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L'ordinateur possède une mémoire mais pas de souvenirs, pourquoi ?

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Par   •  3 Mai 2016  •  Dissertation  •  960 Mots (4 Pages)  •  684 Vues

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La mémoire et les souvenirs semblent inconditionnellement liés : pour rechercher un souvenir on fait automatiquement appelle à notre mémoire. En effet, tous nos souvenirs y sont stockés, plus ou moins « profondément », d’où parfois la difficulté de se souvenir des certaines choses, de certains détails.

Or, l’ordinateur possède lui aussi une mémoire, mais on peut difficilement lier à cette mémoire des souvenirs. Le devoir tentera alors de répondre à cette problématique.

Pour cela, le devoir se décomposera en deux parties : nous verrons tout d’abord comment fonctionne notre mémoire biologique et comment sont stockés nos souvenirs et enfin nous étudierons le fonctionnement de la mémoire d’un ordinateur.

Notre mémoire biologique a un fonctionnement très complexe. Elle comprend d’ailleurs deux types de mémoire : la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

La mémoire à court terme nous permet de retenir un certain nombre d’informations (7 en moyenne) pendant un court laps de temps (15 à 20 secondes).

La mémoire à long terme est-elle même divisée en deux : la mémoire sémantique qui contient le sens de mots, des idées ou encore des connaissances sur le monde, soit des choses sans lien avec le temps et l’espace. Il y a enfin la mémoire épisodique, qui nous aide à nous rappeler d’un événement et de pouvoir le dater, le localiser et de se souvenir du sens émotionnel qui est lié.

On peut enfin noter la présence d’une mémoire involontaire : elle nous permet de pouvoir penser ou exécuter des tâches tout en effectuant des choses routinières : conduire, faire du vélo … On retrouve cette mémoire dans A la recherche du temps perdu de Marcel Proust et sa célèbre madeleine : on remarque que les objets semblent amener les souvenirs.

A la mémoire, il faut lier la notion d’oubli. Même si ces deux termes semblent contradictoires, ils sont en fait loin de l’être.

L’oubli peut être involontaire, par le fait de la vieillesse ou de la maladie, et notamment la maladie d’Alzheimer. Mais nous allons nous intéresser ici à l’oubli « volontaire », car c’est l’essence du bon fonctionnement de notre mémoire : les informations, souvenirs qui ne sont plus d’actualité sont effacés au profit de nouveaux. Cela est nécessaire au bon fonctionnement de notre mémoire, car celui qui n’oubli rien souffre tout autant que celui qui oubli. C’est ce que nous montre Jorge Luis Borges dans Funes ou la mémoire sans limite : le jeune homme est incapable d’oublier quoi que ce soit et de procéder à tout catégorisation, ce qui l’empêche de penser.

Freud a même montré l’existence d’une mémoire de l’oubli : tous les souvenirs douloureux y sont placés afin d’être repoussés vers l’inconscient.

Enfin, B.Cyrulnik nous montre dans Un merveilleux malheur qu’un souvenir malheureux ne doit pas forcément être refouler directement. Il vaut mieux le rendre présent afin de le mettre à l’écart petit à petit, voire même essayer de l’apprivoiser afin d’en tirer des choses positives pour le futur.

Enfin, notre mémoire n’est pas quelque chose de fiable. En effet, celle-ci peut nous jouer des tours en créant, modifiant des souvenirs. Ceux-ci sont en fait vulnérables face au temps qui passe.

Prenons l’exemple de Holstein

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