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Benmatic et la motivation des salariés

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Par   •  21 Juin 2015  •  Étude de cas  •  2 234 Mots (9 Pages)  •  3 864 Vues

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Etude de cas n°1

Benmatic et la motivation des salariés

Objectifs :

  • Analyse de la situation de l’entreprise Benmatic
  • Identification du problème de management

Savoir-faire et compétences :

  • Réaliser un diagnostic interne et externe de l’entreprise
  • Cerner les différents choix stratégique de Benmatic
  • Savoir justifier les moyens mis en œuvre par l’entreprise
  • Identifier les leviers de motivation qui concilient, d’une part la finalité de l’entreprise et d’autre part, la satisfaction des besoins des salariés

Ressources :

  • Annexe 1 : la GRH chez Olivaris
  • Annexe 2 : Extrait du site d’Opti-RH
  • Connaissances personnelles

Les mots en gras sont expliqués dans le lexique

  1. Analyse de la situation de l’entreprise

Pour dresser le diagnostic stratégique de Benmatic, nous allons utiliser la matrice SWOT. Elle permet d’obtenir une vision synthétique d’une situation représentant les forces et faiblesses de l’entreprise ainsi que les opportunités et les menaces potentielles. Cette méthode consent à rassembler et croiser les analyses en interne et en externe avec les environnements micro et macro de l’entreprise. A la suite de ça, il est nécessaire de déterminer la principale stratégie de Benmatic, en insistant sur les points forts et profiter des opportunités qu’offre le marché mais également, en surmontant les handicaps afin de pallier les éventuelles menaces. Puis, il nous faudra analyser la modalité de croissance et appliquer la théorie de Victor Vroom sur la démotivation d’un des salariés de l’entreprise.

  1. Forces et faiblesses

Créée en 1976, Benmatic a débuté « sans un sous en poche ». La SARL a su se démarquer et a acquis un certain sérieux grâce au développement de son activité, qui lui a valu la notoriété qu’elle possède aujourd’hui.

Lors de l’entretien entre M. Gautier, PDG de Benmatic et le consultant du cabinet Opti-RH : « les salariés sont considérés comme une force de travail ». En effet, M. Gautier fait preuve d’une grande considération envers ses salariés. Il les met en avant et sait que sans eux, l’entreprise aurait du mal à fonctionner. Cet esprit de solidarité représente une force réelle pour un climat social propice à la bonne entente.

En 1978, M. Gautier décide de démarrer une « nouvelle activité : le ceintrage » et en 1986, suite à des embauches et à l’achat de nouvelles machines, il s’investit dans le « montage sur mesure de grues et de bennes pour les camions ». Ce renouveau permet à l’entreprise d’élargir sa clientèle. Il atteint désormais les entreprises de transport, les vendeurs de camions, les agriculteurs et les entreprises de travaux publics.  

Peu de turn-over, c’est-à-dire, peu de rotation de l’emploi. C’est un réel avantage pour l’entreprise. Si le taux n’est pas élevé, cela signifie que les salariés sont plutôt satisfaits. Il est souvent dû à un bon climat social et à de bonnes conditions de travail. Mais d’après les déclarations de Roger Mauris lors de l’entretien, il n’est pas récompensé à sa juste valeur compte tenu du travail qu’il fournit chez Benmatic depuis 15 ans. Cet état esprit peut être un facteur de démotivation chez l’employé, « aujourd’hui, je cherche à trouver une place de mécanicien monteur ailleurs » a-t-il déclaré. Une mauvaise gestion des ressources humaines peut en être la cause. M. Gautier dit qu’il ne fournit pas plus d’avantages à ses salariés car ils ne sont pas enclins à démissionner. C’est une tactique un peu égoïste sachant qu’il prétend que les salariés sont une force de travail indispensable.  De plus, il déclare « toucher autant que celui qui fait un moins bon travail », la sous-rémunération est considérée comme un facteur néfaste, affectant le moral et la motivation des salariés et engendrant une augmentation des départs. Le turn-over n’est pas qu’une chose négative, il permet aussi d’anticiper les départs à la retraite et ainsi apporter du sang neuf. Il évite donc, à la PME de vivre dans un cercle fermé. Après la crise de 2009, la société implose : les salariés sont moins attentifs et se plaignent de leurs conditions d’emploi. Tout ce stress accumulé, a un effet dévastateur sur le moral des troupes.

  1. Opportunités et menaces

L’achat de nouvelles machines est un bon investissement matériel. Il permet d’accroître le potentiel de production de l’entreprise. C’est la condition même de la croissance économique.  En effet, cet investissement permet l’amélioration des techniques de production et le développement du progrès. Ce renouveau permet à l’entreprise d’accroître sa compétitivité sur le marché et gagner de la valeur ajoutée. De plus, M. Gautier a investi dans la construction de sa propre usine ce qui peut lui donner une certaine assurance vis-à-vis de ses consommateurs mais également d’avoir un plus large espace de stockage, afin de pouvoir diversifier sa production. Dix ans après son ouverture, la SARL se positionne comme « leader sur le marché local ». Ce titre lui vaut toujours sa grande notoriété au regard de la concurrence et de ses clients.

Malgré le dur labeur, la SARL Rennaise est frappée de plein fouet par la double crise de 2009. En effet, cette année-là, l’activité économique a décliné dans tous les secteurs, entraînant une dégradation du marché du travail. La conjoncture s’est nettement plus aggravée dans le secteur industriel où les pertes d’emplois ont été particulièrement massives.  La construction a souffert également de la crise. 2009 a été une année très douloureuse pour les travaux publics. Cette situation est une menace d’envergure pour Benmatic, qui se retrouve confrontée à des problèmes financiers. De plus, le nombre d’impayés de la part des clients augmentent, ce qui ne change pas la donne. Parallèlement, la société fait face à une baisse de qualité de ses produits. Les retours des clients se multiplient. Cette période est difficile pour Benmatic et lui fait perdre de son sérieux et donc de sa notoriété, accumulée toutes ces années. Elle devient une proie facile sur le marché, à la merci de ses concurrents. En outre, M. Gautier est contraint de garder ses salariés actuels même si « leur implication fait défaut ». Cette remarque est plus qu’alarmante. Malgré toute la considération qu’il porte à ses employés, il devrait en licencier, mais en vain. La société stagne car, au fait de ses récents développements, elle peine à trouver du personnel qualifié, tels que des ajusteurs ou des tourneurs qui se font maintenant très rares.  

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