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Question sur le corpus, Voltaire, Vian.

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Par   •  29 Octobre 2016  •  Dissertation  •  1 812 Mots (8 Pages)  •  1 354 Vues

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Question sur le corpus

1) Le texte A est un extrait du chapitre III de Candide écrit par Voltaire en 1759.C'est un conte philosophique ou la situation d'énonciation est celle du narrateur donc Voltaire lui-même, qui raconte l'histoire de Candide d'un point de vue externe.

Le texte B est une lettre ouverte de Boris Vian écrit en 1955 à Monsieur Paul Faber conseiller municipal (" lettre ouverte à Monsieur Paul Faber"). La situation d'énonciation est bien précise puisque le destinataire en est Monsieur Faber et l'interlocuteur Boris Vian. Vian par le biais de la chanson le "Déserteur" dénonce le mal que fait la guerre et refuse pour cela d'aller se battre.

2)Dans le texte A Voltaire traite les aspects de la guerre avec une ironie féroce. Tout d'abord d'un point de vue esthétique, il tente de montrer le ridicule des armées à voir de la beauté dans cette horreur avec l'emploi d'adjectif tel que « si beau », « si leste », « si brillant ».Qui plus est, le Te Deum que les rois des deux camps font chanter est un chant religieux, glorieux, un chant normalement entonné à l'occasion de victoires. Ensuite l'auteur dénonce l'horreur de la guerre, il tient une véritable comptabilité des soldats tués, " à peu près six mille hommes", "environ neuf à dix mille coquins", "de quelques milliers d'hommes", "pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes".Enfin Les atrocités faites aux civils à la fin du texte sont également horribles, mais dites avec une certaine ironie morbide. Voltaire veut nous faire partager le carnage à laquelle assiste Candide, mais aussi l'attitude des hommes simple pion envoyé à la morts mais également véritable bête sauvage se livrant à des actes de cruauté sur les deux champs de bataille.La description du champs de bataille est atroce, l'auteur l'associe à une véritable boucherie.

Dans le texte B Boris Vian aborde les aspects de la geurre d'un point de vu critique puisqu'il dénonce l'enrôlement et la manipulation de civils notament dans la guerre d'Indochine sous des pretextes fallacieux. L'auteur refuse d'être un vulgaire pion et d'aller de se faire tuer au nom de la patrie pour servir des politiques qui ne disent pas toute la vérité sur les enjeux de la guerre. "des civils, que l'on a revêtus d'un uniforme pour pouvoir les tuer comme de simple objets, en leur bourrant le crâne de mots d'ordre vides et de pretexte fallacieux." " se battre sans savoir pourquoi ce qui est le fait d'un imbécile et non celui d'un héros". Vian accuse les politiques d'utiliser les honnêtes gens et leur naïveté pour aller se battre dans une guerre qui prend fin selon le bon vouloir des hommes de pouvoir. Ces hommes de pouvoir qui décident de tout, de la vie et de la mort des individus sous le couvert de la patrie sans respect pour les hommes qu'ils envoient à la mort

3) Aussi bien dans le texte de Voltaire que dans celui de Vian le registre employé pour convaincre et persuader est la polémique.

Dans le texte de Voltaire celui-ci dénonce à la fois la guerre, les atrocités commise au nom du droit public "c'était un village abare que les Bulgare avaient brûlé, selon les lois du droit public" mais également la lacheté de Candide "Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque","Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village:" ainsi que son indifférence devant un tel carnage ne pensant qu'à Mademoiselle Cunégonde, "portant quelques petites provisions dans son bissac, et n'oubliant jamais mademoiselle Cunégonde". L'auteur fait aussi ressortir le côté polémique par le biais de l'ironie en décrivant la guerre de façon esthétique et harmonieuse. "Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées","Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer". "Enfin l'auteur à recourt à des oxymores pour faire partager aux lecteurs l'horreur des affrontement entres les deux camps, allant jusqu'à la comparer à une boucherie "cette boucherie héroïque", ainsi que le peu d'importance accordé à la vie de la population civile. "Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés."

Dans le texte de Boris Vians, le registre polémique est très clairement une prise de parti de la part de l'auteur puisque celui-ci s'implique personnellement s'attaquant ouvertement à son adversaire. L'utilisation du "je" "je refuse et je prends le maquis"

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