Dans la chambre de mme P. en service de médecine interne.

*App méd interne

Lieu : Dans la chambre de mme P. en service de médecine interne.

Situation vécue : Mme P. âgée de 29ans atteinte de lupus, est entrée dans le service pour une crise d’arthralgie et faire un bilan de sa maladie. A J5 d’hospitalisation, la douleur est évaluée à 8 sur  l’échelle numérique par la patiente. Elle ne pouvait pas bouger ses mains tant la douleur était insupportable ; et me signale son sentiment d’avoir été totalement abandonnée et incomprise par l’interne qui sous-estimait sa douleur car le traitement est inefficace selon mme P. Elle m’explique être restée 4 jours avec un traitement qui ne la soulage pas.

Observations, étonnements : Pourquoi la douleur est-elle toujours présente malgré le traitement administré ? Comment est-il possible de souffrir pendant 4jours malgré un traitement antalgique en place? Je vais donc voir l’interne pour lui parler de l’état de mme P. car cette dernière n’est pas soulagée par le traitement, quelles sont les autres alternatives ? Vu que le traitement par voie orale n’a pas suffi, il va falloir la perfuser et lui passer une bithérapie par voie intraveineuse toutes les 6h.

Difficultés et points à approfondir : Je vais ensuite informer mme P. du nouveau traitement qui va lui être donné. Tout d’abord, elle est réticente, étant donné qu’elle avait déjà un traitement antalgique inefficace. Elle n’a donc plus confiance en l’équipe médicale et a peur d’être à nouveau déçue. Je lui explique la nécessité du traitement par voie IV pour recueillir son consentement (Compétence 6 : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins) en expliquant les bénéfices et les risques (Compétence 6 : Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins). De plus, il aura plus d’efficacité par voie IV que par voie orale. Finalement elle accepte d’être perfusée afin de recevoir le nouveau traitement pour être soulagée.

Vous sentez vous suffisamment autonome : Je pense être autonome car j’ai pu instaurer une alliance thérapeutique avec la patiente et négocier avec elle le soin.

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