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DM Latin Trimalcion

Commentaire de texte : DM Latin Trimalcion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  678 Mots (3 Pages)  •  509 Vues

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Langue :

-Attonitis admiratione universis : Tpus ensemble frappés de stupeur

-Salvo tuo sermone =ne doutant pas de ton histoire

-Stricto glado = épée étroite

-involuta sinistra manu = la main gauche enveloppée

-cluso ostio = ayant fermé la porte

Traduction : La première présente un style très noble, semblable à un discours où le narrateur en fera de trop pour accentuer les émotions. Elle correspnds au style noble et abusif de Trimalcion, en effet l’utilisation du plus que parfait et la vieillesse des mots utilisés comme “conils”, “rebuffé”, “babeau” ou “ire” rendent le texte plus proche de l’antiquité du texte. De plus elle est fidèle au texte latin, et ne va donc pas apporter de détails qui paraîtront superflus pour certains. La seconde est plus moderne, le langage est plus simple et même s’il conviens moins au langage noble de Trimalcion, il nous permets de mieux comprendre le texte et va également nous apporter des détails aux émotions et aux métaphores comme le tonnerre de Jupiter, l’image de la sorcière. La traduction sera d’ailleurs plus complète que la première. La dernière qui est la plus récente au passage, ajoutera encore plus dé détails que la seconde comme sur le “Cappadocien” : “il avait peur de rien il était fort comme pas deux”. Donc la traduction sera la plus fidèle.

Analyse : Pétrone est un auteur du Ier siècle après J.C., contemporain de Néron, et qui a écrit Le Satiricon, connu pour être un des premiers romans de la littérature dont on ait gardé le texte. Le Satiricon est un roman picaresque qui met en scène Encolpe, Ascylte et Giton, dans la baie de Naples, qui traversent plusieurs situations à la fois caricaturales et réalistes. Le banquet de Trimalcion, passage fondamental de l'œuvre, fait partie de ces situations. En effet, les trois personnages principaux, ainsi qu’Agamemnon un rhéteur,sont invités chez Trimalcion, un riche affranchi, qui organise un banquet fastueux et sans finesse. Cet affranchi est comme le symbole des parvenus de ce Ier siècle ap. J.C. qui sont marqués par le goût des spectacles et de l'étalage du luxe. L’extrait que nous allons étudier reprends la suite du récit de Nicéros à propos des loups garous, Trimalcion prends à son tour la parole pour raconter une histoire encore plus surprenante. Dans cet extrait, on peut remarquer que Trimalcion avance son discours comme un captatio benevolentiae car il prends la peine de féliciter Nicéros pour son histoire et d’ajouter qu’il ne doute pas puisque son ami est honnête. Son but est de s’avancer comme un ami de confiance. Nous pouvons ensuite montrer que Trimalcion est très cru dans sa manière de parler, il n’hésite pas à se vanter de sa jeunesse de fils de riche, « comme un milliardaire de Chio », il donne des détails sanglants comme lorsque l’homme « transperce la femme par le milieu » ou lorsqu’il compare les bleus à des coups de fouets ou bien lorsque la mère veut prendre le corps de son petit dans les bras. « Il n’avait plus ni cœur ni boyaux » le but est de choquer l’auditoire. Son histoire est digne d’une pièce dramatique, en effet nous avons le « Cappadoce », la mère et son enfant, l’homme arrive pour transpercer une femme, il est la simple représentation de la colère et la violence dans cette histoire. La mère perds son fils et les stiges le lui volent pour le remplacer par une botte de paille, il en parle comme de vipères. Pour finir, Trimalcion utilise beaucoup de mots propres au langage populaire comme « môme », « trouillard », « balèze ».

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