Synthèse thème de l'extraordinaire

Synthèse de documents (p 58 à 75)

Notre corpus de texte est composé de trois textes et d’un document iconographique dont le thème commun abordé est la force de l’extraordinaire. Le premier document intitulé Nous sommes tous des créateurs (2010) est un article tiré du magazine n°221 Sciences humaines écrit par Jean-François Dortier qui est un sociologue. Le second document intitulé De architectura est tiré du livre Les Belles Lettres (1969). Le troisième texte est un article publié par Aurélie Caillard (2013) sur le site de l’INREES. Enfin, notre document iconographique est une photographie de La Maison tordue construire en 2014 par les architectes Szotynski et Zaleski en Pologne. Nous pouvons alors nous demander dans quelle mesure pouvons-nous évaluer la force de l’extraordinaire ? Après avoir montré que l’extraordinaire apparait comme un moteur pour l’Humanité, nous verrons que l’extraordinaire est un surgissement incontrôlé.

Dans cette première partie, sera abordé l’extraordinaire sous l’angle d’un moteur pour l’Humanité. D’une part, nous pouvons dire que l’extraordinaire est étroitement lié à la notion de progrès et plus précisément du progrès scientifique. En outre, Dortier exprime cette idée à travers l’exposition de plusieurs inventions techniques dans le domaine de la physique, de la chimie ou encore de la biologie. De même pour Vitruve, celui-ci met en lumière le phénomène de la « poussée d’Archimède ». Cette expérience a permis de démontrer que la couronne du roi Hiéron II de Syracuse ne fut pas exclusivement fabriquée en or et a donc permis de démasquée la supercherie du joaillier qui utilisait de l’argent. Par ailleurs, selon Caillard, la découverte et l’avancé des mathématiques est extraordinaire.

D’autre, part, l’extraordinaire apparait comme un moteur pour l’Humanité dans le sens où il constitue un facteur de motivation. Dans la photographie de La Maison tordue, nous pouvons constater que cette création architecturale sort de la norme, en ne respectant pas les critères quotidiens et ordinaires des autres maisons. En ce sens, les architectes Szotynski et Zaleski sont motivés pour réaliser des constructions innovantes qui ne correspondent pas aux critères que l’on peut se fait d’un bâtiment classique. Parallèlement, du point de vus de Dortier, l’imagination qui intervient chez les ingénieurs est un facteur de motivation. Par exemple, l’objectif premier des frères Wrights était de pouvoir voler mais leur imagination a permis d’améliorer les moyens de transports de l’époque. Enfin, concernant Vitruve, c’est le challenge lancé par le roi de démontrer que sa couronne n’était pas faite totalement d’or qui a motivé Vitruve à être imaginatif et à réaliser l’expérience de la poussée d’Archimède.

A présent, dans cette deuxième partie, nous allons montrer que l’extraordinaire est un surgissement incontrôlé. Effectivement, l’extraordinaire est souvent le fruit du hasard. C’est ce que développe Vitruve dans son œuvre. Quand on pense à la découverte de la poussée d’Archimède, on ne peut s’empêcher de penser que s’il n’avait pas pris son bain, on n’en saurait peut-être pas autant aujourd’hui sur les phénomènes de masse volumique. Ce texte met en relief qu’il n’y a pas forcément besoin de recherche approfondie pour trouver l’extraordinaire, dans notre cas, pour démontrer que la couronne du roi n’était pas forgée seulement avec de l’or. Parallèlement, cette idée de hasard est également présente dans le texte de Caillard dès-lors que de nombreuses illuminations décisives dans le domaine scientifique ont été trouvé de manière non voulue, quasiment inconsciemment pour certaines d’où le mystère du processus créatif. De surcroit, l’auteur introduit la notion de rareté du surgissement de l’extraordinaire.

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