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Corpus: Molière, Feydeau Et Ionesco

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Par   •  2 Octobre 2014  •  583 Mots (3 Pages)  •  8 862 Vues

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Ce corpus proposé à notre étude est composé de trois documents. Le premier est un texte de Molière de 1670, extrait de Le bourgeois gentilhomme Acte II, scène 4. Le second, de George Feydeau, tiré de On purge bébé, en 1910. Le dernier, d’Eugène Ionesco, extrait de La Leçon de 1951. Le genre littéraire commun à ses trois textes est le Théâtre, et sont des comédies. Nous pouvons donc nous demander ce qui rend ces trois textes comiques.

Premièrement, nous allons traiter du comique de situation. En effet, chez Molière, Monsieur Jourdain s'émerveille d'apprendre quelque chose auprès du Maître de Philosophie, or c'est grotesque car il apprend à articuler les voyelles qu'ils sait déjà prononcer. Il trouve cela « admirable » l.30, « véritable » l.38, et il complimente cette « science » l.26.

Dans l'extrait de Feydeau, le maître demande à sa domestique où se trouvent les Hébrides. La domestique pensant à une chose disparue dans la maison, se cache derrière le fait que « c'est pas moi qui range ici » l.8.9. Le maître s’aperçoit que Rose ne sait pas ce que sont les Hébrides, la qualifie « d'ignare » l.12 d'un air supérieur. Au bout d'un moment, il met fin à la discution et finit par reprendre sa recherche dans le dictionnaire, les « Z'Hébrides » oubliant que c'est la liaison qui crée le son « z ». Sa recherche ne mène à rien, et conclut alors « on ne trouve rien dans ce dictionnaire » l.41.

Dans l'extrait de Ionesco, le professeur s'obstine à continuer sa leçon : « n'interrompez pas » l.33, « ça n'as pas d'importance » l.37 et la répétition du « continuons » l.38 et l.45. L'élève est distraite, elle complète les phrases du professeur. Elle n'a pas envie d'être en cours, « jusqu'à l'heure de ma mort.. » l.3, les paroles du professeur tombent « dans les oreilles des sourds » l.32, le « mal aux dents » qui apparaît tout à coup.Il y a une opposition entre le professeur qui veut poursuivre sa leçon à tout prix et l'élève qui ne cesse de vouloir en finir.

Parlons maintenant du comique de geste. En effet chez Molière, Monsieur Jourdain s'applique à répéter chaque voyelle « A,A » l.18 en grimaçant. C'est également le cas dans La leçon de Ionesco, où le professeur recommande à son élève « de lever très haut le cou et le menton, de vous élever sur la pointe des pieds » l.15 pour mieux prononcer. La situation en devient absurde et ridicule. Dans le texte de Feydeau, à la lecture des didascalies, on montre une Rose « abrutie » l.22, qui « ne comprends pas » l.3, qui est « ahurie »l6 et qui ouvre « de grands yeux » l.13.

Finalement, Molière et Feydeau utilisent le comique de caractère. En effet Monsieur Jourdain dans le Bourgeois gentilhomme, est un bourgeois enrichi, ayant son titre de noblesse. Il pense alors qu'en prenant des leçons d'orthographe auprès d'un professeur de philosophie, notamment la prononciation des voyelles qu'il connait déjà, feront de lui un « véritable » noble.

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