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La bienveillance éducative

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Par   •  7 Janvier 2019  •  Discours  •  486 Mots (2 Pages)  •  544 Vues

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Les violences éducatives ordinaires et la bienveillance éducative

"C'est pour ton bien" ou l'origine de la violence.

Cette phrase vous l'avez sûrement entendus de nombreuses étant enfants, peut-être qu'aujourd'hui vous la répétez aux vôtres.

Pourtant c'est bien dans cette petite phrase anodine que se trouve l'origine d'une société violente. Parce que l'origine d'une société ce sont toujours ses enfants et si la société va mal c'est uniquement par l'éducation qu'on peut la guérir durablement, car il faut toujours soigner le mal à la racine.

Cette phrase, tend à justifier une action faite contre l'enfant, une action que lui vivra comme une violence en lui faisant intégrer que vous le faites pour lui, pour qu'il apprenne.

"Je te punie mais c'est pour ton bien", "je te gifle mais c'est pour que tu ne recommence pas", "je t'humilie mais c'est pour que tu comprennes que ce que tu as fait est idiot"...

Pourtant les adultes répètent sans cesse que la violence ne mène à rien, ces mêmes adultes qui emploie la violence comme méthode éducative.

Et toutes violences sont condamnables, pas juste les violences "graves", les petits actes, les punitions banales, tout acte même infime qui rappellera à l'enfant qu'il est vulnérable et soumis à l'adulte sera vécu par celui-ci comme une violence.

Oui parce que le pouvoir ça implique forcément d'avoir l'ascendant sur quelqu'un, donc quelqu'un qui subit et qui donc en position de victime et ainsi reçoit de la violence.

Maintenant faisons le point sur la sécurité psychologique :

Pour grandir un enfant doit en toute logique évoluer et pour évoluer il faut pouvoir tenter de nouvelles choses donc prendre des risques. Mais pour prendre des risques il faut de sentir en sécurité, sinon c'est pas du risque c'est du danger et l'enfant il ne veut pas se mettre en danger. Donc s'il a peur de l'adulte en face de lui, s'il craint une punition, une humiliation ou s'il n'a tout simplement pas confiance et bien il n'essaiera rien et donc n'évoluera pas.

Quand on hurle sur quelqu'un pour lui transmettre une information, en particulier si cette personne est vulnérable donc un enfant, on obtient un choc traumatique qu'on appelle la sidération, conséquence le cerveau secrète des substance similaires à la morphine et à la ketamine et résultat il ne comprend plus rien. Donc crié sur un enfant pour lui apprendre quelque chose c'est tout bonnement inutile. En plus si le cerveau de l'enfant s'habitue à cet état de sidération il se développera mal et sera moins capable d'empathie et plus susceptible au stress ce qui donne : un adulte violent.

On a pu constater que le plus puissant facteur de conduite d'un enfant c'est l'imitation donc pour fabriquer un futur bienveillant il faut commencer par être bienveillant soi-même.

Enfin je terminerai par cette citation de François Mitterant :

"Si

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