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Les financements de l'économie

Étude de cas : Les financements de l'économie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Septembre 2019  •  Étude de cas  •  2 744 Mots (11 Pages)  •  580 Vues

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La croissance correspond à l’augmentation sur une longue période de la production des biens et des services d’un pays, et donc à l’enrichissement de ses habitants. Romer, E.Lucas et Barro ont développé la théorie de la croissance endogène : l’investissement dans le capital humain, physique, technique et publique influerait sur la croissance économique, celle-ci serait auto-entretenue.  Pour qu’il y est de la croissance, il faut donc que les agents économiques investissent. Pour pouvoir investir, il faut avoir une épargne suffisante. Le financement de l’économie désigne à la fois celui des entreprises qui cherchent à financer leur investissement productif, celui des administrations publiques qui, le plus souvent, doivent financer leur déficit et leur fonctionnement  et celui des ménages qui ont à financer leurs achats de logement. Si chacun de ces agents pouvait financer totalement son investissement par son épargne, il n’y aurait pas besoin d’un système financier très développé mais, sans échanges financiers, le potentiel de croissance de l’économie serait limité. Bricologis souhaite répondre à la demande croissante des consommateurs par le biais des marchés financiers.

  1. Les modes de financements de l’économie

Avant 1980, la France était une économie d’endettement. Les entreprises utilisait leurs fonds propre ou contractaient des crédits auprès des banques pour se financer.  Le mode de financement de l’économie s’est par la suite transformé pour laisser place à une économie de marché.  

  1. Le financement interne : l’autofinancement

L’autofinancement est le fait, pour une entreprise, un ménage ou un État de financer leurs activités grâce à leurs propres ressources financières. Lorsque les ressources financières d’un agent économique est supérieure à leurs emplois ou dépenses, ce sont des agents à capacité de financement. Les entreprises réalise des bénéfices. Lors de sa répartition, elle peut décider d’utiliser la partie non distribuée aux actionnaires dans le financement de ses investissements. Les ménages à capacité de financement peuvent se servir de leur épargne pour répondre à leurs besoins. L’État, quant à lui, peut dégager des excédents et les réutiliser pour investir ( exemple : balance des transactions courantes excédentaire).

Mais ce n’est pas le cas de tous les agents économiques. Lorsque leurs dépenses sont supérieures à leur ressources de financement, on dit que ce sont des agents à capacité de financement. Ils ont le choix entre deux modes de financement : intermédiée ou désintermédiée.

  1. Le financement intermédiée : l’économie d’endettement

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la seule solution possible pour financer les investissements est de mettre en place une économie d’endettement car les capacités de financement des agents économiques sont trop faibles pour y faire face. Le crédit se développe par la nationalisation des Banques en France et les marchés financiers sont marginalisés.

Dans une économie d’endettement, le financement est intermédié, (autrement appelé financement indirecte). C’est le mécanisme par lequel un agent économique réalise un emprunt en s'adressant aux institutions financières. Le système bancaire joue alors un rôle d'intermédiaire entre les agents à capacité de et les agents à besoin de financement : on parle d'intermédiation bancaire. Des établissements financiers collectent, d'un côté, les dépôts et les épargnes des agents à capacité de financement et prêtent, de l'autre, aux agents à besoin de financement. L’épargne  disponible étant insuffisante pour combler tous les besoins de financement de l'économie, les banques centrales utilisent leur pouvoir de création monétaire pour répondre à ce déficit, maintiennent une quantité importante de monnaie dans l’économie et font baissé le taux d’intérêt ce qui favorise l’inflation.

Au début des années 80, l’inflation était forte et difficilement soutenable. Les banques française se sont privatisées et les principaux pays développés ont changer par la suite de mode de financement et ont favorisé les marchés financiers. C’est la globalisation financière.

  1. Le financement désintermédiée : l’économie de marchés financiers et le marché de gré à gré

La globalisation financière se caractérise par la désintermédiation des banques dans la rencontre entre les agents à capacités de financement et les agents à besoin de financement, le décloisonnement (abolition des frontières de segmentation des marchés financiers et la dérèglementation (assouplissement des règles financières).

Les agents à capacité de financement (offreurs de capitaux), émettent des titres (actions, obligations, bons du trésors) et rencontrent directement les agents à besoin de financement (demandeurs de capitaux) sur les marchés financiers. La confrontation de l’offre et de la demande forme le cours de l’action. Plus un titre est demandé, plus son cours sera élevé.  Ils permettent aux entreprises de trouver de nouveaux moyens pour financer leur croissance, en-dehors du crédit bancaire. Le développement des marchés financier à modifier la façon dont les entreprises se financent. Il y a 30 ans, leurs sources de financement étaient les crédits accordés par les banques.  Ils avoisinaient  39% de leur passif, ils représentent 24% en 2009. Les entreprises ont de plus en plus privilégié le financement par actions d’après un article d’alternatives économiques de 2010.

Les entreprises peuvent également se financer sur des marchés de gré à gré Sur un marché de gré à gré, la transaction est conclue bilatéralement entre les deux parties, tandis que sur un marché organisé, les contreparties ne négocient pas bilatéralement mais placent des ordres d'achat et de vente. Les entreprises peuvent avoir recours par exemple sur ces marchés, à des financement privés auprès d’investisseurs professionnels, elle échappe ainsi aux règles contraignantes soumises à l’offre publique.

  1. Le rôle de la bourse de Paris dans le financement des entreprises, les différents marchés, le contrôle des activités et le cas de Bricologis

  1. Le rôle de la bourse de Paris dans le financement des entreprises

La Bourse joue le double rôle d'être à la fois un lieu de financement pour les entreprises, les états ou les collectivités (émission d'actions ou d'obligations) mais également un lieu de placement (investisseurs). C’est un lieu d’échange entre l’offre des vendeurs de titres et la demande des acheteurs de titres. C'est une erreur de limiter la Bourse à un rôle de spéculation, sa fonction première est le financement de l'économie. C'est une alternative à l'emprunt bancaire qui permet de réduire le taux d’endettement des sociétés.  La Bourse de Paris est un marché qui offre des garanties de transparence en produisant et en fournissant l’information, de liquidité et de mobilité de l’épargne ainsi que de sécurité aux investisseurs car elle permet à l’AMF de contrôler les émetteurs. La notion de liquidité en bourse est très importante, c'est ce qui garantit aux investisseurs de pouvoir récupérer leur épargne à tout moment s'ils le décident. Le marché permet de concilier les besoins des investisseurs et des entreprises émettrices. Les entreprises émettrices ont besoin de capitaux pour se financer dont la valeur est souvent importante et qui ne peut être pris en charge par un seul et unique investisseur. C’est pourquoi elle fractionne son émission en plusieurs titres. Cela permet à la fois à l’entreprise de ne pas être dépendante d’un seul et unique investisseur et cela permet aux apporteurs de capitaux de diversifier leur portefeuille de titres  et de limiter le risque encouru en cas de mauvaise situation d’une entreprise.

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