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Analyse pratique professionnelle, injection morphine

Rapport de stage : Analyse pratique professionnelle, injection morphine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2020  •  Rapport de stage  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  624 Vues

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Évaluation de pratique professionnelle

Injection sous cutanée de chlorhydrate de morphine                               (antalgique de pallier III) .

CONTEXTE et REALISATION DU SOIN

Mon premier stage de troisième année se déroule dans un service de chirurgie gynécologique, prenant en charge aussi des chirurgies digestives, esthétiques et ophtalmique.

Il est 15h, et je prends en charge le ‘retour de bloc’ de Mme X, ayant subi une hystérectomie subtotale avec annexectomie bilatérale (ablation du corps utérin avec la conservation du col utérin ainsi que l'ablation des trompes et des ovaires) par laparotomie, suite à une aggravation de son endométriose. Mme X est âgée de 48 ans, elle est mariée et à deux enfants de 18 et 22 ans. Avant son opération, elle entrait dans la ménopause depuis quelques mois (6/8 mois). Elle présentait donc toutes les indications à une hystérectomie totale avec annexectomie afin de prévenir des effets indésirables au long terme suite à la chirurgie.

Lors d’un retour de bloc, nous devons surveiller plusieurs éléments tels que : L’identité du patient, la conscience, la tension artérielle, le pouls, la saturation, la température corporelle, les saignements (au niveau de la plaie opératoire, et/ou dans les drains/ redons) , la douleur (à l’aide de l’EVA), la propreté du pansement et la présence ou non de redons/drain et sa quantification.

A son retour en chambre, Mme X présente des constantes dans les normes, un drain au niveau du bas ventre gauche, présentant des traces de sang, une perfusion de sérum glucosé 5% sur un cathéter périphérique et des pansements propres. Lors du questionnement, la patiente ne semble pas somnolente, ni confuse mais évalue sa douleur à 8/10 et la localise au niveau du site opéré.

Le soulagement de la douleur étant une priorité lors de la prise en charge post-opératoire, je consulte son dossier de soin afin de trouver la ‘feuille de bloc’. Sur celle-ci se trouvent toutes les molécules administrées lors de l’intervention et en SSPI (salle de réveil), dont les antalgiques. De plus, je consulte le dossier numérique de la patiente afin de connaitre les antalgiques prescrit en cas de douleurs.

Mme X a donc reçu la dose maximale d’antalgiques de pallier I et II prescrits, mais n’est pas soulagée. Un anti-douleur de pallier III (Chlorhydrate de morphine) est prescrit en cas de douleurs aigues, évalué à un EVA supérieur à 6 et ne cédant pas aux antalgiques de pallier I et II.

        Avec l’accord de l’infirmière, et ayant régulièrement des patients retissant à l’idée de recevoir de la morphine, je propose à la patiente de la soulager avec une injection en sous cutanée (selon la prescription).

Celle-ci accepte, je me rends donc dans la salle de soins afin de préparer l’injection et le matériel nécessaire. Je vérifie de nouveau ma prescription avant d’entamée la préparation.

La morphine étant un stupéfiant, celle-ci est conservée dans un coffre fermé à clé. Pour chaque utilisation nous devons référencer la date, le nom et prénom du patient, le dosage         ainsi que le soignant faisant l’injection sur un registre spécifique. Je remplis celui-ci avec l’infirmière du jour. Celle-ci contre signe alors le fait que nous avons besoin d’une ampoule de chlorhydrate de morphine (2 ml/10mg). Je vérifie la date de péremption.

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