La gestation pour autrui

[pic 1][pic 2][pic 3]

1. [pic 4]

4. Avant propos

Le choix du sujet de la Gestation Pour Autrui (GPA) nous a motivé en tout premier temps par son caractère actuel. En effet, cette question se pose depuis longtemps et le débat loin d’être clôt. Le fait d'en entendre parler assez régulièrement nous a encouragé à approfondir le sujet afin d'être plus informé. Il est important de connaître le profil de la pratique et de ses possibles évolutions.

Ce sujet nous a amené à nous poser de multiples questions et afin d'y répondre, une répartition du travail organisée s'est imposée.

Le choix du sujet s'est, évidemment, fait en commun tout comme la création des problématiques, du plan détaillé et des recherches documentaires de base. Ensuite, chacune d'entre nous s'est chargée de rédiger une partie et de rechercher des documents supplémentaires. Une fois les parties rédigées, nous avons cherché des illustrations, écrit l'introduction, la conclusion, l'avant-propos et pour terminer, nous avons conçu la mise en page.

2. Introduction

« Tu es la plus belle chose qui me sois arrivé ». Voilà, ce que expriment bien souvent les parents à leur enfant pour leur montrer leur affection la plus sincère et profonde. L'enfant est la représentation d'un accomplissement d'une vie commune, d'un amour entre deux personnes. Ce profond désir de devenir parent est incontrôlable et irremplaçable.

Mais comment faire quand ce rêve est inaccessible, juste irréalisable, quand donner la vie est simplement impossible ? Tellement de questions se posent pour les couples souffrant d'infertilité qui  se pensent puni par la nature : Pourquoi ce don de donner la vie ne m'est pas donné ? Pourquoi suis-je si différent(e) ? Finalement, quel est mon rôle pour servir la société ?

C'est pour ces raisons, ces questionnements que ces couples cherchent bien des solutions pour enfin obtenir leur souhait le plus cher. Plusieurs recours existent mais ne sont pas réalisables pour tous les couples atteints d'infertilité, maladies... La GPA peut être l’issu miracle pour de nombreux couples malgré son inégalité actuelle en France. « Le fait pour une femme de porter un enfant pour le compte d'un couple qui en a assuré le projet et la conception et à qui il sera remis à la naissance » est encore prohibé, en dépit de nombreuses relances de différents acteurs. Pourquoi autant de polémiques et controverses autour de ce sujet ?

Le problème survient du progrès technique qui paraît plus rapide que l'évolution des mœurs. De ce constat, une question intervient : est-ce que toutes découvertes de techniques médicales d'aide à la procréation doit-être automatiquement appliquées dans la vie ?

Cette recherche documentaire suppose par la suite un débat. Elle servira de support pour se créer une opinion, des arguments et savoir si toutes causes sont légitimes pour recourir à la GPA. Quelles sont les conséquences de la pratique ? A quelles limites amèneront cette dernière autant actuellement que si elle est légalisée ?

1. Cause de la Gestation Pour Autrui

Quelles sont les déterminants de la Gestation pour autrui qui influence un couple et une mère porteuse ?

1. Les raisons et motivations pour le couple.

La gestation pour autrui est un des ultimes recours afin d’avoir un enfant et c’est cette principale motivation qui pousse un couple à recourir à ce type de fécondation.

Dans bien des cas, la raison de la gestation pour autrui est l’impossibilité d’avoir un enfant de manière naturel. Par là nous pouvons distinguer différents types d’impossibilité. Il peut exister une impossibilité chez la femme de porter l’enfant qui est lié à un utérus incapable d’accueillir un enfant durant neuf mois. Il peut aussi être possible qu’un des deux parents soit stérile. Dans ce cas, un gamète étranger à ceux du couple sera substitué afin de permettre la fécondation.

Ce désir d’avoir des enfants pourrait être comblé par l’adoption, mais celle-ci est souvent compliquée, avec des procédures longues et n’aboutissent que très rarement. Les couples français sont envieux des pays tel que les Etats-Unis où la gestation pour autrui est autorisée. Cela pousse même certains couples à partir à l’étranger afin d’assouvir leur désir d’avoir un enfant par la gestation pour autrui.

La science est également une des motivations qui poussent un couple à passer le cap. En effet la science à depuis quelques décennies permis d’importantes avancées grâce à la FIV^[1], l’insémination artificielle^[2]…

Il existe aussi des associations favorables à la gestation pour autrui qui aident les couples à s’orienter, comprendre et soutenir leurs différents choix. L’association MAIA est une des associations très active sur ce sujet ainsi que l’association CLARA (Comité de soutien pour la Légalisation de la GPA et l’Aide à la Reproduction Assistée) qui défend les droits des couples et propose la légalisation de la gestation pour autrui.

Parfois, la gestation pour autrui est choisi comme moyen de procréation pour certaines femmes qui ne veulent pas voir leur physique changé. En effet dans des pays comme les Etats-Unis, de nombreuses femmes inspirées par des personnalités américaines ayant eu recours à une mère porteuse font de même. C’est ici, plus un aspect d’apparence, plutôt qu’un aspect génétique qui les en empêcheraient. Ce recours est néanmoins existant.

1. Les raisons et motivations de la mère-porteuse

La GPA implique pour la gestatrice un comportement psychologique singulier. En effet, il faut qu’elle fasse la distinction entre l’aspect physique, être enceinte et l’aspect mental, nécessaire pour se sentir mère et le devenir, lors du processus de grossesse. De ce fait, quelque soit ses motivations, elle est bien consciente qu’elle n’attend pas « son » enfant. Une gestatrice canadienne déclare « pour moi la différence était énorme au niveau du vécu intérieur de la grossesse. Lorsque l’on est enceinte de son propre enfant, on prépare mentalement sa venue, on lui trouve un nom, on essaye de se le représenter avec les traits de quelqu’un de la famille, on imagine notre vie avec lui, on prépare sa chambre. Lorsque l’on attend l’enfant d’un autre, on imagine le bébé avec ses parents, ce n’est pas notre rôle de lui trouver un nom »^[3].

...