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Gestion de la diversité culturelle

Étude de cas : Gestion de la diversité culturelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Août 2022  •  Étude de cas  •  2 204 Mots (9 Pages)  •  457 Vues

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ACTIVITÉ NOTÉE 2

ESSAI SUR LA CULTURE ET LA GESTION D’UN PAYS

Dans le cadre du cours: ADM3012 – Gestion de la diversité culturelle

Essai:

La culture et la gestion du Quebec

Auteur:

Date:

2021-09-04

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Introduction

        Ayant eu son indépendance le 1 janvier 1960, le Cameroun est un pays de l’Afrique centrale situé entre le Nigéria au nord-ouest et le Tchad au nord-est. Il est caractérisé comme étant « l’Afrique en miniature due à sa diversité culturelle. » Il est un pays à valeurs culturelle unique et divisant. Notre essai en premier lieu illustrera la gestion culturelle du Cameroun par une présentation du pays, ensuite une présentation des distances culturelles de Geet Hofstede et leurs différences appartenance dans la culture Camerounaise. Et finalement la présentation d’une référence cinématographie suivie de la conclusion.

Présentation du Cameroun

        Le Cameroun est un pays d’environ 12 millions d’habitants. Situé entre « les steppes sahéliennes, les forets équatoriaux. » Il représente une diversité « tant géographiques qu’ethnolinguistique. (Henry, s.d, p.3) Le pays est divisé en deux grandes parties qui est le nord et l’ouest. « Le Nord a appartenu dans le passé aux grands empires du Sahel. Une partie de certains groupes nomades continue de le relier à l’Afrique de l’Ouest. À l’Ouest du Cameroun, les communautés bamilékés descendent d’une souche probablement ancienne, marquée par une culture singulière. Au Sud, le pays est lié aux sociétés de la forêt équatoriale, tandis que les populations du Littoral ont de tout temps été en contact avec les voyageurs arrivés par la mer. Au-delà de ce premier découpage simplifié, le pays réunit un grand nombre de groupes différenciés entre eux. » (Henri, s.d, p3)

        

        Le Cameroun a une grande riche linguistique. On en trouve plus de centaines de dialectes. A part l’anglais et le français qui sont aujourd’hui les deux langues officielles du pays après l’indépendance, il est divisé en quatre grandes aires culturelles. Les peuples Fang-Beti situé dans la forêt tropicale au sud du pays est composé du peuple bantou qui « s’étends jusqu’en Afrique australe » (Henry, s.d, p18) compose de 20 clans et qui vivent sous un chef traditionnel considéré comme la haute autorité. À l’ouest le peuple appelé les Grassland est constitué principalement des Bamilékés et Bamenda. Nous avons aussi les peuples de la Côte aussi appelé les Sawa qui veut dire « peuples de l’eau » (discover cameroun) qui partagent « un patrimoine historique basé sur les valeurs ancestrales ». En dernier nous avons les peuples soudano-sahéliens qui se retrouve principalement au nord du Cameroun et qui sont caractérisés par « des puissantes sociétés traditionnelles organisées en lamidats, sultanats et chefferies. » (discover Cameroun)

        

        Sur le plan religieux, le Cameroun est un pays laïc avec plusieurs divesite2 religieuses. Environ 70% de chrétien, 20.9% de musulmans, 5.6% d’animistes et 3.2% de libres penseur ». Comparé au Liban ou le président doit être un chrétien de la partie maronite » (Liban), le Cameroun ne mélanges pas politique et religion ensemble car étant aperçu comme un sujet vraiment sensible et surtout lorsque la politique est gérée par le colonisateur.

Comme Alain le mentionne « les systèmes religieux traditionnels sont tout d’abord de type ésotérique ».

        L’éducation est très importante au Cameroun surtout dans le sud. La scolarisation des enfants est obligatoire de 6 ans à 11. Même si le Cameroun étant un pays bilingue la langue de scolarisation est le français. Mais on remarque l’anglais est plus utilisé dans le nord du pays. Pour se faire une réputation il faut « se faire Camerounais chez les Camerounais ». (Henry, s.d, p36)

        Il faut apprendre la langue sociale du Cameroun. Cela signifie connaitre la culture du pays en commençant par les coutumes et croyances afin de pouvoir connaitre le sens et saisir progressivement les valeurs culturelles du pays.

De là nous pouvons distinguer et discerner le sens des mots utilisé comme le mot ami qui a un sens particulier au Cameroun comparé dans les pays occidentaux. Dans le contexte occidental, selon Alain les sens amis « est relevé souvent le sens précis d’une relation personnelle relativement précise, faite d’une vraie connivence d’idées et de sentiments, tandis que dans le contexte Camerounais, le mot a un sens beaucoup plus large… d’un engagement mutuel [décrivant toute relation de nature positive. »

Les Distances Culturelles de Geert Hofstede

        Dans le cas du Cameroun, les distances culturelles que nous pouvons trouver sont la distance hiérarchie, l’individualisme et le collectivisme, ensuite le contrôle de l’incertitude.

        La distance hiérarchie est définit comme étant le degré d’inégalité attendu et accepté par les individus qui affectera le degré de centralisation du contrôle ainsi que la prises de décisions. Ou en d’autres mots la mesure dans laquelle les membres les moins puissants des institutions et des organisations attendent et acceptent que le pouvoir soit réparti de manière inégale (Davel, Dupuis et Chantal, 2008).

        

        Dans le cas du Cameroun on remarque une distance hiérarchie beaucoup élevé. Comme e démontre l’étude de Cas faite dans la compagnie d’électricité du Cameroun, l’entreprise était basée sur un système de gestion centralisé   bureaucratique. Toutes les décisions étaient prises par les directeurs et il y’avait très grands retards dans cette prise de décisions puisque toute ses taches était confié seulement à une seule personne ce qui rendait le travail inadapté et pas rentable. La cause principale cité selon Alain dans cette étude de cas, était la non-confiances des directeurs envers leurs employé. Il cite : « la décentralisation est perçue parfois [..] comme du libertinage, c’est-à-dire comme si on leur laissait la possibilité de faire tout sans nous consulter […] [ils] gardent toux à eux. » (Henry, s.d, p.30) Ce qui fait que chacun accepte sa place sans avoir à se justifier et de peur de ne pas perde son travail doit subir tous ce que le chef dit et décide.

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