La déesse a ses règles : Maria Contreras

« La déesse a ses règles » Maria Contreras Coll (2017).

Le fond de la photo est rouge Bordeau, au centre une jeune fille à l’apparence indienne est assise sur un trône avec a ses pieds des objets

La photo a pour titre « La déesse a ses règles », nous pouvons donc supposer que cette fillette est divinisée et que les objets à ses pieds sont probablement sacrés ou alors que se sont des offrandes. L’intitulé nous permet également de supposer que « les règles » auront un rôle significatif dans la vie de la jeune fille dans son rôle de « déesse ».

L’auteur de cette photographie est Maria Conteras Coll et le message véhiculé par cet artiste est l’isolement de la « Kumari ». En effet, à sa puberté et de ses premières règles, la petite fille est remplacée par une nouvelle Kumari. La « déesse » n’a pas le droit de parler à personne d’autre que son responsable religieux et ses parents, elle ne peut même pas partager un repas avec ses parents. A la suite de ses premières règles, la Kumari est rendu à sa vie « mortelle » et doit apprendre à vivre en société.

En effet au Népal, une croyance traditionnelle oblige les filles et femmes de fuir leurs foyers pendant leurs règles, jugées impures. Elles sont forcées d'aller dans des huttes qu'elles partagent.

Au-delà de la « déesse » forcée de retourner à la vie mortelle à la puberté, la culture Népalaise est très différente de notre culture occidentale. Le traitement réservé aux femmes est assez critiqué par les cultures plus « libérales » car elles peuvent être choquante et sembler « étouffer » la liberté de la femme.

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