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Du toucher dans les relations humaines et notamment lors des actes de soins infirmiers.

TD : Du toucher dans les relations humaines et notamment lors des actes de soins infirmiers.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Septembre 2016  •  TD  •  1 203 Mots (5 Pages)  •  1 589 Vues

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Le dossier traite de la notion du toucher dans les relations humaines et notamment lors des actes de soins infirmiers.

Le toucher est selon certains le sens « le plus important » de nos cinq sens. La peau est, après le cerveau l’ensemble d’organes le plus important du corps humain, c’est une barrière protectrice sensorielle qui protège et alerte à travers différents stimulis.

L’évolution des pratiques soignantes passent par la prise de conscience de l’importance du sens du toucher lors des soins et de la communication non verbale, dans cet objectif ce développe des formations sur ″le toucher dans la pratique soignante″.

Le dossier comporte quatre documents :

-Un article paru dans le magazine Soins n°737 de juillet/août 2009 « Définition et concepts liés au toucher dans les soins » écrit par Sylvie Grousset infirmière spécialiste clinique, équipe mobile d’accompagnement et de soins palliatifs aux Hospices civils de Beaune. Après avoir expliqué les différentes notions du toucher dans le soin, elle nous explique comment les mettre en pratique au quotidien.

-Un article paru dans le magazine Soins n°662 de janvier/février 2002 « Le toucher, geste technique ou qualité soignante ? » écrit par Thierry Martin-Braud, infirmier diplômé universitaire en soins palliatifs, service de radio-oncologie hospitalisation, CHU Jean-Minjoz, Besançon. Dans cet écrit il relate de l’importance de ce sens dans la pratique du soin infirmier et des différentes ″façon de toucher″ qui sont mises en application dans la pratique soignante.

-L’extrait de l’étude (p40 à 42) Le toucher relationnel au cœur des soins, paru en 2006 chez Elsevier Masson, rédigé par une infirmière coordinatrice du réseau de soins palliatifs en Ile de France, Carine Blanchon. Ici c’est un exemple concret d’une patiente dirigée vers les soins palliatifs afin d’atténuer sa douleur.

-L’extrait de l’ouvrage Parerga et paralipomena, « La parabole des porcs-épics » paru en seconde édition révisée en 2005, et écrit par le philosophe allemand Arthur Schopenhauer. L’auteur nous démontre par une histoire imagée de l’importance de la sphère intime.

Le personnel infirmier fait appelle dans la quasi-totalité de ces actes à ce sens et franchi donc régulièrement la barrière intime de la personne soignée, que ce soit de manière inconsciente ou consciente. (28 lignes)

Tous les jours, avec les personnes qui nous entourent, nous avons des gestes qui mettent à l’épreuve nos cinq sens, et notamment celui du toucher, que cela soit dans le domaine personnel ou professionnel.

Au quotidien le sens du toucher est présent dans tous les échanges avec les personnes qui nous entourent, soit en rejetant le toucher de quelqu’un ou en laissant une personne entrée dans notre ″intimité″. Inconsciemment nous instaurons un périmètre de sécurité qui est propre à chaque individu et qui à pour objectif de protéger cet espace privé. Ceci est très bien illustré par le philosophe Arthur Schopenhauer et son exemple avec les hérissons[1] qui arrive à trouver la distance idéale pour ne pas se blesser tout en étant suffisamment proche pour se tenir chaud.

Dans le domaine des soins infirmiers, inconsciemment le toucher entre en action, lors de la communication non verbale, de tous les gestes devenus tellement anodins au quotidien. Comme le souligne Thierry Martin-Braud, l’accueil est la première façon de ″s’introduire dans l’intimité de la personne″[2], il est donc à ne pas négliger. ″Tout comme le regard ou la parole, le toucher sert d’entrée en contact, témoigner d’une qualité de présence à l’autre″[3]. C’est tous ces petits gestes (frôlements sur une épaule, effleurements) lorsque le personnel soignant cherche à rassurer, à encourager ou encore avant un acte où l’infirmier ressent l’appréhension du patient. C’est également une part importante du rôle du personnel après l’annonce de certains résultats médicaux, le décès d’un proche, ou encore dans les centres de réadaptation où les personnes doivent réapprendre à vivre avec un ″nouveau″ corps, car les mots ne sont quelques fois pas les plus adaptés dans la situation. C’est alors que nous frôlons la limite entre le toucher inconscient et conscient. (49 lignes)

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