Commentaire sur le Poème Pluie De Francis Ponge
Recherche de Documents : Commentaire sur le Poème Pluie De Francis Ponge. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Sopenita • 10 Mars 2012 • 465 Mots (2 Pages) • 2 884 Vues
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s, montre complexité et précision du phénomène, qui mérite que l'on s'y intéresse.
II- Une image neuve et poétique de la pluie.
1- Une démarche réflexive.
Le « je » du poète présent. Ecriture en même temps que l'observation. Réflexion sur son écriture, « je regarde », entraîne une vision qui s'annonce subjective.
Hésitation, tâtonnement dans l'écriture= parenthèse. Juxtaposition, recherche de l'image juste. Volonté de coller au plus près de l'observation : modalisation « mais », presque.
Subjectivité qui se montre, modalisation du discours : probablement, semblent
La pluie comme une image de l'écriture en perpétuelle transformation,l'écriture se fait neuve dans l'étude de l'objet comme la pluie se transforme au contact des éléments.
2- La structure du poème en adéquation avec le sujet.
Description qui suit le mouvement de la pluie, mouvement rappelé « chute », « choit », coule, suspend...Mouvement du haut vers le bas. Obs : toit, gouttière, « le sol ». Phrases en amplification sauf à la fin.
Les paragraphes imitent la pluie qui tombent : 1er : grosse averse qui se réduit : les autres paragraphes.
Fin de la pluie/fin du poème. Il a plu/plus de pluie/ plus de poème.
3- Images et sons : une vision originale de la pluie.
Les sonorités : Liquides pour imiter la pluie qui tombe, assonances en -i comme gouttes à travers le poème. = gouttes , alit en -R : l'averse. Ensemble et détail dans un même mouvement.
Forme de la pluie : rideau/réseau, nappe, ruisseau creux, filet grossièrement tressé. Ensemble enveloppant,
Forme des gouttes : grain de blé, pois, bille, berlingots, aiguillettes., choses simples, refus de la comparaison facile, choses du quotidien, richesse de la pluralité des formes. Attractivité, objets de plus en plus évocateurs. => convoitise
Couleur : moirées, brillantes
poids : légère, lourde.
Son : sonnerie, glou-glou, minuscules coups de gong. = > concert.
La beauté de la pluie vient de sa pluralité, sa mouvance, change au contact de ce
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qu'elle rencontre, même de façon infime « imperceptibles ondulations ». Harmonie de ces changements : le bruit devient un « concert ».
Ces variations constantes empêchent toute monotonie, pourtant possible au début de l'obs : « sempiternelle », sans vigueur. Ainsi Ponge donne à voir un processus plutôt qu'un objet immuable, dans sa relativité et son aspect transitoire.
CCL : Ponge choisit d'étudier la pluie comme un phénomène
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