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Analyse de textes comparés sur l'ubérisation

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Par   •  11 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 644 Mots (7 Pages)  •  341 Vues

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HAMRICHI Imen                Prépa ATS

Analyse de textes comparés

« L’« uberisation » inquiète élites et patrons du CAC 40 », le terme d’« uberisation » désigne l’activité de nouvelles entreprises proposant un modèle économique basé sur les technologies digitales et requérant un moindre coût auprès du consommateur entrant en concurrence directe avec ces entreprises d’une économie plus classique. Il est donc nécessaire de s’interroger sur l’« uberisation » en France aujourd’hui ? Jusqu’où l’uberisation de la société va-t-elle aller ?  En effet si ce phénomène est favorable aux consommateur, l’est-il réellement pour ces prestataires ? Comment impacte-t-il le marché et la société, et comment cette dernière se place-t-elle vis-à-vis de ces nouveaux acteurs ?

        Tout d’abord, cette révolution technologique lancée par Uber tend-t-elle à favoriser la croissance et la productivité nationale ?

        Certains craignent cette innovation, mais la crainte du changement à toujours existée et ne cessera d’exister car l’innovation apporte certes de la nouveauté mais elle tire avec elle les chaînes du risque, risque d’échouer, risque de supprimer le travail d’autres, le risque d’inégalités, ...

Roy Lewis explique dans La véritable histoire du dernier roi socialiste (1990) que dans une société purement socialiste, les découvertes scientifiques étaient surveillées pour ne pas créer d’inventions susceptible d’impacter les idéaux de la société d’égalité et de justice sociale. « Inpacto, qui distille les découvertes scientifiques au compte-gouttes ».

L’économiste autrichien Joseph Schumpeter parlait de « destruction créatrice », expliquant que l’innovation va certes détruire des emplois, ou au moins les mettre en danger, les bénéfices retirés de cette invention dépasseront cette perte. C’est ce que viens affirmer Nicolas Bouzou, dans un article Les Echos paru le 15 juin 2015, « Oui Uber détruit des emplois (…) Ce qu’on ne voit pas c’est que les clients Airbnb vont plus au musée au restaurant que les autres. » Cela prouve bien que les inconvénients liés aux emplois perdus dans les Hotels par exemple pour le cas de Airbnb seront compensés par les emplois crées dans la restauration ou pour les musées. Il vient très justement ajouter que comme nous l’avons vu précédemment, ces phases de mutations sont récurrentes dans l’histoire économique : « tous les soixante ou soixante-dix ans, c’est la même chose, d’un côté une grande partie des observateurs sous-estiment, (…) ceux qui voient arriver la vague, sonnent le tocsin et courent (…) »

        En plus du manque à gagner que l’on a pu distinguer, cette forme de richesse est de ce fait directement redistribuée puisque les prestataires de ces services sont des particuliers qui consomme et épargnent directement dans le pays. Sans compter sur la hausse du tourisme, en termes de fréquences car les voyages sont plus avantageux, et se permettent de ce fait de mieux dépenser voir plus dépenser local comme nous l’avons remarqué plus haut : en mangeant dans les restaurants locaux, en visitant des musées, ce qui les pousse à revenir, à partager leur expérience, à recommander autour d’eux, …

        Enfin, ces nouvelles formes de prestataires de services tendent d’abord à faire passer le client comme le roi, en lui proposant une multitude de choix, en termes de prix, de qualité de prestation, de rapidité d’offre, tout ceci à un coût compétitif. Ce sont des offres qui viennent accentuer ou créer l’atomicité des marchés, où dans certains un seul acteur régnait et exigeait des sommes exorbitantes. Julien Thoin-Bousquié dans un article de L’Express nous donne le très bon exemple du permis de conduire, nouvellement concurrencé par l’acteur Ornikar. En plus de diviser les prix de moitié, cette plateforme convient mieux que les auto-écoles à ses prestataires : « une enseignante (…) se sent plus proche des élèves qui, en auto-école, ont plus souvent à faire aux gérants qu’aux moniteurs », lie le consommateur et le prestataire ensemble plutôt que celui-ci soit juste un des « éléments de l’entreprise ».

        Dans un second temps, nous verrons que les conséquences de l’ « uberisation » sur l’économie nationale et la règlementation du droit du travail peuvent les impacter négativement.

        L’une des premières contestations qui se fait entendre est que nombreux observateur montre que la thèse de Schumpeter est morte, que l’on est plus dans la « destruction créatrice » mais qu’on tend vers une « disruption destructrice ». En effet dans une interview pour Libération.fr, Bruno Teboul montre une « uberisation » qui tend vers une obsolescence de certains métiers, d’autres seront déqualifiés car du fait de ces activités naissantes. Jacques Attali dans une interview pour Le Journal du Dimanche.fr vient même annoncer que « la révolution conduise à la fin de l’anglais et à une économie beaucoup plus bariolée ». Cette perte d’emplois de plus de 3 millions de postes est une conséquence forte de l’ « uberisation » et elle est importante car elle vient supprimer des emplois qualifiés pour faire accomplir les prestations de services des particuliers souvent non qualifiés qui se rattrapent en faisant une formation Express auprès de ces nouveaux acteurs.

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