'idée de l'insoucience et au comportement infantile que peut avoir les amants (v3-4)

« puerum amorem » → amour et l'enfant

- les ailes « ventosas alas » (v5) « volare » (v8) « pennas » (v14) → amour frivole, léger → homme instable dans l'amour

- les flèches « hamatis sagittis » (v9), le carquois « pharetra » (v10), les traits « tela » (v13)

Ce voc est relié à celui de la blessure « ilo vulnere » (v12), « meo sanguine » (v16) → blessure amoureuse. L'amour n'est pas qu léger mais

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