Analyse situation psychiatrie infirmier

La situation que j'ai choisie se déroule le 14 mars aux alentours de 19h30 dans une clinique psychiatrique.

Une des aides soignantes du service et moi-même nous nous sommes rendues dans le fumoir de la clinique. En sortant nous nous rendons compte qu’une personne fumait des substances illicites. Le patient est un jeune, âgé de 25 ans, qui est entré pour sevrage alcool et drogue.

Ne sachant pas quoi faire, je me retourne vers l'aide soignante afin d'observer sa réaction. Cette dernière a expliqué au patient qu’il était interdit de consommer du cannabis dans l’établissement. Nous sommes ensuite remontées à notre infirmerie. Je lui ai donc demandé qu'elle était la procédure lorsqu'on se trouvé face à une situation comme celle-ci. Elle m’a donc expliqué qu'un règlement intérieur propre à la clinique existait et qu'un paragraphe sur la possession de substances illicites apparaissait.  

Nous avons donc averti le psychiatre et le cadre de santé présent dans la clinique, des faits.

Le psychiatre a organisé un entretien. Le cadre a mit en place pour le lendemain une fouille de toutes ses affaires. Nous avons écrit une transmission sur l’ordinateur expliquant l’événement, afin que les équipes puissent être au courant.

Le lendemain, nous avons donc effectué la fouille de la chambre. Nous étions une infirmière, un aide soignant, le cadre et une étudiante infirmière. Nous lui avons demandé s’il possédait des substances illicites sur lui, ou caché. Il nous a rétorqués que non. Nous avons vérifié toutes ses affaires et nous avons rien trouvé.

Par la suite le patient n’a pas était sanctionné par ses faits.

Comment gère t-on ce type d’événement ? Que doit-on mettre en place ? Est-ce que cet épisode aura une incidence sur la prise en charge à venir du patient ?

En quoi le comportement du patient, peut-il influencer sa prise en charge ?

Tout d’abord, nous savons que la loi en France interdit la possessions et la consommation de certaines drogues, dont le THC. Le THC se retrouve dans la marijuana, la résine et l'huile de cannabis.

Il est stipulé dans le règlement intérieur : « il est formellement interdit de fumer dans l’enceinte  de l’établissement (Décret n° 2006-1386 du 15/11/2006). L’utilisation de cigarettes électroniques est également interdite à l’intérieur de celui-ci.                                Il est formellement interdit de consommer de l’alcool, des drogues ou autres produits toxiques durant toute la durée du séjour, et d’en introduire dans la clinique, par quelque moyen que ce soit sous peine de sanction notamment d’un renvoi immédiat. »                                   Dans cette situation nous pouvons donc voir que ce patient va à l'encontre des règles de la clinique et aussi à l'encontre de la loi Française.

        A l’origine, il est hospitalisé dans cette clinique en vue de son sevrage d’alcool et surtout pour le sevrage de substances illicites. Pour arriver à cette finalité, il est  important d’observer  le comportement du patient, son environnement, son état psychique et tout ce qui l’entoure. Ces informations nous permettent de voir l’efficacité ou non de la prise en charge. Le soin doit être personnalisé, adapté et efficace. L’observation permet de percevoir les changements de comportement tel que l’agressivité, l’anxiété, le calme et la confusion. Il est important de savoir son degré la participation aux activités proposées par l’ergothérapeute et sa capacité à s’occuper et à organiser ses journées. Dans cette situation, l’observation est le premier aspect utilisé. Grâce à cela nous avons pu constater l’infraction.

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