Fiche de lecture bréviaire chap 20

Chapitre 20 : «  Cette entreprise est performante, elle fait des bénéfices ! »

• Afin de mesurer la performance de l’entreprise, et de pouvoir améliorer la gestion de l’entreprise en cas de contre performance, on utilise un indicateur qui est le bénéfice et qui s’obtient grâce à la comptabilité.

• Cependant il faut faire attention : même si le chef comptable est très prudent (réduction de bénéfice, augmentation des prévisions), le directeur de l’entreprise souhaite lui afficher une image meilleure de son entreprise à travers des petites manipulations…

• La comptabilité n’est pas une science exacte : à travers des amortissements ou des dépréciations on peut venir mettre de l’argent de côté et facilement augmenter ou baisser le bilan. “ Les chiffres ne sont que une construction élaborées pour raconter quelque chose en utilisant les principes comptables. “ Parfois a la limite du légal.

• La comptabilité peut accompagner la stratégie de l’entreprise et donner une image différente de l’entreprise que ce soit aux investisseurs, actionnaires…

• Une entreprise qui était déficitaire peu passer en situation bénéficiaire en diminuant les provisions pour les risques, en diminuant les amortissements…

• L’entreprise devient elle alors performante ?

Cette question pose de nombreux problèmes. La comptabilité a alors un réel pouvoir mais qui doit alors le contrôler ? L’Etat ? Des représentants d’entreprises ? Des professionnels ? Quelles valeurs doivent être retenues ? Celle des couts qui paraissent plus sûres ou celles des prix ? (Par exemple pour un bien immobilier)

• L’équation performance=bénéfice est donc bien trop simpliste. Le bénéfice n’est pas l’expression la plus sûre pour statuer sur la performance d’une entreprise.

Chapitre 21 : « La juste valeur, enfin une évaluation proche de la réalité. »

• La notion de juste valeur (fair value) a été introduite par les normes comptables d’origine anglo-saxonne, américaines ou internationales. La juste valeur fait référence à un mode de valeur qui fait référence à un mode d’évaluation qui suit les fluctuations des valeurs de marché. De plus cette valeur serait neutre car indépendant des choix de la direction. Cette juste valeur supprimerait la subjectivité introduite dans les comptes, ainsi que la main mise des dirigeants dans les comptes.

• Cependant différents problèmes concernant la juste valeur : les valeurs qui peuvent varier énormément (bulle immobilière, marché des matières premières, marchés financiers). De plus on ne pourrait pas prévoir un gain ou une perte à l’avance, le niveau de prévision baisserait considérablement.

• Peut-on dire que la juste valeur pourrait permettre de mieux rendre compte de la valeur de l’entreprise ? Si on souhaite céder l’entreprise en bloque, il paraît alors peu ingénieux de s’intéresser au passif et à l’actif qui peuvent varier en fonction du marché. En effet, cela permet d’éviter des comportements prédateurs d’autres entreprises.

C’est pour cela qu’il faut mieux comptabiliser les actifs et les passifs en cout historique plutôt qu’avec

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