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Asset-Backed Commercial Papers - papiers commerciaux adossés à ( backés par ) des actifs (PCAA)

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Par   •  28 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  492 Mots (2 Pages)  •  583 Vues

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Asset-Backed Commercial Papers - papiers commerciaux adossés à ( backés par ) des actifs (PCAA).

Ces PCAA sont des valeurs mobilières négociables sur les marchés financiers, mais exemptées de toute régulation.

Dans les créances hypothécaires, on trouvait des contrats de locations d’autos, des dettes sur cartes de crédit, etc.

Par la même ingénierie novatrice, on fait de toutes ces créances mélangées, y compris les prêts hypothécaires, un énorme paquet que l’institution prêteuse « titrise » ou fractionne en titres financiers baptisés « Papiers commerciaux adossés à des actifs » (PCAA).

Ce sont des obligations reliées à des dettes.

Les actifs, derrière ces titres financiers, c'était les maisons hypothéquées, les autos en location ou l’argent que vous devez sur vos cartes de crédit.

Les PCAC curieusement échappaient à toute régulation des valeurs mobilières normales.

L’institution prêteuse-titriseuse confiait ensuite ces titres financiers à des courtiers qui se chargaient de les vendre à de gros investisseurs, tels les banques d’affaires, les assureurs, les fonds de pensions.

Les célèbres agences de notations Moody’s et Standard & Poors leur accordaient la note AAA ou AA et les déclaraient « aussi safes que les bons du Trésor ».

Les intérêts payés sur ces « papiers commerciaux » étaient supérieurs à ceux des bons du Trésor .

C’est pourquoi ils se vendaient bien.

Avec l’argent qu’elles encaissaient de cette vente, l’institution prêteuse-titriseuse procèdait à d’autres prêts et à d’autres titrisations....et ainsi prospérait ce marché...

Quant aux acheteurs de PCAC, ils pouvaient soit les revendre à d’autres investisseurs, soit les jouer en bourse, soit s’en servir comme « leviers » pour d’autres emprunts.

Lehman Brothers empruntait, avec ce levier, jusqu’à 30 fois la valeur de son lot de PCAC.

Les PCAC se négociaient entre grosses institutions financières partout dans le monde.

Les banques d’affaires et les banques commerciales, les fonds de pension et les hedge funds en raffolaient.

Les gros assureurs et les « rehausseurs de crédits » (credit-default swaps), flairant la bonne affaire, se sont jeté dans la mêlée pour vendre de la protection aux spéculateurs, moyennant des primes lucratives.

AIG (American International Group), le premier assureur états-unien et la sixième multinationale au monde, se spécialisait dans l’assurance contre les risques spéculatifs et même contre les faillites.

AIG s’est trouvée ansi en au bord de la faillite : le gouvernement des États-Unis s’est vu obligé d’intervenir pour la rescaper au coût de 84 milliards de dollars, pour ensuite la dépecer et la revendre en braderie.

Toute bulle éclate tôt ou tard...

À mesure que les

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