La Democratie Representative Est Elle En Crise

Un gouvernement est dit démocratique par opposition au système monarchique d’une part, ou le pouvoir est détenu par un seul et d’autre part un système oligarchique où le pouvoir est exercé par un groupe restreint d’individu.

Le mot démocratie vient du grecque « demos » qui signifie peuple et du grecque « kratos » qui signifie gouvernement. Selon Abraham Lincoln « La démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple ».

Depuis le XVIIIe siècle, dans la plupart des pays occidentaux, la démocratie s’effectue par le biais de représentants élus aux suffrage universel et dont la mission est de décider au nom de l’ensemble du peuple ; c’est ce qu’on appel démocratie représentative.

Le peuple a donc la détention du pouvoir suprême et le met en application par l’intermédiaire de représentants qu’il élit, on parle alors de démocratie indirecte.

Ce système trouve son origine e dans l’idée simple selon laquelle la démocratie directe n’étant matériellement pas possible dans les États excédant une certaine taille, il faut donc confier la parole et le pouvoir à quelque uns au nom de tous.

Depuis les années 1970, on peut observer une diffusion du régime démocratique dans le monde entier. On compte aujourd’hui 46% des états du monde comme états démocratique. Cependant, on voit naitre de plus en plus une sorte de contestation presque générale de ce système pourtant universel et reconnu.

Le paysage représentatif français est depuis maintenant près d'une trentaine d'années transformé par des retouches participatives successives, dispersées, d'inégale importance, et dont on peut se demander si elles ont fini par en modifier l'économie générale.

Assistons-nous à un dépassement de la démocratie représentative ?

Afin de répondre à cette question il en convint d’étudier dans un premier temps une démocratie représentative particulière qui temps vers la crise (I) puis, une démocratie en reconstruction a travers la démocratie participative (II).

I-La particularité du régime représentative :

Afin de montrer les contestation de cette démocratie il est intéressant de voir tout d’abord les modalité de cette dernière (A) puis, ces dérives (B).

A-Les modalité de la démocratie représentative

Dans les démocratie représentatives l’exercice du pouvoir est confié a des représentants élus au suffrage universel ou au suffrage censitaire. Un suffrage censitaire est un suffrage restreint aux personnes qui acquittent un certain niveau du cens (l'impôt).

En France, il fut mis en place, notamment, de 1815 à 1848, pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet et Le suffrage universel est un suffrage où le droit de vote est accordé à tous les citoyens qui ont la capacité électorale, c'est-à-dire sous certaines conditions minimales d'âge, de nationalité, de capacité morale et d'inscription sur les listes électorales. Il n'est fait aucune distinction de sexe, de race, de fortune, de religion, de profession.

Ce système nait de l’idée selon laquelle la démocratie directe est irréalisable dans un Etat excédant une certaine taille il faut donc confier le pouvoir à un représentant au nom de tous.

Cette crainte de la démocratie directe est également une crainte du peuple et de ses emportements.

L’élection est la voie la plus fréquente pour associer les citoyens au pouvoir, mais il existe également d’autres procédés de désignation des gouvernement dans la démocratie représentative qui ne sont pas forcement démocratiques comme par exemple l’hérédité, si de nos jours les liens du sang ne donnent plus vocation juridique au pouvoir, on sait qu’il jouent un rôle important dans l’accès aux hautes fonction publiques ou privées. Il existe également la cooptation ou les gouvernements eux mêmes choisissent leurs collègues ou leurs successeurs, les citoyens ne participe pas. Et enfin, le tirage au sort.

L’élection a aujourd’hui a éliminé en droit ces procédés ou les a réduits à un rôle mineur, elle fonde la démocratie représentative. Elle est devenu un rite démocratique.

L’élection des représentants peut s’opérer selon deux types de dispositifs, soit les citoyens élisent au suffrage universel (directe ou indirecte) les parlementaires et eux seuls et ces derniers choisiront alors l’autorité exécutive. Dans ce cas, la légitimité démocratique donne aux parlementaires un statut privilégié qui déséquilibre les rapports institutionnels. Ou bien, les citoyens élisent au suffrage universel les parlementaires mais aussi le chef de l’exécutif c’est a dire le Présidents (en France à partir de 1962). Le pouvoir, la légitimité et le prestige sont ainsi mieux repartis.

On peut relever une série de critiques à l’encontre de ce régime représentatif.

B-Les dérives du régime représentatif

En premier lieu, en assimilant abusivement la souveraineté du peuple avec celle des représentants, la démocratie représentative a crée un régime de souveraineté parlementaire dans lequel les gouvernés sont dépossédés abusivement de leur souveraineté.

La rupture entre gouvernants et gouvernés se manifeste de plusieurs façons. D’une part, les parlements, dont le mandat n’est pas impératif, peuvent être tentés, une fois leur élection acquise, de ne pas révéler leurs engagements.

D’autre part, et avant tout, la souveraineté parlementaire s’accompagne d’une souveraineté de la loi. La volonté des élus du peuple doit pouvoir s’appliquer dans tous les domaines, sans restrictions et sans limites. Concrètement, cette souveraineté signifie que la loi est la norme suprême et ne peut faire l’objet d’aucun contrôle. On aboutit donc a la toute puissance des représentants par et au nom de la souveraineté du peuple sans que celle ci n’ait de prises sur les décisions adoptées. Les gouvernés se retrouve alors en situation de dominés.

En réalité la souveraineté des parlementaires est celle des partis politiques. Les candidates aux élections sont choisis par les partis. Les élus sont donc dépendants de leurs partis et suivent la discipline qui leur est imposée jusque dans les votes des parlements. On est bien loin de la souveraineté nationale qu’impose la démocratie représentative.

L’évolution du système représentatif et le progrès de la démocratie ont généralement permis

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