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Analyse de pratique professionnelle en EHPAD

Discours : Analyse de pratique professionnelle en EHPAD. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Décembre 2020  •  Discours  •  1 787 Mots (8 Pages)  •  635 Vues

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Lieu de stage :

Mon 1er stage s’est déroulé en EHPAD, celle-ci possède 84 résidents, répartie en 6 secteur de 14 résidents. Parmi les 6 secteurs, 2 sont des Unités Protégés pour cas Alzheimer ou démence.

Je me trouve dans une de ces Unités Protégés avec 14 résidents diagnostiqué tous dément.

Thématique :

Obtenir une relation de confiance avec un résident possédant des désorientations spatio-temporelles.

Mise en situation :

Ce choix de thématique m’est venu que vers la 4e semaine de stage. En effet l’analyse de pratique professionnelle se fait sur un soin, ainsi j’étais focaliser sur mes soins infirmier ou aides-soignants alors que la communication fait aussi parti de mes soins.

La psychologie gériatrique m’a toujours un peu intéressé, je voulais vivre aux côtés pour d’une personne atteinte de démence pour savoir comment réagir, et ce fut le cas lors de mon stage.

Pour cette analyse, j’ai pu trouver plusieurs façons de les accompagner qui peuvent être très différent pour chaque résident, donc mon analyse s’est fait sur l’ensemble du secteur.

Lors de mon arrivée, je me sentis assez désemparé. Je suis arrivé dans un secteur où quasiment aucune activité n’est proposé, les résidents ne demande jamais de l’aide hormis pour des demandes ou questionnements incohérents (par exemple, m’annonce qu’on lui vole des vêtements pendant la nuit) voir impossible (me demande de sortir pour voir ses parents mourant alors qu’ils sont mort depuis plusieurs années), et on ne fait que recadrer les résidents.

Par la suite, j’ai commencé à prendre quelque initiative et j’ai compris que c’était bien la seule façon pour trouver comment bien communiquer avec eux.

Le cas de Mme D :

Le cas le plus marquant pour ma part à était celui de Mme D. Cette résidente est bien la seule qui  a posé problème à l’ensemble du personnel soignant de très nombreuses fois. C’est une dame de 88 ans, arrivé depuis un peu plus d’un mois en EHPAD lors de mon arrivée, ayant des troubles de la mémoire à court terme uniquement, elle se souvient tout de son passé mais est capable de m’oublier lors du trajet allant de sa chambre à la salle commune. Elle est très cohérente dans ses propos et est convaincue d’elle. Elle est persuadée de ne pas avoir de troubles de la mémoire, elle est très méfiante malgré notre gentillesse et pense qu’on essaye de l’embrouiller, elle est sûre qu’elle vit encore chez elle et travaille à la faculté probablement en tant qu’agent de ménage.

Elle se réveille chaque jour en se demandant où elle est, va souvent réveiller les autres résidents dans la nuit toque à leur porte et passe la matinée à demander ce qu’elle fait ici, mais malgré tout reste assez calme, on lui sert un petit-déjeuner mais oublie très vite qu’elle l’a pris et nous en redemande souvent, de même pour ces médicaments. Étant diabétique malgré que ce soit modéré, il est donc préférable de ne pas lui en redonner  → Une solution qui a été trouvé est de lui servir son petit-déjeuner uniquement quand certains résidents sont sortis, ainsi ils pourront affirmer à Mme D qu’elle l’a déjà pris.

Le midi, on l’installer avec 3 autres résidents qui ont des conversation assez incohérentes. Elle commencée à « monté » après le repas donc on a décidé de la mettre à une autre table avec des résidents assez bavard qui sont capable d’avoir une conversation plus ou moins cohérente pour la calmer, elle semblait moins anxieuse et semble plus apprécié ce moment de dialogue avec les autres.

De plus, madame D est souvent sur ses gardes, elle connaît ses médicaments et n’en accepte pas de nouveau tant qu’elle n’en a pas parlé avec un médecin, ce qui est impossible, on doit cacher ses gouttes dans son café, car même l’eau avec ses gouttes a un « goût bizarre » elle a peur qu’on l’empoisonne et le vide par terre devant nous. Pour finir, il est assez dur d’effectuer des soins d’hygiène à Mme D, parce qu’elle fait tout toute seule avant qu’on arrive donc parfois elle accepte qu’on l’accompagne lors de sa toilette ou de sa douche, mais souvent non, elle semble être propre et se gérer, on suppose généralement que c’est bon, mais il sera plus difficile à l’avenir si la maladie avance au point de la gêner lors de ses soins d’hygiène au quotidien.

Par contre, lors de l’après midi, étant bien réveillé elle souhaite systématiquement rentrer chez elle, elle trouve qu’elle a assez passé de temps ici et pense qu’elle est à la faculté et qu’elle était juste là pour nettoyer les locaux. Elle veut rentrer pour voir ses parents et son mari alors qu’ils sont décédés, ou allez nourrir son enfant de 6 ans diabétique alors que ses enfants sont grands et font des professions dans la santé. Malgré toutes les incohérences dans ces propos, madame D reste obstinée, impossible de la raisonner et nous accuse de l’enfermer contre son gré,pleurant, suppliant, nous menaçant, criant au secours, frappant les murs et les portes avec sa canne et d’autres objets.

La raisonner étant impossible, il y eut un moment où on lui mentait, on cherchait des compromis, montrant notre impuissance (« à cause du virus, on ne peut pas sortir »), demandait d’attendre, puis au final l’ignorer ou montrer qu’on était occupé, car toute l’équipe ne savaient plus comment gérer cela, elle revenait toutes les 3 minutes pour nous répéter la même question tout en s’énervant de plus en plus, car insatisfaite de notre refus de la laisser partir, de ce fait, elle embêter les autres résidents qui à leur tour se sentaient mal, allant même donner l’idée à plusieurs résidents qu’ils sont de passage ici, comme un hôtel, qu’ils doivent payer puis repartir chez eux.

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