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Analyse Pratique: Chirurgie Urologique

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Par   •  2 Février 2015  •  843 Mots (4 Pages)  •  1 607 Vues

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Le fait de porter ces lames induit une perturbation de l'image corporelle en particulier sachant que Mlle N. n'a que 6 ans, l'équipe et moi avons donc rassurer la patiente mais ses parents aussi en expliquant le côté temporaire de cette équipement et sur sa nécessité. De plus, une sonde vésicale a été posée à la patiente afin de lui permettre d'avoir son besoin d'élimination non perturbé ainsi qu'une voix veineuse périphérique afin de d'injecter les antibiotiques qui lui été prescrits. Les premiers temps après l'opération une PCA (technique consistant en l’administration intraveineuse de morphine par petits bolus déclenchés par le patient lui même en fonction de l’intensité de sa douleur) était en place afin de soulager la patiente. C'est ses parents dont l'un est présent continuellement, la nuit y compris, qui l'utilisait quand Mlle N. disait avoir mal. A ce jour, la sonde vésicale ainsi que la PCA ont été retirés. En cas de douleurs, une prescription de Doliprane (Antalgique et antipyrétique) en sirop et de Nifluril (Anti-Inflammatoire non Stéroïdien) en suppositoire été faite par le médecin.

A ce jour, Mlle N. est à J5 de l'opération et la mobilisation quotidienne de 2cm des lames de drainage a été prescrite tous les jours. C'est un soin très douloureux pour la patiente ce qui entraîne une certaine peur quand je viens lui annoncer que je vais procéder à ce soin avec l'infirmière me prenant en charge. De plus, je dois changer le pansement lié à la laparoscopie.

Afin de rassurer la patiente, son père présent dans la chambre reste à ses côtés et lui parle, lui explique qu'il faut qu'elle soit forte, que le soin ne va pas durer longtemps et qu'il faut qu'elle essaie de rester calme. De plus dans le service, des pansements avec des dessins de nounours dessus sont disponibles pour les soins avec des enfants, j'ai pu donc m'en servir et lui ai montré avant de commencer le soin ce qui l'a fait sourire et a permis de défocaliser son attention du soin. Je commence donc le soin et retire dans un premier temps la poche ainsi que le pansement. Tout se passe bien à ce moment et Mlle N. est calme et n'exprime pas de douleurs. C'est au moment de la désinfection en 4 temps et la mobilisation de la lame que la peur reprend le dessus et qu'elle crie de peur et de douleurs. Son père parvient à la calmer légèrement le temps que je finisse le soin. Je remet donc une poche neuve et refait le pansement. J'explique à Mlle N. que j'ai fini, elle ne me répond pas et ne me regarde pas. Son père me remercie d'avoir été assez rapide. Je quitte donc la chambre.

Suite à cette situation, un questionnement m'est venu quant à la prise en charge d'un soin douloureux chez un enfant. En effet, je me suis senti légèrement désemparé quand Mlle N. s'est mise à crier et me suis senti incapable de la calmer. Heureusement la présence de son père a permis de continuer le soin dans de meilleures conditions et a été un élément important du bon déroulement du soin. Je n'avais auparavant pas réaliser l'intérêt de mettre à contribution des personnes extérieures à l'équipe soignante afin de réaliser un soin chez un patient. Cette situation m'a de plus fait réaliser que je

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