Harangue contre le terrain de tennis voulu par le maire.

Lors de ses vœux 2013, le maire nous a rappelé sa volonté de faire un terrain de tennis couvert en face du quillier, dans la plaine de jeux en zone inondable, un projet de l’ordre de 500 000 euros.  

Pourquoi sommes-nous contre ce projet ?

Nous n’avons aucune objection sur le fait de construire un court de tennis couvert, le club a besoin de cette réalisation afin de représenter notre ville dans l’élite départementale et régionale. Les joueurs de tennis pourront s’entraîner de manière plus confortable en hiver et par temps de pluie. Ainsi toutes les conditions seraient réunies pour faire des champions.

Nous pensons qu’un seul terrain n’est pas suffisant et que le surcoût faramineux de celui-ci est essentiellement dû à l’implantation de cette structure sur un sol instable. Nous pensons que, d’un point de vue écologique, il n’est pas bon de remblayer des zones inondables.

La couverture en toile recouvrant la structure prévue pour ce court à une espérance de vie d’environ 20 ans.

Il faut savoir qu’une réalisation similaire sur un sol stable, se situerait aux alentours de 200 000 euros, renseignements pris vers d’autres communes.

Un autre projet, une autre vision

Notre équipe propose de réaliser deux courts de tennis en réutilisant les bâtiments de l’ancienne usine AMI pour un prix nettement inférieur à un seul sur la plaine de jeux (300 000 euros). En effet, il reste sur ce site des structures permettant d’accueillir ces deux courts et un « club house ». Ce qui permettrait d’avoir un vrai pôle, unique dans le pays « Seine et Tille ». Ce serait un vrai projet de développement durable qui permettrait de réhabiliter les anciens entrepôts de stockage de l’ancienne usine AMI. Nous économiserions ainsi la réalisation d’une structure et d’une couverture, en bénéficiant d’une construction beaucoup plus pérenne. Celle-ci demanderait juste un rafraîchissement et un décaissement du sol afin de revenir au sol d’origine et ainsi respecter la hauteur de sept mètres minimum demandée pour organiser des compétitions officielles 1.  

Le fait d’acheter ce bâtiment à la Société Publique Locale du seuil de Bourgogne permettrait d’avoir une recette pour  la  société. Rappelons qu’elle a été obligée d’emprunter trois millions d’euros pour racheter les terrains (septembre 2012) à la Société d’Economie Mixte d’Aménagement de l’Agglomération Dijonnaise (SEMAAD). Elle devra poursuivre la dépollution aux hydrocarbures et financer les études de réaménagement du site qui seront certainement d’un coût très important.

Cette réalisation serait le trait d’union entre les communes d’Is/Tille et Marcilly/Tille au centre de l’éco quartier AMI, les terrains de tennis profiteraient aux deux communes. Le fait de conserver ce bâtiment serait un rappel à l’histoire, rappelant des souvenirs aux anciens salariés du fleuron local des années 60.

Quand cette surface de 2000 m² ne serait pas utilisée par le club, elle pourrait permettre, avec un chauffage d’appoint le cas échéant, d’accueillir de grandes manifestations de notre commune (Forum des associations, semaine bleue, expositions etc.…) afin de pallier les déficiences de la salle des capucins dues à la mise en place de gradins rétractables, volonté de la majorité actuelle (Isci &là d’octobre 2012 et janvier 2013)

Voici ce que nous vous proposerions si nous avions la responsabilité de la municipalité. Il n’est jamais trop tard pour changer d’avis quand nous sommes en face d’enjeux financiers aussi importants !  

Source : l’echo d’en face :journal d’opposition

Le club de tennis d’Is-sur-Tille, affilié FFT, est en pleine expansion. Le nombre de licenciés est passé de 67 en 2001 à 180 en 2010. Le nombre d’inscrits à l’école de tennis est passé de 45 à 149 durant la même période. Les membres du club ne sont pas recrutés sur la seule commune d’Is-sur-Tille mais sur tout le territoire de la Covati voire même au-delà. La ligue de Bourgogne de tennis affiche par ailleurs un déficit de courts couverts. Le club issois n'a donc pas la possibilité de proposer à ses nombreux adhérents une activité tout au long de l'année avec ses 4 courts de plein air. Ce nouveau court réalisé près des 4 courts extérieurs sera la seule salle de tennis sur le territoire du Pays Seine et Tilles en Bourgogne. La commune d’Is-sur-Tille sollicite le soutien du Conseil Général de la Côte-d’Or dans le cadre du contrat « Ambitions Côted’Or » de la Covati (priorité Ambition de vie) à hauteur de 14 % du coût hors taxes de l’opération de construction d’un court de tennis couvert à Is-sur-Tille.  

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