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Anthologie sur Francis Ponge

Commentaire d'oeuvre : Anthologie sur Francis Ponge. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  2 951 Mots (12 Pages)  •  586 Vues

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Sarraméa Vicky 1°5

Travail pour le 08/10/2021

-La vie des objets-

-enfin racontés-

https://www.tuxboard.com/des-objets-du-quotidien-detournes-en-monde-miniature-surreel/[pic 1]

Sur le site web Tuxboard

Anthologie Poétique: à partir des poèmes de Francis PONGE, présentation de 5 poèmes: la bougie, la cigarette, le pain, le papillon et le morceau de viande.

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Préface :

Les poèmes de Francis Ponge, dans son œuvre « Le parti pris des choses » publié en 1942, font parties de la poésie de l’ordinaire. C’est une nouvelle forme de poésie qui remet en cause de lyrisme et cherche à faire une observation du monde et de ces éléments, à donner du sens et des explication à ce qui nous entoure au quotidien. C’est la poésie du quotidien. Avec la seconde guerre mondiale qui se passe au même moment il est assez normal que certains, notamment les poètes, voient le monde différemment et ne souhaitent plus parler des même choses, il y a également beaucoup qui avec cette guerre ont remis en question le rôle du poète et l’importance et la place de la poésie dans le monde.

Avec la remise en cause du lyrisme, plusieurs aspects de la poésie sont aussi chamboulé comme l’utilisation du « je » et des poésies sur les confidences. En effet, cela n’est plus du tout utilisé, du moins pour le plus grand nombre, ils parlent à la place d’éléments concrets qui renvoient à des idées, aux mystères des choses et des êtres, à l’ordinaire de la vie.

Francis Ponge est avec son œuvre le précurseur de tout ce mouvement, car il est l’un des premiers à faire cette exploration des objets du quotidien, il annonce le début de tout ce projet de changement de la poésie, ce qui est très audacieux et courageux.

Avec ses poèmes, qui au premiers abords semble inintéressant car parlant seulement d’objets sans importance et inerte, il arrive à créer une véritable atmosphère et à rendre vie à ces objets. Il décrit ce que ces objets, que l’on ne remarque jamais, doivent subir ou doivent servir au quotidien, à ce qu’ils sont contraint de vivre. Ces poèmes ont en effet un lien direct avec l’alchimie poétique, car dedans il leurs rend déjà une sorte d’hommage en parlant d’eux, les objets oubliés, mais aussi car il leur donne un sens, une raison d’exister, une signification par rapport au monde. Le fait est qu’avant cela, il pouvait sembler inutile ou oubliable pour le reste du monde mais avec ces poèmes il les rends vivant et donc important. Il passe d’éléments anodins et sans importance à des éléments qui ont sens d’exister, ce qu’y fait qu’ils ont subit une transformation pour le meilleur comme la boue et l’or.

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La bougie :Ce poème est composé d’un lexique concret car il parle avant tout d’une bougie, un objet réel et tangible, il évoque aussi d’autres éléments dans le même genre comme « les papillons miteux », « une plante singulière », « sa feuille d’or », des sensations sont aussi évoqué avec « brûlés ou vannés », « frémissent » qui font comprendre qu’il y a des sensations avec le touché. Il y a dedans un champs lexical de la violence et d’une bataille ; « bagarre », « l’assaillent », « brûlés », « frénésie », « stupeur », « se noie ». Ce champs lexical de la violence concerne essentiellement la bougie et les papillons, qui sont dans une sorte d’affrontement. On peut aussi relever un champs lexical de la luminosité ; « ombre », « albâtre », « lune », « clartés ». Qui montre d’autant plus que ce poème est rempli d’opposition.

Il y a en effet beaucoup dans ce poème, d’un côté des mots ou des groupes de mots qui ont des aspects assez sombre ou négatif comme avec, « très noir », « miteux », « brûlés », « bagarre », frénésie voisine de la stupeur », « se noie ». Et de l’autre côté un aspects plus positif plus lumineux, « feuille d’or », « vacillement de clarté ». C’est deux aspects nous ramènent à l’alchimie poétique, avec la boue et l’or.

Plusieurs images dans ce poème sont évoqué, tout d’abord « sa feuille d’or » qui est la flamme de la bougie et donc avec l’adjectif « d’or » est représenté comme quelque chose de précieux. La deuxième image importante selon moi et celle avec « le livre », le livre représente je pense la connaissance, l’enseignement et donc le fait d’apprendre.

Ce qui montre une différence avec les poèmes lyrique au quel on pourrait le comparait et que l’énonciation est à la troisième personne du singulier mais que contrairement à eux le locuteur est absent. Cela montre aussi que ce n’est pas un poème traditionnelle en plus qu’il soit en prose et qu’il parle de chose concrète.

Le poème commence dans la nuit, avec une « lueur » qui éclaire seulement  « les chambres meublées en massifs d’ombre. Ce qui semble être une action presque inutile et insignifiante devient peu à peu importante jusqu’à devenir indispensable pour le « lecteur » car sans lui et ses « vacillement de clartés » il ne pourrait lire et donc apprendre. Avec cette progression on peut donc voir l’utilité et l’importance de la bougie et donc sa transformation dans le monde vers son utilité croissante. L’alchimie poétique  apparaît  bien ici, en ne transformant donc pas la bougie elle même mais son utilité et son importance.

J’ai apprécié ce poème grâce à ses images et ses métaphores qui m’ont touchés, le thème et la simplicité avec laquelle il est évoqué m’a aussi beaucoup plus.

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  1. La Cigarette : Ce poème est composé de ce qui semble être 3 parties, que l’on pourrait associer à ; l’atmosphère, sa personne, et sa passion. Ce n’est encore une fois pas un poème traditionnel, car il est en prose et qu’il n’est pas lyrique. C’est bien évidemment tout au long de ce poème une description de la cigarette et de son utilité mais aussi le fait que le poème soit structuré ainsi peut nous faire penser au temps qui passe pour la cigarette, quand elle se consume. En effet, plus le texte se déroule plus on note la présence des cendres de la cigarette, « d’où se détachent et choient […] de petites masses de cendres » «  pellicules argentées, qu’un manchon immédiat formé des plus récentes entoure » cela est peut être une image pour représenter la vie qui passe vite, jusqu’à la mort.

De plus, il y a une personnification de la cigarette avec « sa personne », « sa passion » qui l’a fait encore plus ressembler et comparaît à la vie des hommes.

L’énonciation est montré par le fait qu’au début du texte le poème et donc le poète s’adresse à nous, les lecteurs, avec «  Rendons » qui inclut évidemment les lecteurs dans l’histoire comme si il nous la racontait personnellement. Le lexique utilisé dans ce texte est un lexique du concret, car il utilise des mots tel que ; « sèche », « lumineux », « parfumé », qui font référence à des sens utilisés, la vue, l’odorat et le toucher. On peut aussi relevé ici qu’il y a un champs lexical de la lumière/feu utilisé avec « petite torche », « lumineuse », « embrasé ».

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