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App psychiatrie carcéral

Étude de cas : App psychiatrie carcéral. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2018  •  Étude de cas  •  1 070 Mots (5 Pages)  •  789 Vues

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Analyse de pratiques professionnelles

SMPR : Service Médico-Psychologique Régional. Il s’agit d’un service hospitalier de consultations ambulatoires implanté au sein d’un établissement pénitentiaire. Son rôle est d’assurer le dépistage systématique des troubles psychiques (notamment au moyen d’un entretien d’accueil avec les entrants), les soins médico-psychologiques courants envers la population carcérale dans l’établissement pénitentiaire où le SMPR est implanté (entretiens individuels, ateliers thérapeutiques, traitements psychiatriques, préparation à un suivi psychologique à l’extérieur, etc…).

Introduction :

Mon stage se déroule au centre pénitentiaire des baumettes de Marseille. Actuellement les services médicaux, l’organisation pénitentiaire et une partie des détenus sont en train de déménager vers la nouvelle prison « les baumettes 2 ». Il y a en ce moment des dysfonctionnements dans l’organisation, des sous effectifs des surveillants pénitentiaires qui sont pour la plupart en grève.

Présentation de la situation

C’était la première fois pour moi que je vivais une telle situation dans un lieu de soin inhabituel. La situation s’est déroulée à la 3ième semaine de mon stage et commence dans la cellule de Mr B.( un patient de 21 ans atteint de schizophrénie), qui est  à l’étage au dessus  de l’infirmerie. Un surveillant pénitencier vient voir l’équipe soignante pour signaler qu’un patient doit être vu en urgence. 20 minutes plus tard, le patient descendu accompagner d’un surveillant, en salle de soin, je m’aperçois qu’il a une dermabrasion au niveau du front. Mr B. s’était frappé la tête contre le mur dans sa cellule. Dans la salle de soin, il semblait calme, il nous expliquait qu’il n’était pas bien dans ce nouveau service qui venait d’ouvrir il y a quelque jours, il nous verbalise « c’est pire qu’une maison de retraite ici ! », qu’il s’ennui et qu’il veut être hospitalisé dans un hôpital psychiatrique de Marseille. Je lui ai demandé pourquoi il ne sentait pas bien, alors que 2 jours en arrière il nous disait que c’était mieux que dans l’ancienne prison. Pendant la discussion, Mr B. était allongé sur la table d’examen et a recommencé tout à coup à se frappé violemment la tête contre le mur. Malgré le fait que je sois impressionner par la violence des coups, je n’ai pas hésité avec l’ide qui était avec moi, à essayer de contenir Mr. B. afin qu’il ne se blesse davantage. A la demande de l’infirmière je suis allé chercher 2 loxapac 50mg pour le sédater et je lui ai pris ses constantes. Je suis resté avec Mr B. pour établir une relation d’aide en ayant une écoute active et comprendre pourquoi il avait fait ces gestes auto-agressifs, pendant qu’une autre personne de l’équipe téléphonait aux pompiers afin de le faire hospitalisé en urgence. Du fait du contexte de la prison, le temps était très long avant que les pompiers arrivent jusqu’à la salle de soin et Mr B. a encore recommencé à se taper la tête contre le mur. Un surveillant nous a rejoint pour le retenir et avons expliqué au patient que les pompiers étaient route. Ils sont arrivés 45 minutes plus tard. Nous leur avons transmis ce qu’il s’était passé.  Il fallait maintenant organiser le temps de l’escorte et le temps était très long pour Mr B. , qui verbalisait qu’il était malade et quand est-ce qu’il allait être hospitalisé, et cela s’est manifesté cette fois ci par des coups de pieds dans le mur.,  30 minutes plus tard, l’escorte est prête, et Mr B. a enfin pu partir pour les urgences.

Questionnement

Qui évalue l’urgence ?

Faut-il monter avec le sac d’urgence ou en instaurer un à l’étage ?

Comment réagir face à une telle détresse ?

Est-ce que c’est le « déménagement » vers les baumettes 2 qui est la cause de cette crise ?

Est-ce que l’environnement de la salle de soin était adapté ?

Quelle posture faut-il prendre pour préserver la sécurité du patient et du soignant ?

Problématique

En quoi l environnement carcéral peut impacter la prise en soin d’un patient ?

Analyse

Selon  Walter Hesbeen, la prise en soin (prendre soin) c’est l’attention que l’on porte à la personne et contribuer à son bien être avec prévenance, contrairement à « faire des soins » qui se traduit par une série d’actes.

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