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Jean Racine

Analyse sectorielle : Jean Racine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 083 Mots (5 Pages)  •  1 113 Vues

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CORPUS

Jean Racine est un dramaturge et un poète français considéré comme l’un des plus grands auteurs des tragédies classiques de la période classique en France sous Louis XIV. Ce corpus regroupe trois de ses plus grandes tragédies intitulées Phèdre, Britannicus et Iphigénie. Dans un premier temps, nous comparerons la situation qui provoque l’aveu dans les différentes scènes de théâtre. Puis, nous étudierons les procédés qu’ils utilisent pour argumenter. Enfin, nous verrons les conséquences de cet aveu sur la suite de chaque intrigue.

Tout d’abord, nous allons comparer la situation qui provoque l’aveu dans ses trois extraits. Dans le texte A, la perspective du départ d’Hyppolite pousse Phèdre à lui avouer son amour. C’est un aveu qui lui est arraché (« cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ? »), Phèdre a perdu la raison. Il est involontaire, sa passion la domine et est plus forte que son amour maternel. Dans les trois textes, les personnages avouent pour se sentir libérés d’un secret qui les hante. On le voit par l’interjection « Ah » au début de la réplique de Phèdre qui prouve qu’elle est soulagée d’avouer ce qu’elle ressent pour Hyppolite. De plus, la culpabilité, la honte et l’impuissance de Phèdre et d’Agamemnon face à ce qu’ils leur arrivent les poussent également à avouer (Phèdre se désigne comme un « monstre affreux », « aveu si honteux » et la « faible puissance » d’Agamemnon). D’autre part, dans le texte B, Junie avoue son amour pour Britannicus car elle refuse la proposition de mariage de Néron et doit donc se justifier. De plus, le fait que Néron prononce le prénom de la personne qu’elle aime, la pousse à se confesser. Tout comme Phèdre et Agamemnon, elle veut être sincère (« sincérité » par rapport à Néron) et fidèle .On le voit grâce à l’adverbe « toujours » qui montre qu’elle est constante et fidèle à son idée et grâce à l’utilisation du mot « interprète » qui doit avoir pour qualité d’être fidèle. De surcroît, elle ne veut pas être hypocrite (« je n’ai point prétendu m’en cacher ») et pratiquer « l’art de feindre » comme le fait la cour. En d’autres termes, elle ne veut pas avoir une conduite artificielle, guidée par les mœurs de l’époque. Quant à Agamemnon, son amour paternel et le subterfuge qu’il a inventé pour faire venir Junie dans son camp le pousse à se confesser.

Puis nous allons étudier les différents procédés qu’ils utilisent pour argumenter. Junie et Phèdre utilisent des phrases simples (« j’aime », « j’aime Britannicus ») pour dire la chose la plus importante qu’il soit. De plus, elles parlent d’elles à la troisième personne (« qui retiennent Junie », « connais donc Phèdre »), elles prennent de la distance. Phèdre utilise même une périphrase pour se désigner (« la veuve de Thésée »). Dans les textes A et C, Phèdre et Agamemnon expliquent que les dieux sont tout puissants et qu’ils sont responsables des drames qu’ils leur arrivent. En effet, on peut voir le champ lexical de la divinité présent dans les deux extraits (« dieux », vengeances célestes »). De plus, l’anaphore des « dieux » montrent la puissance de ceux-ci (répétés trois fois par Phèdre et cinq fois par Agamemnon). Phèdre et Agamemnon sont

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