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Les enjeux financiers

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Par   •  12 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 258 Mots (6 Pages)  •  851 Vues

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Enjeux financiers

SST3035A

LA RENTABILITÉ D’UNE SOLUTION POUR RÉDUIRE

LES COÛTS LIÉS AUX LÉSIONS PROFESSIONNELLES

Travail présenté à

Monsieur Daniel Legros

Certificat en santé et sécurité au travail

Université de Montréal

17 octobre 2016

Dans le cadre de mon cours, les enjeux financiers en santé et sécurité au travail, j’ai le devoir de démontrez la rentabilité d’une solution pour réduire les coûts liés aux lésions professionnelles à partir de l’exemple d’une entreprise. Tout d’abord, j’aborderai sur les différents éléments de coûts qui peuvent êtres engendrés par les lésions professionnelles faisant parties de deux types de catégories spécifiques, dont les coûts directs qui sont assurés et les coûts indirects, qui sont assumés par l’employeur. Puis, je traiterai de la solution choisie, dont les mesures préventives : programme d’intervention en ergonomie en donnant l’exemple des centres de distribution de la Société des Alcools de Québec (SAQ) sur laquelle cette solution a donné des résultats positifs. Et pour finir, une conclusion sur la liaison entre les mesures préventives et la réduction des coûts liés aux lésions professionnelles.

C’est très dommage que les entrepreneurs ne prennent pas aux sérieux et en considération les situations à risque et à danger, parce qu’ils ne pensent qu’à  produire et juste à produire. Il arrive que les commandes sont en retard, le délai de livraison est dépassé, mais cela ne veut pas dire qu’il faut mettre en péril la santé et la sécurité des employés. Lorsque qu’une situation pareille se présente, les superviseurs ou les contremaîtres oublient les codes de sécurité et demande d’accélérer la production. Donc, le stress s’installe chez un travailleur ce qui engendre de graves accidents de travail. Non seulement le stress, mais aussi la tenue de l’endroit de travail, les équipements de sécurité tels que lunettes, bottes, gants ; de faire attention lors de l’usage d’un produit dangereux etc. sont négligés la plupart du temps par les travailleurs, mais surtout par les employeurs. Les superviseurs ou les contremaîtres doivent se comporter avec sévérité lorsqu’il s’agit du code de sécurité et prendre des moyens pour y arriver. Comme ces entreprises accordent peu d’importance aux programmes de prévention à la santé et sécurité au travail, ils en perdent plus qu’ils en gagnent, puisqu’ils sont pris à payer des coûts énormes en amende et en indemnités de : décès, de IRR, de préjudice corporel, de frais d’assistance médical et autre, etc.

Chaque accident au travail engendre des coûts directs qui sont directement imputables à une action et des coûts indirects qui sont plutôt des  pertes subies par l’entreprise. Herbert William Heinrich (1931) ingénieur en hygiène et sécurité, a défini les coûts directs comme étant la somme des indemnités de remplacement de revenu et des frais médicaux tandis que les coûts indirects ne sont pas directement liés à l’accident, par exemple interruption de production, dommages matériels, temps perdus lors de l’intervention, la perte de profit etc. Selon ces études, Heinrich a conclu que les répercussions économiques permettent d’identifier et de comparer les coûts directs et indirects. En fait, les coûts indirects sont quatre fois plus élevés que les coûts directs en termes de temps et de ressources non monétaires. Neville (1998), appuie les propos d’Heinrich, mais reste que les coûts indirects sont beaucoup plus complexes que l’on ne le pense. Il est très difficile de les évaluer, parce qu’on ne peut accorder un prix réel aux salaires perdu des travailleurs qui entourent le blessé, à la formation donné des travailleurs remplaçants, au travail d’enquête etc.  Neville (1998) reconnaît que peu importe le type d’entreprise et sa taille, ainsi que le genre de l’accident, les répercussions économiques restent les mêmes sur la productivité et l’efficacité.

 Les employeurs devraient  améliorer leur gestion de la sécurité au travail pour réduire les coûts des accidents, ce qui est beaucoup plus avantageux non seulement au niveau des profits à faire, mais aussi au  niveau du temps consacré. La meilleure solution, parmi d’autres, est l’adoption de mesures préventives allant des plus simples au plus élaborés pour rentabiliser les coûts lié aux lésions professionnelles. Rinefort (1976) a travaillé sur trois secteurs d’entreprises texanes : les produits chimiques, le bois et le papier. Il a fait son analyse de régression multiple sur 145 entreprises  afin de démontrer  qu’il existe des liens entre les mesures préventives choisis et le coût des accidents de travail. De cette étude, il en résulte que les plus opérants pour réduire les coûts sont : «les règles de sécurité, les activités extérieures sur la sécurité, la formation, l’orientation des nouveaux employés, les rencontres, les fournitures médicales et le personnel». Il est évident que les entreprises qui se préoccupent de tous ces variables dépensent moins dans leurs programmes de sécurité. À l’inverse de ceux ayant des résultats médiocres en SST doivent dépenser davantage dans leurs programmes de sécurité pour tenter de sauver à la situation.

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