Devoir 1 Culture de la communication

Exercice 1 :

1)L’auteur est Tzetan Todorov, un théoricien d’origine bulgare de la littérature, penseur contemporain et chercheur au CNRS. Ses travaux, depuis les années 80, ont porté principalement sur la question de la mémoire.

2)Il s’agit là d’un texte, «La vocation de la mémoire», publié dans la revue Cahier français. Cette revue est une revue économique sociétale et institutionnelle. Elle vise à parler de tout les débats publics pour offrir une pluralité de point de vue.

3)Le texte date de juillet/août 2001.

4)La phrase : «servir de justification à des politiques qui se combattent mutuellement» (l.40 à 41) pourrait être une référence aux luttes internes qui ont pu commencer pour l’élection présidentielle française de 2002. De plus, les résultats qui ont découler de cette élection ont démontrer la montée de certains partis extrêmes. Ainsi, à l’époque de la publication de ce texte, la phrase «Puisque ceux-ci ne menacent pas les mêmes acteurs et ne prennent pas les mêmes formes» (l.25) pourrait indiquer une comparaison entre ces partis et les mouvements nazis, une comparaison qui est selon l’auteur bien trop absente.

Exercice 2 :

1)Irrévocablement : fatalement, inévitablement.

2)Reliques : trésor sacré et presque religieux ( rites conjuratoires).

3)Ferveur : envie, foi en ce que l’on fait et foi de son importance.

4)Compulsives : idée fixe qui ronge jusqu’à l’accomplissement, pulsions inébranlables.

5)Commémoration rituelle : hommage rendu de manière automatique en suivant une certaine procédure.

6)Droit imprescriptible : droit inaliénable, qu’on ne peut retirer et fixer à une entité ou à un concept (dans le texte, la mémoire).

7)Recouvrement : S’approprier quelque chose, le retrouver (ici la mémoire).

8)Sécrète : Crée, produit naturellement quelque chose et cela sans apport extérieur.

Exercice 3 :

1) Il commence par moquer le culte de la mémoire, le comparant presque à du fanatisme : «culte»(l.2); «vénèrent»(l.3); «ferveur»(l.4); «rites conjuratoires»(l.4). Ensuite, il continue sur le ton de la moquerie en parlant des activités purement utilitaires d’hier qui semble mériter un piédestal au musée aujourd’hui : «activité naguère utilitaire»(l.5); «objet de contemplation»(l.5); «Musée de la crêpe»(l.6). Il finit en comparent ce devoir de mémoire à une pulsion «préoccupation compulsive»(l.7). Enfin, Todorov estime que la commémoration du passé peut être aussi dangereux que bien selon la manière dont les faits sont tournés : «le culte de la mémoire ne sert pas toujours les bonnes causes»(l.8).

2) Todorov ne refuse en rien la connaissance du passé, la réponse lui semble évidente : «La réponse, ici, est toujours affirmative». En revanche, il nous remets en garde sur les dangers du passé, en disant que le jugement et les leçons que nous retirons du passé proviennent de valeurs personnels

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