Héros/anti-héros

MARION                                                                                                                                   17/12/2016

Océane                                                              Français                                                                        1°5

    Tout d'abord je dirais qu'un héros peut être un personnage ordinaire.

Les personnages de roman sont souvent des êtres ordinaires, sans qualités ni pouvoirs particuliers. Meursault dans L’Étranger de Camus n'est pas une personne complètement extraordinaire, Camus le rend banal et médiocre tout en gardant un peu d'action, il ne dévoile que les détails insignifiants de la vie de Meursault. Meursault est dépourvu d'originalité , il a ainsi une vie médiocre et banale, il est seulement employé de bureau, il n'a pas de qualités particulières. Donc l'histoire devient plausible, vraisemblable, tout le monde peut y croire. En plein dans la vie quotidienne son destin est ordinaire, il ne propose pas un destin idéal et inaccessible mais des objectif que l'on peut atteindre. Il peut parfois procurer de l'optimisme. Le personnage de roman ordinaire représente l'humanité moyenne et peut nous servir de miroir, on peut s'identifier à lui. Il est représentatif de la société et permet à l'auteur de montrer à travers son personnage sa vision de la société. À travers le personnage de Georges Duroy dans Bel-ami, Maupassant explore l'univers du journalisme et nous raconte des événements de la vie quotidienne qui le mènent à donner sa vision critique de la société bourgeoise du XIXe siècle. Georges Duroy semble caractérisé par des préoccupations matérielles, un milieu et une existence plutôt ordinaire. Il apparaît comme un type social du roman réaliste. Dès l'incipit, l'argent est mis a l'honneur et le sera durant tous le roman. Dans le monde de 1880, l'argent règne et Maupassant veut le montrer a travers le personnage de Duroy.

    Par son origine le roman est souvent fabuleux. Les épopées parlent de héros exceptionnels comme Ulysse dans l'Odyssée. Certains romans nous plongent dans des univers totalement différents du nôtre comme dans Le seigneur des anneaux. Ces romans nous montrent des histoires remplies de péripéties extraordinaires, qui nous permettent de voyager. Dans cette deuxième partie je vais parler du héros comme une personne idéale, avec un destin tout tracé, un exemple à suivre, qui incarne des valeurs et qui est un exemple pour la société. Certains personnages romanesques se démarquent des autres personnages par leurs physiques extraordinairement beau ou bien horriblement laid. Dans la Princesse de Clèves le duc de Nemours est décris comme un chef d’œuvre de la nature et l'homme du monde le mieux fait et le plus beau. L'emploi de superlatif élogieux et la métaphore symbolique « chef d’œuvre » font imaginer au lecteur un héros singulier qui ne peut être imité et dont la beauté dépasse les êtres extraordinaires. D'autres personnages se démarquent par leur destin extraordinaire. Dans Harry Potter à l'école des sorciers, Harry a un destin extraordinaire car c'est un pauvre orphelin qui vit chez son oncle et sa tante qui le détestent et le persécutent. Un jour un demi-géant vient lui apprendre qu'il est un sorcier, il va rentrer dans une grande école, être un grand joueur de quidditch et il va posséder des pouvoirs immenses. Harry n'a rien fait pour posséder tout cela, c'est juste son destin qui est tout tracé. Ce destin extraordinaire le rend extraordinaire. Ces personnages héroïques ont une vie plus intense, l'intrigue devient donc plus passionnante. Leur vie nous fait rêver et répond à nos envie d'aventures et d'évasion. Après avoir lu Harry Potter à l'école des sorciers nous avons tous envie d'être un sorcier et d'aller à Poudlard. Ces héros sont des modèles à imiter, ils donnent une image des capacités humaines  et ils provoquent de l'admiration. Le fait que la princesse de Clèves résiste aux avances du duc de Nemours , malgré l'amour qu'elle ressent pour lui, pour l'honneur de son mari est héroïque. Un personnage extraordinaire dans le mal peut servir d'anti-modèles à ne pas imiter, il permet au romancier de peindre des passions absolues et dévastatrices. Dans le père Goriot de Balzac, Vautrin est un diable incarné  à cause de son absence totale de conscience morale, son assurance, sa lucidité et ses qualités d'orateur hors pairs.

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