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Faire le lien entre un texte et une image

Commentaire d'oeuvre : Faire le lien entre un texte et une image. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  399 Mots (2 Pages)  •  1 150 Vues

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Quels sont les éléments qui rapprochent le texte étudié et cette image ?

Dans un premier temps nous pouvons noter que les deux œuvres ont été produites durant la même période. En effet, le dessin de François Flameng intitulé vue de Souchez, une tranchée le 18 décembre 1915 et le texte de Henri Barbusse s’intitulant Le Feu, écrit en 1916 sont tous deux conçus durant la première guerre mondiale, autrement appelée la Grande Guerre.

Dans un second temps nous pouvons observer différents plans de sorte que les lignes 1 à 14 du texte de Henri Barbusse font écho au premier plan du dessin de François Flameng. On y voit des " espèces d'ours qui pataugent et grognent " (ligne 8), " emmitouflés à la manière des populations arctiques " (ligne 9). Les soldats sont recouverts de " lainages, couvertures, toiles à sac " (ligne 9-10).  On distingue même sur certains soldats des " barbes non taillées ou encrassées de poils non rasés " (ligne 13-13). Si l'on ne peut distinguer nettement l'état des tranchées sur le dessin, on peut néanmoins supposer que les tranchées sont comme le décrit Henri Barbusse dans son texte : " de longs fossés en lacis où le résidu de nuit s'accumule " (ligne 3) dont " le fond en est tapissé d'une couche visqueuse [...] et qui sent mauvais autour de chaque abri, à cause de l'urine de la nuit " (ligne 4-5).

Les lignes 15 à 33 font écho au second plan et arrière-plan du dessin de François Flameng. Henri Barbusse y décrit dans son texte l'horreur du champ de bataille, il insiste sur le bruit que font " la fusillade et le bombardement " (ligne 18) , sur l’exténuation des soldats et leur impuissance au bout " cinq cents jours " (ligne 17) au milieu de la "canonnade " (ligne 15) incessante. Nous pouvons retrouver tous ces éléments dans le dessin François Flameng rien qu'en observant l'air blafard des soldats qui semble sortir d'une nouvelle nuit agitée, au vu de leur visage et au ciel bleu clair d'un matin hivernal, ainsi qu'au paysage dévasté par la guerre, où, dans ce " décor diluvien " (ligne 33), rien ne résiste. Les arbres sont calcinés et les paysage d'avant  inexistant.

Pour conclure, on peut dire le texte étudié et l'image de François Flameng font tous deux ressortir le cauchemar et la noirceur de la guerre.

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