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La démocratisation Des Nouvelles Technologies

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Par   •  11 Avril 2013  •  1 753 Mots (8 Pages)  •  1 008 Vues

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Avant, pour faire des films, ou même des documentaires, des émissions, bref de la vidéo, il fallait un budget caméra. Même s’il a toujours existé des produits moins onéreux que d’autres, le passionné désirant devenir créateur se devait d’acheter une caméra de type 8 ou 16 mm et des bobines, des achats conséquents en ces temps pré-numériques. N’oublions pas non plus que de nombreuses caméras, il y a bien des années de cela, ne permettaient pas de filmer en continu pendant de longues minutes. Certaines offraient la possibilité d’un plan de 25 secondes ou 35 secondes par exemple. Le montagne, aboutissement de tout film, était lui aussi complexe car lié à un assemblage de plans, à d’ingénieuse découpes, etc.

Ce n’est qu’au début des années 80 que les caméscopes cassettes débarquèrent pour le grand public. Des produits onéreux qui n’offrirent pas, dès leur sortie, une accessibilité très grande. Même si la question du stockage, et donc de la durée du film en continu, devint plus simple d’autres problèmes persistaient. Par exemple, l’usage des pellicules ou encore un montage toujours délicat pour le néophyte.

Avec le numérique, la notion de perte est devenue presque caduque. Il y a encore quelques années, lorsque l’on faisait des photos avec des pellicules, on avait intérêt à ne pas se louper car le nombre de prises était limité et surtout il n’y avait aucune possibilité de se rattraper, sans parler du coût du développement. Un doigt apparaissant malencontreusement dans le champ, un contre-jour gênant, un sujet qui bouge et donc qui floute la photo, des éléments extérieurs qui viennent parasiter la prise de vue…autant d’incidents qui étaient synonymes de mort pour la photo. Depuis l’instauration des appareils numériques, une photo ratée est automatiquement effacée pour en faire une autre ou tout simplement oubliée vu que la capacité de stockage, grâce aux cartes SD ou micro SD, est dantesque. L’exemple précédent évoque le domaine de la photographie mais il en est de même pour la vidéo.

Ainsi, c’est la fin du problème du stockage et de l’usure des prises. Une sauvegarde sur l’ordinateur ou un disque dur externe et plus de problème. Fin aussi du problème du son, avec un micro intégré les caméscopes numériques permirent de capter du son avec une qualité médiocre mais acceptable sans se ruiner en matériels d’appoint. De même, les années passant, le matériel pour enregistrer de la vidéo, caméscopes numériques/appareils photo enregistrant de la vidéo/Smartphones…, devint plus accessible et donc plus populaire.

Écrit par Alfoux

Dimanche, 05 Février 2012 22:36

Les nouvelles technologies, en particulier celles liées au numérique, ont ouvert la voie à une démocratisation galopante des moyens de communication jusqu’alors totalement inaccessibles, ou du moins très difficilement, pour un public d’amateurs. Des prix trop élevés, la plupart du temps, empêchaient au quidam de lui aussi proposer au plus grand nombre ses propres créations. Retour sur un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis quelques années déjà.

le HD54 de Genius

I) Les difficultés d’avant

Une caméra 8 mm

Avant, pour faire des films, ou même des documentaires, des émissions, bref de la vidéo, il fallait un budget caméra. Même s’il a toujours existé des produits moins onéreux que d’autres, le passionné désirant devenir créateur se devait d’acheter une caméra de type 8 ou 16 mm et des bobines, des achats conséquents en ces temps pré-numériques. N’oublions pas non plus que de nombreuses caméras, il y a bien des années de cela, ne permettaient pas de filmer en continu pendant de longues minutes. Certaines offraient la possibilité d’un plan de 25 secondes ou 35 secondes par exemple. Le montagne, aboutissement de tout film, était lui aussi complexe car lié à un assemblage de plans, à d’ingénieuse découpes, etc.

Ce n’est qu’au début des années 80 que les caméscopes cassettes débarquèrent pour le grand public. Des produits onéreux qui n’offrirent pas, dès leur sortie, une accessibilité très grande. Même si la question du stockage, et donc de la durée du film en continu, devint plus simple d’autres problèmes persistaient. Par exemple, l’usage des pellicules ou encore un montage toujours délicat pour le néophyte.

La carte SD, grande remplaçante de la pellicule

Avec le numérique, la notion de perte est devenue presque caduque. Il y a encore quelques années, lorsque l’on faisait des photos avec des pellicules, on avait intérêt à ne pas se louper car le nombre de prises était limité et surtout il n’y avait aucune possibilité de se rattraper, sans parler du coût du développement. Un doigt apparaissant malencontreusement dans le champ, un contre-jour gênant, un sujet qui bouge et donc qui floute la photo, des éléments extérieurs qui viennent parasiter la prise de vue…autant d’incidents qui étaient synonymes de mort pour la photo. Depuis l’instauration des appareils numériques, une photo ratée est automatiquement effacée pour en faire une autre ou tout simplement oubliée vu que la capacité de stockage, grâce aux cartes SD ou micro SD, est dantesque. L’exemple précédent évoque le domaine de la photographie mais il en est de même pour la vidéo.

Ainsi, c’est la fin du problème du stockage et de l’usure des prises. Une sauvegarde sur l’ordinateur ou un disque dur externe et plus de problème. Fin aussi du problème du son, avec un micro intégré les caméscopes

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