LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L’ABC d’une communication inefficace et son impact sur l’équipe de travail

Étude de cas : L’ABC d’une communication inefficace et son impact sur l’équipe de travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2020  •  Étude de cas  •  5 166 Mots (21 Pages)  •  399 Vues

Page 1 sur 21

HEC MONTRÉAL

Projet d’équipe 

L’ABC d’une communication inefficace et son impact sur l’équipe de travail


Table des matières

1        Introduction et présentation du cas vécus d’une équipe non-performante        3

2        Nature des équipes de travail        4

3        Qu’est-ce qu’une équipe performante ?        6

3.1        Composition de l’équipe        6

3.2        Caractéristiques de la tâche        8

3.2.1        Soutien organisationnel        9

4        Analyse des processus d’équipe utilisés et déficients        10

5        Analyse des problématiques de l’équipe en action        12

6        Constat général et pistes d’actions concrètes pour améliorer la performance d’équipe        13

7        Conclusion (THOMAS)        15


  1. Introduction et présentation du cas vécus d’une équipe non-performante

Dans le cadre de notre formation en gestion de projets, il est important d’apprendre les bonnes façons de travailler au sein d’une équipe de travail. Effectivement, le gestionnaire de projet a pour mandat de créer un climat propice aux échanges, à l’avancement de la tâche ainsi qu’à la cohésion de tous les membres de l’équipe. Nous analyserons un cas vécu par une des membres de l’équipe et c’est grâce à cette analyse que nous pourrons faire des liens avec la matière vue en classe. La situation s’est déroulée il y a quelques années lors du mois de la nutrition (mars), au sein d’un groupe d’étudiants ainsi que l’association étudiante du programme de nutrition de l’Université de Montréal. Celle-ci étant de type pseudo-équipe a eu ses hauts et ses bas et c’est sur ces faits que nous baserons nos interprétations par rapport au contenu vu durant les séances du cours. Chaque année, le mois de mars est le mois de la nutrition. Lors de l'organisation de ces activités bénévoles, de kiosques et de conférences, des étudiants de différents niveaux ont dû travailler en équipe pour développer les idées et organiser les activités. Il s’agissait, en quelque sorte, d’un sous-groupe de l’association étudiante divisé en plusieurs sous-comités selon les intérêts et disponibilités de chaque bénévole.  Les rencontres avaient lieu en « face à face» , les discussions en réunions formelles ou informelles et par courriel. Il n’y a pas vraiment eu de rencontre d’avancement durant l’exécution du projet. Les erreurs ont été réparées par les personnes elles-mêmes ou par leur partenaire entre sous-comités ; peu de liens avaient lieu entre les sous-comités.  Il n’y avait pas de système d’autorité ou de position hiérarchique, il s’agissait plus d’une manière de visualiser la réorganisation des tâches. Le professeur aidant a été une ressource pour des références concernant la nutrition en soi.  [pic 1]

La séparation en domaines d’intérêt avait pour but de permettre à chaque bénévole de travailler dans un domaine qu’il préférait. Par contre, la communication a été déficiente entre ces comités; il y a eu dédoublement du travail. Par exemple, certaines idées se retrouvaient dans les activités des kiosques ainsi que dans celle du « dumpster diving». Le manque de communication entre les «silos» a induit un dédoublement.

Chaque comité avait ses objectifs, sans toutefois avoir de but ni de mission réellement commun et précis. Les attentes n'étaient pas claires, les sous-comités n'allaient pas dans la même direction, cela a parfois engendré des conflits. Ceux-ci n’ont pas été réglés, ils ont plutôt été mis de côté par participants. Certains membres se taisaient même parfois d’émettre leur opinion sur certaines idées, voulant éviter le conflit. Cela menait parfois à une diminution de l’effort poursuivi par ses membres, car ils étaient moins engagés au fonctionnement du projet. Au final, le projet a tout de même fonctionné, chacune des activités a eu lieu tel que prévu. Par contre, il n’y avait pas beaucoup de liaisons entre celles-ci bien qu’ils aient tous lieu pour souligner la même thématique. Il n’y avait pas de lien de cohésion entre les différentes activités.

  1. Nature des équipes de travail

La nature même de l’équipe présentée ci-dessus représente une source reliée à la non-performance de l’équipe. En effet, vu le manque de collaboration, de méthodes et d’objectifs communs de travail, il s’agit d’une pseudo-équipe.XX.. L’intention était de créer une équipe véritable, mais plusieurs conditions n’étaient pas respectées telles la combinaison des efforts, l’engagement vers des objectifs communs, l’autorité et l’autonomie attribuée à l’équipe, la méthode de travail commune et la responsabilité solidaire entre les membres pour la réalisation des tâches.XX. Il s’agit alors d’une raison fondamentale de la non-performance de l’équipe reliée à sa structure de base.

Selon les 3 dimensions de vitalité de ''Kirkman & Mathieu, 2005, Mesmer-Magnus et al,. 2011'', la forme de l’équipe était conventionnelle vu le degré de virtualité utilisé dans les échanges entre les membres. Les communications et les décisions avaient lieu en face-à-face, les autres moyens comme le courriel et le téléphone étaient utilisés pour planifier lesdites rencontres. Enfin, il ne s’agissait pas d’une équipe multiculturelle vu la faible diversité ethnique. Il est donc possible de penser qu’ils partageaient un ensemble de croyances et de valeurs. Les personnes avaient certes des religions distinctes.  Toutefois, il est difficile de voir si celles-ci ont pu avoir un impact sur l’équipe elle-même.

...

Télécharger au format  txt (33.5 Kb)   pdf (228 Kb)   docx (25.8 Kb)  
Voir 20 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com