Le volailler DUC

1) Le volailler Duc est, depuis 2008, dans une situation financière délicate. En effet, le marché sur lequel il est présent est très concentré et fortement concurrentiel, Duc ne parvient pas a se faire une place face aux grosses entreprises telles que Label Rouge et LDC.

La concurrence déloyale est aussi un problème pour l'entreprise. En effet, le Brésil et la Thaïlande pratiquent des prix très peu élevés pour les même produits.

De plus, la firme Duc manque de spécialisation, or dans le contexte sociétal actuel, être expert dans un domaine donné permet d'assurer ses arrières et de développer sa notoriété spontanée auprès des consommateurs potentiels.

Le manque de notoriété est aussi un frein au développement de l'entreprise. Or l'entreprise ne cherche pas a développer sa notoriété, par exemple , en 2004, Duc n'a pas dépenser un seul euro en publicité, en résulte le fort manque de notoriété et une image de marque qui fait défaut.

Le manque d'investissement est aussi présent dans l'innovation. La marque n'avait, jusqu'en 2012, pas fait de démarches innovantes, or dans ce domaine il est essentiel de suivre la tendance car les consommateurs sont toujours plus exigeants.

2) En 2012, l'entreprise décide de se diversifier et de se lancer sur le marché du poulet BIO. Cependant ils décident d'innover en abattant leurs poulets au bout de 71 jours contrairement a la marque Label Rouge qui abat ses poulet Bio au bout de 81 jours (voir 110). Ainsi les prix seront supposément attractif (car moins élevés) pour les consommateurs. Le risque serait que les consommateurs potentiels soient frileux à l'idée d'acheter un poulet Bio moins cher que la moyenne. Car l'idée « Bio » est assurée par un prix assez élevé. Le prix assure la qualité sur le marché du BIO. En prenant en compte la faible notoriété de la marque, l'investissement pourrait ne pas être rentable.

3) La stratégie de diversification de l'entreprise fut fructueuse, en témoigne l'évolution du chiffre d'affaire entre 2011 et 2012 (+ 3,93% au premier trimestre et 2,77% au troisième) sur les 9 mois d'analyse du chiffre d'affaire, il y a eu une croissance de 0,97%. C'est un début prometteur pour une stratégie de diversification sur le marché BIO.

Le volailler DUC a ainsi eu une réaction stratégique pertinente car il s'est d'une part intégré dans un marché porteur, ou la concurrence est moins rude et les consommateurs rapidement fidélisés. Dans le contexte sociétal actuelle, la tendance BIO est assez marquée en France et le label BIO conforte le consommateur sur la qualité du produit. Ainsi le fait de se lancer sur le marché du poulet BIO est prometteur pour la marque DUC.

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