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Analyse professionnelle Chirurgie plastique

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Par   •  9 Juin 2022  •  Étude de cas  •  2 384 Mots (10 Pages)  •  257 Vues

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Analyse de situation – BLEUNVEN Laura – Promotion 2019/2022

INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS

Croix-Rouge française

[pic 1]460 rue Jurien de la Gravière – 29200 BREST

BLEUNVEN Laura

Promotion 2019-2022

Analyse d’une situation

I. Présentation du lieu où se passe la situation :

La situation se déroule à l’hôpital, dans le service de chirurgie plastique qui est un service de soins de courte durée. Généralement les opérations sont programmées à l’avance, peuvent venir des patients des urgences et de traumatologie. Les motifs d’hospitalisation pour la chirurgie plastique le plus souvent rencontrées sont des réductions mammaires, des lipoaspirations, des lipofilling, abdominoplastie, bodylift, des vaginoplastie, des phalloplastie, des lambeaux libres ou péliculés, … Le service peut accueillir aussi des PTH (prothèse totale de hanche), des PTG (prothèse totale de genou), des reprises de cicatrices, …

Les différents types de soins infirmiers que l’on retrouve sont des entrées et sorties de patients dans le service, des retour de bloc opératoire avec les surveillance post-opératoire, des pansements simples et complexes, des prises de sang, des transfusions,  des dextro et insuline, des prises de constantes (TA, FC, saturation, T°, EN), des poses/ablations de cathéter et perfusions, de seringue électrique, d’antibiotiques IV, des injections d’anticoagulants, distribution de traitements …

II. Description de la situation d’appel :

        Etudiante infirmières en troisième année, j’effectue mon stage du semestre 6 dans un hôpital, dans le service de chirurgie plastique et esthétique. Ce stage dure 5 semaines, du 31 janvier au 04 mars 2022. Ce service est considéré comme une unité de soins de courte durée. L’équipe du service est composée de 20 IDE[1], de 14 AS[2], une officière, 2 ASH[3], des chirurgiens, des internes, des kinésithérapeutes, des anesthésistes, des secrétaires, et une assistante sociale.

Lors de ma deuxième semaine de stage, je suis du roulement de l’après-midi, c’est-à-dire de 6h30 à  14h30 h. Dans le service, lors de cet horaire, l’après-midi se déroule comme celle-ci : en arrivant il y a les transmissions avec l’équipe du matin, nous faisons un premier tour des chambres afin de surveiller les constantes, les pansements, les redons, et la douleur des patients, nous accueillons les retour de bloc opératoire avec les surveillance post-opératoire, parfois nous accueillons des entrées la veille pour des blocs opératoires le lendemain, il y a la distribution des traitements le soir, et pour finir les transmissions avec l’équipe de nuit.

Nous sommes le 07 février 2022. Lors de cette après-midi, je prends en charge Mme B, âgée de 41  ans. Elle est admise dans le service le 01 février 2022. Elle est opérée le 02 février pour une vaginoplastie. En vue d’un changement de sexe. Elle a pour antécédent un syndrome anxio-dépressif et une addiction à l’alcool. Ce jour-là Mme B est à J5 de son bloc opératoire. Lors des transmissions l’infirmière transmet que Madame B est toujours très douloureuse depuis son intervention.

Il est environ 14h30, je prépare le chariot de soin pour aller faire le tour des chambres des patients présents dans le service. Dans le couloir, l’aide-soignante K. vient me voir pour m’annoncer que Madame B a sonné. K. est donc allé la voir. Madame B s’est plainte de douleurs intenses et demande des antalgiques pour apaiser les douleurs. Après que K. me transmet cette information, je la remercie et je décide d’aller voir Madame B en premier lors de ce tour. Je me dirige vers sa chambre et toque. J’entre dans la chambre, je lui dit bonjour et me présente auprès de la patiente. Je l’informe que m’a collègue m’a transmis l’information quelle est douloureuse. Madame B confirme qu’elle a mal et évalue sa douleur à 6/10 sur une échelle numérique (EN). Elle me demande quel antalgique peut-elle prendre. A savoir qu’à 12h, elle évaluait sa douleur à 7/10, l’infirmière N., lui a donné du Doliprane ainsi qu’un Oxynorm. Je l’informe que je peux lui donner un anti-inflammatoire non stéroïdien. Elle accepte le traitement que je lui propose. Toutefois, elle demande tout de même si je ne peux pas lui donner un Doliprane ou de la morphine. Je lui explique que le délai entre les prises d’antalgiques est trop rapprochés à cette heure-ci. Madame B comprends cette information. J’enchaîne donc sur la prise de constante et la vérification du pansement.

Vers 17h30, Mme B sonne, elle me dit avoir mal. Je lui demande d’évaluer sa douleur sur une échelle numérique de 0 à 10, elle situe sa douleur à 8/10. Je regarde sur la planification des soins les antalgiques que je peux lui donner. Je lui donne un Doliprane et un Oxynorm. Madame B, me fait part de ses inquiétudes pour le retour à domicile. Elle exprime une peur que chez elle, elle est beaucoup de douleurs et de ne pas savoir gérer les traitements antalgiques correctement. Afin de la réassurer, je lui donne des informations sur le nombre de prises par jour d’antalgiques, le temps entre deux prises et les effets indésirables. Elle me demande par la suite quel type de traitements antalgiques sera prescrit pour le retour à domicile et si elle aura de la morphine pour les douleurs. Je lui explique que le médecin fera les ordonnances lorsqu’une date de sortie sera programmée. Et que lors de la contre-visite de l’après-midi, le médecin souhaite que Madame B sorte d’hospitalisation sans morphinique et que la durée du séjour durera plus longtemps au vu des douleurs toujours présentes suite à l’opération. Ces informations semblent rassurer Madame B. Cependant, elle me dit qu’elle a déjà posé la question ce matin à l’infirmière, mais qu’elle n’a point réussi à retenir les informations données par ma collègue. Elle justifie son oubli en me racontant qu’elle a du mal à dormir à l’hôpital et qu’elle est de nature très angoissée.

Face à cette situation, je me suis interrogé sur la prise en charge de la douleur suite à une intervention chirurgicale. Comment rassurer la patiente ? Commente lui transmettre les informations nécessaires afin de la réassurer ? Comment prendre en charge une patiente douloureuse et anxieuse suite à une intervention chirurgicale ? Quelle est la prise en charge à adapter avec une patiente ayant eu une vaginoplastie ?

Ce questionnement me vient des difficultés que je rencontre lors de la prise en charge de la douleur chez cette patiente. De plus, je vis cette situation comme un moment délicat de ma formation et m’amène à réfléchir.

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