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La cigarette électronique

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Par   •  4 Mars 2014  •  1 640 Mots (7 Pages)  •  565 Vues

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Terminologie[modifier | modifier le code]

Le dispositif est communément désigné par « cigarette électronique » ou « e-cigarette » ou « e-cig », car il rappelle la forme et l'usage de la véritable cigarette et sa fumée. Le terme « électronique » ou « e-» est un élément de marketing inventé en 2005, pour des dispositifs qui ne comportaient à l'époque pas d'éléments électroniques, ni microprocesseur. Fin 2013, la plupart des dispositifs sont électroniques, d'une complexité allant de simples mécanismes de protection à des modèles sophistiqués, avec variateur de tension ou de puissance, décompte des bouffées, écran, communication avec ordinateur, etc.1

Quand elles ont la forme d'un cigare ou d'une pipe, elles peuvent alors aussi être nommées « cigare électronique » ou « pipe électronique », également appelée e-pipe ou epipe. Toutefois elles peuvent prendre des formes plus originales.

Les utilisateurs de cigarettes électroniques préfèrent souvent le terme « vapoter » (néologisme créé en 2008 suite à un concours en ligne2) ou « vaper » (dérivé du mot « vapeur ») au lieu de « fumer » et se désignent non plus comme des fumeurs, mais comme des « vapoteurs ».

Historique[modifier | modifier le code]

Le concept d'une cigarette électronique est élaboré par Herbert A. Gilbert en 1963, avec un brevet déposé en 1965 présentant le schéma d'une cigarette électronique « remplaçant le tabac et le papier par de l’air chauffé et aromatisé »3. Gilbert fut approché par des sociétés souhaitant fabriquer cette cigarette, mais son invention ne fut jamais commercialisée.

Le premier dispositif rendu public, destiné à simuler l'utilisation d'une vraie cigarette a été réalisé en 2003 par Hon Lik4, un ancien pharmacien et ingénieur chinois qui a déposé en 2005 un brevet pour une « cigarette sans fumée à pulvérisation électronique »5. Toutefois, ce premier dispositif exploite alors la technologie de nébulisation par ultrason. Hon Lik s'est ensuite associé à la société Golden Dragon Holdings pour commercialiser sa cigarette électronique en Chine en 2004. Dans un second temps, la Golden Dragon Holdings a changé le nom de l'entreprise en Ruyan (如烟), qui signifie « comme de la fumée » en chinois.

La technologie de vaporisation par résistance chauffante, la plus répandue pour les cigarettes électroniques en 2013, a été inventée et brevetée vers 2009 par le chinois David Yunqiang Xiu (修运强) avec son « Electronic Nicotine Delivery System (ENDS) »6,7.

Les cigarettes électroniques sont pour la plupart fabriquées en Chine, dans diverses usines des villes de Shenzhen et Hong-Kong. Les revendeurs du monde entier sélectionnent leurs produits via des intermédiaires sur place et se font livrer les kits tout prêts, ou achètent les divers éléments et font eux-mêmes le conditionnement des kits. Certains gros revendeurs louent des ateliers au sein des usines de production ou possèdent des ateliers de montage sur place. Il existe également des modèles développés et fabriqués en petites séries en Europe et en Amérique.

Principes généraux[modifier | modifier le code]

Éléments constitutifs d'une cigarette électronique.

A : Indicateur lumineux de fonctionnement.

B : Accumulateur et circuits électroniques.

C : Résistance chauffante et atomiseur.

D : Cartouche et embout.

Le principe d'une cigarette électronique consiste à produire de la vapeur. Deux techniques sont possibles : soit par utilisation d'ultra-sons (complexe à industrialiser et coûteuse), soit par une résistance chauffante, technique la plus couramment utilisée. La résistance appelée « atomiseur » chauffe un liquide (dit « e-liquide »), qui a la propriété de s'évaporer à une température proche de 50 °C.

Afin de vapoter, l'utilisateur doit enclencher le chauffage de la résistance, le e-liquide chauffe et s'évapore et l'utilisateur peut alors inhaler cette vapeur.

Le déclenchement du chauffage de la résistance peut être soit manuel (l'utilisateur appuie sur un interrupteur), soit automatique (un dispositif électromécanique placé sur la cigarette électronique détecte l'aspiration de l'utilisateur et active aussitôt la résistance).

L'aérosol (brouillard de micro-gouttelettes) constitue un nuage blanc rappelant la fumée des véritables cigarettes, peu odorant. Cette « vapeur » visible disparait rapidement (demi-vie dans l'atmosphère d'environ onze secondes8 avec du liquide au propylene glycol), principalement par évaporation.

Éléments d'une cigarette électronique[modifier | modifier le code]

Il existe un grand nombre de modèles de tailles, de capacités, de formes, de contenus, d’accessoires et de marques. Depuis les cigarettes électronique jetables ou les premiers modèles qui cherchaient souvent la ressemblance avec les cigarettes traditionnelles jusqu'aux derniers modèles dont l'apparence peut s'éloigner fortement des références au tabac.

Une cigarette électronique est constituée des éléments principaux suivants :

une batterie ;

un atomiseur ;

un réservoir ;

du liquide.

Batterie[modifier | modifier le code]

Compartiment d'accumulateur avec système électronique de réglage de la tension, nommé également mod, avec un accu rouge.

La batterie est constituée d'un accumulateur dans un bloc et équipé d'un module électronique de régulation et de protection.

Lorsque cet ensemble est démontable, on parle alors de mod.

Les accumulateurs pour cigarettes électroniques sont actuellement presque exclusivement de technologie lithium-ion.

Selon les modèles, la recharge s'effectue soit avec un adaptateur USB, soit avec un chargeur dédié.

Atomiseur[modifier

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