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La Tentative

Note de Recherches : La Tentative. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2011  •  4 015 Mots (17 Pages)  •  1 011 Vues

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Dissertation : une politique de la nature est elle souhaitable ?

Introduction.

Comme a dit l’écrivain jacques henri Bernadin de saint pierre «  l’esprit de l’homme accroit ses forces en proportion des difficultés que lui opposent la nature ». la question relative à la relation ainsi particulière que l’homme entretient avec la nature existe depuis de nombreuses années. En effet la nature dont la mysticité pouvait en dominer une partie des anciens temps, pourrait alors justifier que l’homme est modernisé ses technique justifié par cette difficulté d’approche de la nature.

La nature est une notion dont la multitplicité d’interprétation fait toute la difficulté de sa compréhension. Il existe en effet , la nature au sens même de la nature humaine, que l’on peut définir comme les caractère propres dont dispose chaque individus et qui ne peuvent ainsi ni être modifiés ni être acquis. Mais cette nature peut être interpréter également à travers une conception très naturaliste que Célement rosset définit comme une pensée qui n’accorde aucun sens quelconque à l’idée de nature, mais qui table le mot nature pour refuser toute ce qui existe artificiellement. Ainsi dans ce devoir relatif à une éventuelle intervention politique au sein de la nature, il serait alors plus approprié de conserver une conception de nature non artificielle ou l’intervention de l’homme ne se fait encore écho. La justification d’une étude relative à la nature sur l’environnement et le monde animal est justifié au dela de son évolution, à l’actualité juridique et sociétal dont elle fait écho. Ainsi il s’agira dans ce devoir de mettre en avant la nature dans ce qu’elle est représenté par l’environnement et indissociablement du monde animal. La politique est entendue comme artificielle dans la mesure où elle n’existe que si il y a la présence d’une intervention humaine.

Deux notions dont le paradoxe ne fait débat, peuvent elles cohabiter ? La nature qui se voit soumise à l’homme dans les sociétés modernes, peut elle toujours exister sans l’intervention politique car l’homme n’agit que dans son propre intérêt laissant ainsi à l’oubli le monde qui l’entoure? Qui d’autre que l’homme politique peut intervenir sur une nature désormais sous domination humaine ? En effet, seul un homme peut se voir règlementer l’intervention de l’homme.

La nature est constituée notamment d’une politique à travers le jeu des intérêts et des passions, ainsi la question qu’il est susceptible de se poser au delà de la souhaitabilité d’une intervention politique sur la nature, est de savoir si il peut y avoir une politique sans la nature ?

Ainsi pour apporter une raisonnement cohérent à tout ce questionnement il sera essentiel de montrer dans une première partie, que le passage d’une conception mystique, magique de la nature à la conception moderne d’une nature matérielle et technique, amène a envisager l’intervention politique au sein de la nature (I) , qui s’avère désormais être repenser comme indispensable au maintient d’une nature future(II).

I : Le passage d’une conception mystique et magique de la nature du moyen âge, à la conception moderne d’une nature technique et matérielle, amène une réflexion quant à l’intervention politique sur la nature.

Le monde ancien caractérisé notamment par le moyen âge et l’antiquité, laisse entrevoir une conception très mystique de la nature par les hommes, notamment par son côté magique, mystérieux et fantastique qui conditionne une exclusion d’intervention humaine (A). Cependant l’évolution des sociétés et des mentalités de la post modernité laisse place à une conception Cartésienne de la nature par l’homme dont le caractère matériel et technique devient une préoccupation politique(B).

A.Une conception mystique de la nature « ancienne », exclut toute intervention de l’homme et ainsi de la politique.

La nature dont l’interprétation est multiple en ce qu’elle est représentative de l’environnement, de la nature d’un homme, de l’animal qui s’enracine dans cette nature a trouvé une légitimité certaine dans l’antiquité, le moyen âge où l’aspect médiévale et religieux prédomine.

En effet, cette époque est marquée par une représentation très mystique et magique de la nature par l’homme.

Concernant l’aspect environnemental, le moyen âge et ainsi les sociétés pré moderne, marquent et soulignent une nature puissante que l’homme ne se risque pas à contredire.

La représentation même de la forêt par l’homme, était illustrée et perçue comme diabolique, ténébreuse, ou seul le mal pouvait se prévaloir. Le démon associé directement à la forêt n’était pourtant que croyance et illusion. Ainsi l’aspect diabolique issu de la superstition humaine, entrainait une certaine suprématie de la nature sur l’homme.

Il n’est pas ici question de parler en terme de hiérarchie car son sens paraitrait incompris au regard de la hiérarchie moderne, mais de parler en terme d’infériorité de l’homme par rapport à une nature dont il se sent impuissant. L’illustration qu’en fait Hannah Arendt dans son ouvrage sur la condition moderne des hommes, montre un homme impuissant face à une nature plus religieuse et mystique qu’exploitable et matérielle.

L’environnement dont l’étendue et l’immuabilité sont incontestable peut justifier la distance si importante entre l’homme et la nature, ainsi entre le politique et la nature. L’homme ne se risquerait pas a s’attirait les « foudres » du démon. L’aspect politique de la nature ne pouvait alors être considéré à cette époque où la conception religieuse, et mystique de la nature prédominée.

L’aspect environnemental ne peut s’imposer comme unique critère de représentation de la nature, surtout dans les sociétés anciennes où l’animal était au cœur des sociétés.

Si l’environnement était perçu comme effrayant de part l’aspect mystérieux qui pouvait en découler, que peut-on dire des animaux pour lesquels une égalité à l’homme était reconnue?

En effet, l’animal que ce soit dans les sociétés anciennes ou modernes tient une place centrale dans les sociétés, aussi bien de part sa représentation charismatique ou même de part la place essentielle qu’il joue dans la chaine alimentaire d’aujourd’hui.

La relation

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